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Schumann Debussy
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Maurice Ravel (1875-1937) Les valses nobles et sentimentales
Robert Schumann (1810-1856) 1- Extrêmement agité : Ré mineur, tourbillon
ascendant, élan vif suivi d’un épisode médian en Sib majeur
exprimant une détente passagère.
Paul Rhoads "En tant qu’interprète, jouer la pièce de Paul Rhoads a été une expérience enrichissante et pleine de surprises... ! Les aspects divers et intéressants de cette musique regroupent des éléments aussi bien poétiques que rythmiques, harmoniques, contrapuntiques et inspirés. La juxtaposition de thèmes et surtout la concentration d’une pluralité de motifs mis en relief simultanément m’a permis de réaliser un travail musical d’envergure. La base de cette recherche a été fondée sur la qualité des timbres, des sonorités et des ponctuations adéquates. La richesse synthétique de la pluralité des éléments mis en exergue m’a particulièrement séduite. Mon travail a consisté ainsi, je l’espère, à restituer avec le plus d’exactitude possible le caractère subtil et imaginatif ainsi que l’expression spécifique de chacune des pièces de ces variations." Variations sur "Je l’appelle Hélène" J'ai découvert l'Univers AB, soit "l'art" de Jean-Luc Azoulay grâce à des circonstances personnelles particulières sans relation avec ce dernier. Cette découverte fut une surprise, ou plutôt, une série de "grandes surprises". Du "Club Dorothée" jusqu'aux "Mystères de l'amour", à travers l'enthousiasme d'une génération d'adolescents des années 90 et, inversement, le mépris des élites media-politiques, j'ai donc parcouru la totalité de l'univers AB. En 1997, TF1 a annulé toutes les diffusions de la maison de production d'Azoulay (AB), privant ainsi la télévision française de ses émissions pour jeunes adolescents de loin les plus populaires. Le mépris qui sévit, encore aujourd'hui, au sujet des productions de Jean-Luc Azoulay se justifie ouvertement en qualifiant son travail de guimauve, imbécile et manquant de diversité sociale et de réalisme. Mais à mon avis, les raisons inavouables sont sa popularité écrasante (malgré des tentatives de compétition telles que "Second B"), la sauvagerie impitoyable de son analyse concernant la société française (notamment son système de classes et ses conséquences hypocrites et désastreuses dans les relations homme-femme) et son pro- américanisme. En fait Jean-Luc Azoulay, juif Algérien, est un grand comique, souvent surréaliste ou absurde, dont les écrits sont riches en références littéraires. Mon jugement favorable sur Azoulay est aussi invraisemblable qu'incontestable car, hormis beaucoup de jeunes de cette époque, peu de gens de ma génération ont pris soin de regarder la quasi-totalité de son oeuvre. Depuis "Pas de pitié pour les croissants" jusqu'à "l'École des coeurs brisés", c'est à dire des centaines et des centaines d'heures d'émissions inconnues et débordantes de créativité aussi fécondes que surprenantes. En parallèle à son travail d’écrivain, Azoulay compose également de la musique pour ses émissions. Parmi ces chansonnettes, drôles ou sentimentales, Je m'appelle Hélène est devenu un tube planétaire, particulièrement populaire en Chine. Je présente cette chanson dans un arrangement pour piano, suivi de neuf variations inspirées par quelques personnages et certains aspects de l'univers d'Azoulay. - Fleur sage, thème d'Hélène elle-même - est brièvement en contraste avec la problématique Lola, thème de Fleur sauvage (mélodie introduite obliquement dans un passage de transition). Je précise que Lola dans Le miel et les abeilles comme Daniel dans Les filles d'à côté sont des objets "d'amour universel" thème majeur d'Azoulay. - Non c'est vrai honore le style littéraire d'Azoulay où une puissance et une sophistication non- soupçonnées se cachent derrière une simplicité apparente. - La meilleure amie, Annette, personnage le plus attachant et terrifiant d'Azoulay incarnée inoubliablement par Magalie Madison. - Âme fantasque, Laly, monstre de caprice et de passion évolue dans un monde de magie et de rêves qui finit par "déborder" ses amis. - Amour toujours tente de sonder le fond de l'inspiration d'Azoulay, un sentiment de désir infini mêlant joie et tristesse ou alors une certaine résignation. - Esclave d'amour est un hommage à Bénédicte qui incarne une paradoxale faiblesse de grande puissance. - Esclaffes d 'eaux célèbre la grande relation d'Azoulay avec cet élément. Les descentes de triples croches symbolisent les "verres d'eau" jetés aux figures, les "seaux d'eau" versés sur les têtes, et les gens jetés dans les baignoires. La mélodie à la main gauche est un développement horizontal d'une harmonisation du thème. - Salut grande soeur honore Dorothée, sa vivacité, sa bonté et sa discrétion rieuse. Sa chanson Hou la menteuse est juxtaposée au thème. - Ecole du coeur est une tentative de distiller le message d'Azoulay : sorte de tendresse universelle, un peu désabusée mais porteuse d'espoirs. - La Grosse fait référence à la copine américaine d'Hélène, Johanna, et célèbre le pro-américanisme d'Azoulay en mélangeant avec le thème une célèbre chanson d'Irving Berlin, hymne national non-officiel. Jeux d’eau Ravel écrit Jeux d’eau en 1901 cette pièce pour piano est dédiée à son maître Gabriel Fauré et créée par Ricardo Viñès le 5 avril 1902 à la Société Nationale de Musique. La partition porte également en épigraphe une citation de Henri de Régnier "Dieu fluvial riant de l'eau qui le chatouille". La réputation de debussyste et d’impressionniste attribuée au compositeur date des Jeux d’eau bien que ce soit chez Liszt que Ravel puise son inspiration et ses sources (Au bord d’une source 1855 et Jeux d’eau de la Villa d’Este 1883). Certains critiques un peu farouches et adversaires de la musique de Ravel comparèrent ce dernier à Debussy et l’accusèrent même d’être un imitateur et un rival. L’impact de Debussy ne fut jamais démenti par Ravel mais fut à sens unique. Les trajectoires communes des deux compositeurs devinrent vite des sortes de duels à distance. Leur relation d’abord cordiale devint très distante à partir de 1905. Les déboires de Ravel au prix de Rome ne l’empêchèrent pas d’affirmer sa forte personnalité musicale. Saint-Saëns ne voulut voir dans cette pièce d'avant-garde qu'une "cacophonie" mais Fauré tenait les Jeux d'eau en grande estime. L'œuvre connut rapidement un grand succès et affirma définitivement la personnalité musicale de Ravel. Son influence fut de grande importante sur plusieurs de ses contemporains entre autres Debussy (Préludes, Études). Ravel écrit au sujet des Jeux d’eau en 1928 : "Les Jeux d'eau, parus en 1901, sont à l'origine de toutes les nouveautés pianistiques qu'on a voulu remarquer dans mon œuvre. Cette pièce, inspirée du bruit de l'eau et des sons musicaux que font entendre les jets d'eau, les cascades et les ruisseaux, est fondée sur deux motifs à la façon d'un premier temps de sonate, sans toutefois s'assujettir au plan tonal classique." Jeux d’eau est une pièce qui se présente dans la forme librement traitée d’un mouvement de sonate. La première thématique est un ostinato mélodique de onzièmes arpégées (droite) sur accords de neuvième et septième. La deuxième thématique un peu "orientale" est une succession de secondes et de quartes traversées par des répétitions de quartes et de quintes à la droite. Cette pièce est brève et douce et on peut la qualifier de relativement liquide : elle coule et n’a jamais de pause, elle est fluide et en continu... Et comme l’eau, elle est changeante, parfois cristalline, parfois sombre ou transparente. Une sorte de divertissement mi-rêveur, mi-joyeux comme le souhaitait Ravel. Ses qualités en font une page prisée des concerts. Alexandre Scriabine (1872-1915) Les 24 Préludes opus 11 Les Préludes opus 11 écrits entre 1888 et 1896 font partie de la "Première période" de l’écriture pianistique de Scriabine. Ces Préludes sont au nombre de 24 malgré l’intention de départ du compositeur d’écrire un cycle de 48 préludes, Scriabine se trouvant dans l’obligation de remettre un manuscrit à son éditeur impatient ! Certains préludes, déjà écrits, feront donc partie, par la suite, des opus 13, 15, 16 et 17. Les 24 Préludes opus 11 sont un hommage à Chopin de par leur caractère, leur romantisme et leur langage. Ils suivent, comme ceux de Chopin, l’ordre tonal et sont présentés en suivant l’alternance de la tonalité majeure et mineure. Ces pages nous transportent à travers une multitude d’états d’âme qui vont de la rêverie paisible aux rythmes tumultueux en passant par un lyrisme plein de fraîcheur. Durant cette période, Scriabine écrira essentiellement pour le piano des œuvres de forme réduite. La qualité de son esthétique musicale atteint des sommets par sa densité sonore, une réelle force expressive et un climat unique. Scriabine est sans aucun doute l’une des personnalités les plus fascinantes et géniales de cette période. Toute sa musique est orientée vers la création d’un "mystère", la réunion de tous les arts dans le but d’élever l’homme vers un état d’extase et de délivrance. A partir de 1905, après la découverte de Nietzsche et Schopenhauer, il se tournera vers la philosophie hindoue de même que du côté des théosophes et commencera, alors "l’ascension vers le soleil" et l’accession "par l’extase à la fusion avec le cosmos" dont les œuvres de 1903 à 1915 seront les préliminaires. Longtemps méconnue des interprètes, pédagogues et malheureusement aussi du public, son œuvre pour piano s’impose aujourd’hui par la beauté des timbres et la perfection de la forme et du contenu. Ses dernières œuvres nous projettent dans l’avenir par une évolution de l’expression qui pousse l’écriture de Scriabine à la limite du tonal, flirtant ainsi avec l’écriture atonale. Les dernières années de sa vie seront à nouveau consacrées au piano après une période livrée à la musique symphonique. L’interprète de cette musique doit développer une grande sensibilité ainsi que des qualités techniques et musicales exceptionnelles, être à la hauteur des exigences rythmiques et sonores, posséder l’art "intuitif " de la pédale ainsi qu’un certain "automatisme" du doigté. En effet, la technique pianistique faite de grands intervalles, d’arpèges et d’octaves exige de l’interprète une grande habileté́ dans les déplacements rapides et périlleux. Quant à l’auditeur, il doit posséder l’art de "l’attention constante" face aux multiples fluctuations mélodiques et rythmiques, sans quoi, il risque de perdre contact avec le vif "va-et-vient" des figures musicales et perdre ainsi la satisfaction d’une écoute intense. Prélude N°1 (Vivace) Quintolet, écriture pentatonique Prélude N°2 (Allegretto) Rythme de valse sorte de "Romance" PréludeN°3 (Vivo) Mouvement vif et léger Prélude N°4 (Lento) Evocation du Prélude n°6 de Chopin. Thème d’une intense douleur. Prélude N°5 (Andante) Rêverie paisible Prélude N°6 (Allegro) Puissant et sombre avec imitation d’octaves parallèles aux deux mains Prélude N°7 (Allegro Assai) Lyrisme animé avec grands déplacements d’accords et octaves à la main gauche Prélude N°8 (Allegro Agitato) Arpèges très larges à la main gauche et traits de guirlandes à la main droite Prélude N°9 (Andantino) Expression en demi-teinte flirtant entre les modes majeurs et leurs relatifs mineurs Prélude N°10 (Andante) Harmonies très recherchées, sentiments de tendresse et de passion Prélude N°11 (Allegro Assai) Chant accompagné d’un contre-chant virtuose à la main gauche Prélude N°12 (Andante) Arabesques lentes, intervalles de septièmes Prélude N°13 (Lento) Nocturne avec quelques resserrements chromatiques Prélude N°14 (Presto) Rythmes bondissant et tumultueux évoquant le bouillonnement d’un torrent Prélude N°15 (Lento) Etrange et captivant. Tierces et sixtes à la main gauche, chant pur et dépouillé à la main droite partagé entre le ton majeur et son relatif mineur. Ecrit sans une seule altération Prélude N°16 (Misterioso) Cellules de triolets répétitifs et obsessionnels jouées aux 2 mains, parallèlement Prélude N°17 (Allegretto) Maximum d’expressivité avec un minimum de notes. Prélude N°18 (Allegro agitato) Course à l’abîme, martèlement d’octaves, silences et syncopes, angoisse et halètement, superposition binaire/ternaire Prélude N°19 (Affetuoso) Sensibilité généreuse, lyrisme positif Prélude N°20 (Appassionato) Expression conflictuel et dramatique Prélude N°21 (Andante) Changements de mesures provoquant des phrases irrégulières. Ecriture transparente, originale et aérée Prélude N°22 (Lento) Grave et pessimiste avec modulations étranges Prélude N°23 (Vivo) Frais, fluide proche du 23e Prélude de Chopin Prélude N°24 (resto) Binaire contre ternaire, martèlement d’accords à la main droite avec enjambées larges de la basse à la main gauche. Alternance de mesures à 6/8 et à 5/8 Claude Debussy (1862-1918) Les Estampes De retour de la Villa Medicis en 1887, Debussy fréquente les cercles littéraires et artistiques d’avant garde ; il rencontre des poètes tels que Verlaine, Pierre Louys, Mallarmé ainsi que des peintres impressionnistes. Ces rencontres favorisent le développement de son génie et sont source d’inspiration. Lors d’une visite à l’exposition universelle de 1889 les musiques d’Extrême Orient sont une véritable révélation pour le compositeur, cette influence transparaîtra dans sa musique. L’écriture de Debussy, dans son ensemble et dans son évolution, est très novatrice et tend à se défaire des habitudes tonales en cherchant à rejoindre une esthétique proche du langage atonal. Son style dégage plusieurs "manières" dont les substances seront le raffinement sonore et le mystère des demi-teintes et des clairs-obscurs. Artiste de l’imaginaire, muni d’une sensibilité exceptionnelle, il sera aussi bien maître du discours humoristique et ironique que de celui du dépouillement et de la douleur. Les Estampes, œuvre écrite en1903, offre une "manière " qui traduit des sonorités jamais évoquées avant l’écriture debussyste. Le piano, instrument prédominant de sa création, devient dorénavant poésie, imagination, évocation de la nature, aspiration aux voyages. Sa personnalité créatrice s’affirme ici dans ces premières oeuvres de maturité et donne une importance primordiale au phénomène purement sonore : recherches de couleurs, richesses sonores, titres évocateurs. Les accords utilisés seront qualifiés de dissonants ; accords de seconde, septième, neuvième et juxtaposition d’accords ; emprunts aux modes médiévaux et orientaux. 1- Pagodes (Modérément animé) : Influence de l’Orient plus précisément d’Extrême orient (Bali). Evocation des résonances de gongs, cloches, cymbales et percussions balinaises. Ton lumineux de Si majeur et thème "pentatonique" avec ornements rythmiques et mélodiques d’une authenticité locale marquée. Longues pédales asiatiques basées sur les couleurs et les volumes. Les accords avec secondes sont déjà initiateurs de futurs "clusters". Signalons toutefois la logique tonale et le sens harmonique français et raffiné de Debussy qui, par son génie intuitif nous initie à la manière orientale de la pensée musicale. 2- La soirée dans Grenade (Rythme nonchalamment gracieux) : "Habanera" sur une pédale de Do dièse. Première pièce "espagnole" après Lindaraja écrite pour 2 pianos sous forme d’évocation, ici celle d’une nuit andalouse. Rythmes ibériens, envoûtements, gamme gitane, motifs de guitare, tango en Fa dièse Majeur. Manuel de Falla souligne dans un texte de la Revue musicale "La force d’évocation concentrée dans les quelques pages de La soirée dans Grenade tient du prodige quand on pense que cette musique fut écrite par un étranger guidé par la seule vision de son génie. C’est bien l’Andalousie qu’on nous présente : la véité sans l’authenticité, étant donné qu’il n’y a pas une mesure directement empruntée au folklore espagnol et que, nonobstant, tout le morceau, jusque dans ses moindres détails, fait sentir l’Espagne ». 3- Jardins sous la pluie (Net et vif) : Tout d’abord il importe de souligner le fait que cette pièce, avant l’impression définitive et très différente de la version finale, était destinée à terminer un recueil d’images. Y figure le thème très cher à Debussy de la chanson française Nous n’irons plus au bois... ainsi que celui de la célèbre chanson, Do, Do l’enfant do... qui, d’ailleurs, fait office de thème principal. Nous entendons à travers ces pages le bruissement de la pluie et le chant d’oiseaux "mouillés". L’exécution, tant du point de vue rythmique que pianistique, se rapproche de l’esprit "Toccata" ce qui nous fait penser à celle de la Suite Pour le piano écrite en 1901 dont la Toccata aurait été́ achevée déjà en 1896. L’Isle joyeuse, Première œuvre pianistique qui inaugure le nouvel univers sonore de Debussy, le piano est ici l’instrument de ses inflexions imaginatives. Il paraît nécessaire en évoquant ce titre de l’Isle joyeuse de citer l’œuvre de Watteau l’Embarquement pour Cythère grande inspiratrice de ce morceau plein de poésie et d’une écriture pianistique riche et somptueuse. Evocation d’une île (Jersey) face à la mer resplendissante, souvenir et joie des amours de Debussy et d’Emma Bardac. Première évocation dans l’œuvre pour piano de Debussy du souffle du grand large très proche de La Mer qui suivra moins d’un an après. Ecrite en 1904 Ricardo Viñes en fera une exécution et la création en 1905 le même soir que Masques. L’Isle joyeuse est la partition pour piano la plus développée de par sa longueur (255 mesures), elle met en relief une richesse de coloris et de nuances exceptionnelles dans le ton de La Majeur peu utilisé au piano par Debussy. La "cadenza" du début du morceau est, soulignait Debussy, "Comme un appel " coloré de la quarte augmentée lydienne qui nous amène à l’éclatement de sons et de lumières des trompettes cuivrées des dernières pages. Le thème principal fait de l’alternance de valeurs pointées et de triolets de doubles croches, annonce une autre oeuvre également en La majeur: The little shepherd des Children’s Corner. Le second thème est une cantilène ondoyante et ample de caractère chaleureux et enthousiaste auquel succède une sorte de développement et d’une reprise du premier thème. Après une réexposition dans le ton principal éclate le motif de fanfare d’abord en Mi bémol et ensuite en Fa majeur pour nous mener à l’apothéose du second thème transformé en fortissimo orchestral accompagné du rythme de fanfare. La coda reprend la cadenza du début et le tout se termine par un accord lydien culminant trillé aux 2 mains.
Originaire du Canada,
Suzanne Fournier obtient un Premier Prix en piano et flûte
traversière ainsi que l’ensemble des Diplômes du Conservatoire
de Montréal y compris écriture, classe d’orchestre, musique de
chambre. Boursière du gouvernement du Québec et du Conseil des
Arts du Canada, elle poursuit ses études à Paris avec Yvonne
Lefébure, Vlado Perlemuter et Claude Helffer. Par la suite elle
entre au Conservatoire de Cologne (Allemagne) et travaille
principalement le répertoire contemporain avec Aloys Kontarsky
et l’œuvre complète d’Arnold Schoenberg. Elle obtient le Premier
Prix du concours international Claude Debussy à Paris, le
Premier Prix du concours international de "Piano contemporain" à
Saint-Germain en Laye, le Second Prix du concours international
Arnold Schoenberg aux Pays Bas.
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