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Robert Schumann • Contes de Fées
Serge Collot, alto Béatrice Berne, clarinette Julie Guigue, piano

POL 390 231

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Robert Schumann
Romanzen opus 94
Märchenbilder opus 113
Fantasiestücke opus 73
Märchenerzählungen opus 132


en écoute : Märchenerzählungen, troisième mouvement

 

   
         
   

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Serge Collot, alto

Serge Collot a étudié à Paris avec des Maîtres tels que Maurice Hewitt, Maurice Vieux, Joseph Calvet et Arthur Honegger. Après ses Premiers Prix du Conservatoire, il fut membre, durant quinze ans, du “Quatuor Parrenin”. Il a collaboré ensuite au “Quatuor à cordes de la Radiodiffusion Française”, succédant à Léon Pascal. En 1960, Serge Collot fonde, avec Gérard Jarry et Michel Tournus, le “Trio à cordes français” qui poursuit une carrière internationale pendant 32 ans. Sa participation, avec Pierre Boulez, à la création des Concerts du “Domaine musical” fut une étape déterminante. Comme musicien de chambre et comme soliste, Serge Collot a joué un rôle très actif dans le renouveau de la musique contemporaine depuis 1950. Il a participé à un grand nombre de premières auditions et quelques œuvres importantes du répertoire de l’alto lui sont dédiées. Il enseigne l’alto et la musique de chambre dans diverses académies internationales et fait partie des Jurys des grands Concours (Munich, Genève, Londres, Berlin, Tokyo, etc...).

 

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Julie Guigue, piano

Julie Guigue obtient à 13 ans sa médaille d’or à l’unanimité avec les félicitations du jury au Conservatoire de Bourgoin Jallieu. À 20 ans, elle acquiert la plus haute récompense dans sa discipline au CNSM de Lyon dans la classe d’E. Heidsieck. Très vite reconnue par les plus grands, elle se produit avec François-René Duchable et côtoie Jacqueline Robin, Tasso Adamopoulos, Jacques Didonato, Serge Collot, Jean Claude Casadesus et le Fine Art quartet. Passionnée de musique de chambre, elle se produit régulièrement en concert en formations à deux pianos et en récital avec chanteurs. Elle constitue avec la clarinettiste Béatrice Berne un duo complice, épris des mêmes convictions musicales. Elles ont été très brillamment récompensées au Concours International de Musique de Chambre de Caltanissetta (Italie).

 

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Béatrice Berne, Clarinette

Béatrice Berne, médaillée d’or en clarinette et musique de chambre aux conservatoires de St Étienne et de Lyon, se distingue brillamment parmi l’élite de son instrument dans les concours internationaux de Guérande, Vierzon, Bayreuth, Séville, et Caltanissetta. Elle a été parrainée par Michel Portal après l’obtention du prix du concours “Jeune virtuose Kiwanis”. Comme soliste et interprète de musique de chambre, elle se produit avec de nombreux orchestres (Opéra de Lyon, Orchestre de Chambre d’Auvergne, Orchestre de chambre de Stuttgart, etc.), ensembles (Quatuor Danel, Quatuor Odyssée, etc.) et musiciens (Serge Collot, Laurent Martin, Jean-Michel Bertelli, etc.). Elle joue sous la direction d’Ivan Fischer, Peter Eötvos, Maurizio Benini, Philippe Hui, Kent Nagano, Arie Von Beek, etc. Elle forme avec Julie Guigue un duo d’une grande connivence artistique dans un répertoire romantique et contemporain. Passionnée de musique contemporaine, elle crée plusieurs œuvres (Ivan Jevtic, Peter Eötvos, Jean Claude Amiot, Joseph Reveyron, Daniel Meier, Jean-Marc Jouve, Gilles Raynal, etc.) et réalise des concerts - spectacles (Chants Journaliers de Martine Chifflot–Comazzi avec la Compagnie Arcthéâtre, Dance in Progress avec Danse Actuelle, etc.) et des performances dans plusieurs festivals (Loire-Forez, Musiques Démesurées, Rencontres Contemporaines, etc.). Elle est directrice de la programmation musicale du Festival “Des Arts à la Grange”. Après l'obtention d’une licence de musicologie, elle dirige une école de musique durant huit ans et, depuis 1996, elle est professeur titulaire de la classe de clarinette au CNR de Clermont-Ferrand. Elle a enregistré avec Laurent Martin, pour le label Polymnie, le disque American Music qui a reçu l’éloge de la critique.

 

Robert Schumann ou l’univers des récits de contes de fées.

«Tout ce qui nous entoure n’est vrai que jusqu’à un certain point » L. Tieck
«Nous sommes plus étroitement liés à l’invisible qu’au visible » Novalis Robert

Schumann reste le plus passionné des musiciens romantiques allemands. Dans cet univers de pur surnaturel, l’on côtoie la peur cosmique, au cœur de la magie du monde de la nuit, et de sa clarté lunaire. Si toute la production schumannienne procède par coups de cœur, en 1842, dans le domaine de la musique de chambre, le rythme et l’inspiration atteignent des sommets.

Du 2 juin au 22 juillet jaillissent les trois quatuors à cordes opus 41. Du 13 septembre au 25 octobre surgit le quintette pour piano et cordes en Mi bémol Majeur opus 44. Puis, composé d’un seul trait, le merveilleux quatuor piano et cordes opus 47, aussi en Mi bémol.

Après les Trios opus 60 et 80, respectivement en ré mineur et Fa Majeur, les indications sont notées dans la langue maternelle de Schumann –habitudes confirmées par toute la production après 1847. Viennent alors les formations encore plus réduites. Autour du piano Schumann convoque la clarinette en la pour les trois Fantasiestücke, écrites en seulement deux jours les 11 et 12 février 1849.

1) Zart und mit ausdruck (Tendre et avec expression) dans un climat mélancolique où la tendresse de la mélodie s’efface devant la passion contenue.

2) Lebhaft, leich (Vif et léger) dans un esprit scherzo nimbé de la douce lumière de La Majeur.

3) Rasch und mit feuer (Énergique et avec feu) l’un des sommets les plus parfaits de la musique.

Entre le 7 et le 12 décembre 1849 naissent les trois Romancespour piano et hautbois op. 94.

1) Nicht schnell (Pas vite) baigne dans un univers de légende.

2) Einfach, innig (Simple, intime) laisse filtrer la tendre tonalité de la majeur et recherche les espaces opposés.

3) Nicht schnell (Pas vite) recherche une teinte populaire dans un bain de tonalités très douces, la mineur, Fa Majeur et une ultime tierce picarde pour la fin.

Enfin, les titres annoncent le pays des Fées dans les opus 113 et 132. Pour l’opus 113, le timbre de l’alto est retenu pour ces Violageschichten (Histoires pour alto) ou Märchengeschichten (Contes de Fées), enfin Märchenbilders’impose. C’est le titre qui appelle l’esprit des légendes.
Quatre pièces jetées sur le papier en deux jours – 3 et 4 Mars 1851 :

1) Nicht schnell (Pas rapide) dans la tonalité de ré mineur.

2) Lebhaft (Vif) d’esprit Rondo en fa majeur, un second couplet joue sur les imitations.

3) Rasch (Rapide) nous plonge au cœur d’une ballade, à la limite d’un pays fantastique, et voit le retour de ré mineur.

4) Langsam, mit melancholischen ausdruck (Lent, avec une expression mélancolique) : climat de tendresse dans la très douce couleur de Ré Majeur.

Des coïncidences étranges président à la naissance de cet opus 132, les Märchenerzählungen“Récits de contes de fées”... En cette année 1853, le 30 septembre, il découvre Johannes Brahms. Schumann compose les états d’âme de son paysage intérieur en deux jours seulement (9-10 Octobre). Formation déjà choisie par Mozart dans son Trio des Quilles (piano, alto, clarinette si bémol). Voici le détail de l’opus 132 :

1) Lebhaft, nicht zu schnell (Animé, mais pas trop vite) (71 mesures en Si bémol Majeur). Cette quête de l’intérieur oscille de la rêverie à l’agitation.

2) Lebhaft und sehr markiert (Animé et très marqué) (168 mesures en sol mineur). Des hallucinations libérées cèdent le pas à un trio presque viennois.

3) Ruhiges Tempo, mit zartem Ausdruck (Tempo calme avec une tendre expression) (70 mesures en Sol Majeur). La magie de l’incantation sur une trame de désinences. On côtoie en permanence le vertige.

4) Lebhaft, sehr markiert (Animé, très Marqué) (103 mesures en Si bémol Majeur). Immense piétinement où voisinent le désespoir et l’optimisme ?

Cet opus 132 créé le 23 octobre 1853 ; le 17 février 1854, Schumann se jette dans le Rhin, tentant de se suicider, à la suite de quoi il est interné. Peut-être alors, rejoindra-t-il le monde des fées....

 

 

 

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