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Ce disque est le quatrième volume des CDs prévus
pour l’intégrale des œuvres pour piano de Lühl. Il rassemble les
premières œuvres (dans la suite chronologique directe du premier
CD), écrites juste après la fin de sa formation au Conservatoire
National de Paris. Lühl compose à la table, et n’a pas besoin de
support instrumental pour se retrouver dans son monde de sons et
de rythmes. Cependant, pianiste, il ne peut résister de répéter
certains passages, pour commencer à les travailler au clavier.
Après dix ans d’études d’harmonie et de contrepoint, son travail
est abouti. Ainsi avait-il déjà pensé, enfant, à composer certes
sans relâche pour apprendre, mais pour plus tard, une fois qu’il
aurait acquis les outils nécessaires "ne plus faire de fautes
d’écriture et de structure ni d’étourderies de jeunesse", remanier
toutes ses œuvres de jeunesse pour les raccorder avec les œuvres
dites "correctes". Ainsi, il réalisa son projet sur des années,
revisitant pièces pour piano, musique de chambre et symphonies,
partiellement en les réécrivant entièrement, en ne gardant que le
thème principal, de manière à constituer à travers son catalogue,
une unité, une cohésion stylistique et musicale. Chaque future
œuvre s’inspire de la précédente, créant ainsi un fil conducteur.
Son catalogue est considérable et regroupe déjà près de 230 opus
(LWV = Lühl-Werke-Verzeichnis, "catalogue des œuvres de Lühl "),
dont sept symphonies, trois concertos pour piano, diverses pièces
pour soliste et orchestre, des poèmes symphoniques, de la musique
de chambre... et pas moins de 170 pièces pour piano. Son opéra
Unvergessen (Inoubliable) en trois actes sur un drame historique a
été crée en janvier 2004 à Bolzano, capitale du Tyrol du Sud
italien (10 représentations).
L’Association Vauban lui a commandé une série d’œuvres
commémoratives pour célébrer l’année des 300 ans de la mort du
Maréchal en 2007 : un Requiem in memoriam Vauban, le poème
symphonique La Chamade sur l’ouvrage Traité d’attaque des places
en douze temps, une symphonie de chambre pour orchestre à cordes,
un quatuor à cordes, illustrant des lettres originales de Vauban,
une Suite Royale pour corde ou flûte seule.
Lühl reste un compositeur foncièrement classique, suivant la
tradition des contemporains de Brahms, Tchaïkovski, Rachmaninoff
ou Scriabine. Fortement attaché à la symbolique, ses pièces libres
portent souvent des titres énigmatiques et méditatifs. Lühl est un
"international", se sentant, peut-être par ses origines
familiales, artistiquement slave et germanique. Outre des
transcriptions et des pièces individuelles, son catalogue pour
piano seul comporte neuf sonates, onze ballades, une trentaine de
moments musicaux, une trentaine de préludes, des valses, des
études et des cycles d’œuvres. Pendant des années, il a préparé en
tant que pianiste l’intégrale des oeuvres d'Alexandre Scriabine.
Ensuite, c’est à Serge Rachmaninov qu’il dédie
son engagement pianistique avec toute son énergie en cherchant des
œuvres nouvelles et inédites. Lühl-Dolgorukiy est un artiste
complet. Grand amateur d’Art Nouveau, de peinture impressionniste
et d’architecture de la Renaissance italienne, il est également
l’auteur de nombreuses œuvres littéraires en trois langues dans
les thématiques les plus diverses (essais, romans à caractère
historique, philosophique, futuriste ou dramatique, recueils de
poésies, ouvrages scientifiques musicologiques, nouvelles...). Il
travaille en collaboration avec les éditions phonographiques
POLYMNIE pour l’intégrale de l’enregistrement de ses œuvres.
Elena Ossipova
Ballade n°3 LWV 48
Pièce de prédilection de Barbey-Lallia, d’une grande flexibilité
et fluidité rythmiques, elle se démarque de la ballade précédente.
Sa partie centrale, très passionnée, est d’une redoutable
difficulté à la main gauche et demande beaucoup d’endurance.
Polonaise LWV 51
Pris d’un soudain élan en faveur de la Pologne, Lühl composa une
Polonaise sans pour autant faire référence au tout puissant Chopin
: "Il faut bien que d’autres composent des polonaises après
Chopin, confie-t-il, sans cela, comment Bruckner, angoissé comme
beaucoup à son époque par le monstre sacré Beethoven, maître de la
symphonie, aurait-il pu écrire ses propres symphonies, à commencer
par sa n°0 puis double-0, timides essais d’une volonté de
démarcation post-beethovenienne ?! [...] Si Debussy, Scriabine et
Messiaën n’avaient pas écrit de préludes, la musique se serait
bien appauvrie. Une polonaise est une danse, comme une valse ou
une mazurka ; par conséquent, il est évident que le rythme fasse
penser à une danse, mais pas obligatoirement à un compositeur
spécifique."
Towards the Future LWV 55
Cette petite pièce au titre énigmatique est une illustration
musicale d’un poème de Lühl. Ce poème ne fait pas partie d’un
quelconque recueil, c’est une des œuvres isolées écrites en langue
anglaise. Il orchestra cette pièce pendant un séjour en Finlande
pour en faire un poème symphonique intitulé « Talvella » (en
finnois « en hiver »). L’œuvre date du 26 avril 1999.
I remember – yes, I do! – Oh, wild autumn times!
I vainly tried to write, though couldn’t find my rhymes; I was
lying on a bench... and then I saw You, There, like a vision,
surrounded by twilight, true, But so pure, so bright through the
very last sunrays That I let the wind grasp my sketches and
essays.
You were everything for me: Kindness, Passion, Grace... With You
Destiny was much easier to face. Flowers for You: as a remembrance
of the times Where... - but quiet; listen: in the distance, all
these chimes! - You gave me Hope in my most desperate hours; Soon
I’ll lie beside You and Your grave will be ours.
Ballade n°4 LWV 56
Aussi sinueuse que la précédente ballade, cette pièce affirme déjà
les préférences harmoniques du compositeur pour les pièces à
suivre ainsi que son penchant favori pour le chromatisme.
Album pour la jeunesse LWV 60
Le seul recueil de pièces à caractère pédagogique (si on ne compte
pas ses variations LWV 76, décrivant les différentes étapes de la
vie d’un pianiste) fut édité par les éditions Armiane à
Versailles. C’est le directeur de la maison d’édition, Gilles
Manchec, qui avait donné à son « client » l’idée de composer une
suite de pièces pour enfants, destinées à éventuellement être
programmées dans les conservatoires. Malheureusement, le niveau de
faible difficulté de ces petites miniatures ne lui permit pas de
se faire jouer davantage. Au contraire, hormis quelques rares
exceptions, personne ne s’intéressa à l’Album pour la jeunesse
d’un Lühl inconnu, arrivant après Tchaikovski et Schumann!... De
plus, maudissant la perte de temps pour écrire des pièces "dans
l’idée principale de se faire jouer ", l’album a également été
orchestré pour orchestre à cordes et harpe suite à la demande de
son éditeur, mais heureusement, elle ne fut jamais éditée et
quelques années après, constatant cet échec surplombé d’une
mauvaise distribution de l’éditeur, Lühl racheta intégralement ses
droits d’auteur et le stock à peine entamé de ses partitions.
La suite est construite comme une pièce de théâtre :
l’introduction annonce le décor et lève le rideau sur les
prochaines œuvres, qui portent toutes un titre évocateur de
l’esprit qui doit s’en dégager. Les tonalités des pièces suivantes
sont souvent proches et contribuent à l’unité de l’ensemble.
Trois Moments musicaux LWV 63
Ces trois pièces brillantes furent composées du 3.12.2000 au
20.2.2001 et créées par le compositeur au piano au festival
Berlioz le 25 août de la même année.
Scherzo n°2 LWV 66
Le Scherzo, dernière pièce de cet album, fait partie de ces
petites pièces de caractère qui parsèment le catalogue pour piano
des œuvres de Lühl. Œuvre modeste sans prétention, elle est
d’architecture classique, contenant une partie centrale – le Trio
– contrastée et un retour identique au début.
This recording is the fourth volume of at least
thirteen CDs planned as Lühl’s complete works for piano solo. Lühl
composes while sitting at the table and does not need any
instrumental support to find harmony, sounds and rhythms because
he hears them in his head. However, as a pianist he cannot resist
playing certain passages he has just written just for pure digital
pleasure and satisfaction. He has never changed his way of
working. Aged nine he wrote his first work which consisted of two
virtuoso pages. After ten years of studies in harmony and
counterpoint his training was complete. Since childhood he always
knew he would spend every moment composing once he acquired the
necessary tools to do so. And so he completed his project over the
years revisiting his piano pieces, chamber music and symphonies by
rewriting them entirely and only preserving the main thematic
elements, so as to create a unity in a stylistic and musical
cohesion throughout his catalogue.
At the same time he continues to compose new pieces. Each future
work is inspired by the previous one, creating in a way the thread
that runs though time and space in his music. Each written piece
is a witness, a page from a diary to be decoded by the listener.
He works very quickly and his catalogue is quite large given his
young age and already includes 230 opuses (LWV=
Lühl-Werke-Verzeichnis, in English ‘Lühl’s composition
catalogue’), which include seven symphonies, three piano
concertos, various pieces for solo and orchestra, symphonic poems,
chamber music, ... and at least 170 pieces for piano. His opera
“Unvergessen” (“Unforgotten”) in three acts based on a historical
drama was performed ten times in January 2004 in Bolzano, the
Tyrolean capital of Northern Italy.
Several years ago, he started working with the “Vauban
Association” to compose commemorative works for the great Marshall
Vauban's (1633-1707) tercentenary which was celebrated in 2007. He
was in charge of the musical part and composed four great pieces:
a string quartet, a Requiem in memoriam Vauban, a symphonic poem
entitled La Chamade for choir and orchestra which illustrates
Vauban’s essay on the attack and defence of fortified citadels,
and a suite for solo string entitled Suite Royale (‘King suite’)
honouring the memory of Louis XIV.
Lühl's pieces for piano are classified by cycle in accordance with
his desire for unity throughout his work. He refuses “unusual”
commissions (e.g. clarinet and flute, accordion and piano...), and
by definition all that is not useful for his purposes. He writes
at the moment of inspiration and for stylistic unity. Eventually,
his ultimate goal is to leave to posterity a cultural patrimony of
quality as well as an entity which has witnessed his artistic
processes during these years of creativity.
Even in the choice of the nomenclatura, the construction of the
work and its topic, Lühl remains a classical composer, following
in the tradition of Brahms, Tchaikovsky or young Rachmaninoff and
Scriabin, avoiding extravagant experiments. Strongly attached to
symbolism, his free pieces often carry enigmatic and meditative
titles. Having finished a twin training in piano and conducting at
the Conservatoire National de Paris in 1995, he never went back to
it as a teacher, as so many do. Lühl is an international musician,
and also feels, because of his family roots, a close artistic
affinity with the Slavs and Germans. His music “lasts”, takes time
to expand during long progressions. “Every work is a variation of
the previous one with all its own innovations; the entire work of
an artist actually is just a variation, a reflexion of his
personality. [...] One has to find oneself through Beauty which
one has so seek and find as one’s own Truth. It’s only like this
that we can create our own style and our own musical personality,
by using reflexes to formulate that which we like in our pieces.
It’s in finding ourselves through music that we are capable of
moving the listener, this silent judge who contributes to insuring
a work’s perenity.”
Besides transcriptions and individual pieces his catalogue for
piano alone includes nine sonatas, eleven ballads, thirty musical
moments and about forty preludes, waltzes, etudes and suites.
Today, it’s to Serge Rachmaninoff that he dedicates his piano
activity with all his energy researching new and unedited works
and recording them for Polymnie.
Lühl is an accomplished artist: an enthusiastic amateur of French
Art Nouveau, the impressionist painters and Italian Renaissance
Architecture. He is also the author of several essays, short
stories and novels on philosophy, history, science-fiction as well
as poetry and scientific works on musicology. His recordings are
available at the music label POLYMNIE, for which he already
recorded several works of his own, conducting an orchestra for his
Fifth Symphony (POL 150 657), or playing the piano, and more
recently a CD of piano pieces by S. Rachmaninoff.
Ballad n°3 LWV 48
With great flexibility and free flowing rhythms, it is different
from the two preceeding ballads. Its core is very passionate,
difficult to play for the left hand and demands great physical
stamina.
Polonaise LWV 51
Feeling the need to pay a tribute to Poland, Lühl composed a
Polonaise without much reference to all-powerful Chopin: “Somebody
has to compose polonaises after Chopin”, he stated, “otherwise how
did Bruckner, completely intimidated, like a lot of composers from
this period, by the all-mighty Beethoven, master of the symphony,
compose his own symphonies, starting with his n°0 followed by
double-0, shy attempts at wanting to move beyond Beethoven?! [...]
If Debussy, Scriabin and Messiaën had not written preludes,
occidental music would have been atrophied. A Polonaise is a
dance, like a Waltz or a Mazurka, and consequently it’s obvious
that its rhythm makes one first think of a dance without
necessarily thinking of a particular composer.”
Towards the Future LWV 55
This short piece with an enigmatic title is a musical illustration
of a poem. The poem is not part of a collection; it is one of the
many isolated works written in English. In January 2009 he
orchestrated the piece during a stay in Finland to produce a
symphonic poem entitled Talvella (in Finnish “Winter”). The piece
was composed in April 26th 1999.
I remember – yes, I do! – Oh, wild autumn times! I vainly tried to
write, though couldn’t find my rhymes; I was lying on a bench...
and then I saw You, There, like a vision, surrounded by twilight,
true, But so pure, so bright through the very last sunrays That I
let the wind grasp my sketches and essays.
You were everything for me: Kindness, Passion, Grace... With You
Destiny was much easier to face. Flowers for You: as a remembrance
of the times Where... - but quiet; listen: in the distance, all
these chimes! - You gave me Hope in my most desperate hours; Soon
I’ll lie beside You and Your grave will be ours.
Ballad n°4 LWV 56
As impossible to grasp as the previous ballad this piece confirms
the harmonic preferences of the composer for the pieces to follow
as well as his penchant for chromatism.
Album for the Youth LWV 60
Lühl’s only album with a pedagogic purpose (if one doesn’t count
Lühl’s variations LWV 76 which describe the different stage of a
pianist in his life-recorded in vol.5 of this series of solo
pieces) was published by Armiane publishers in Versailles some
time after its completion. The director of the publishing house,
Gilles Manchec had given his client the idea of composing a suite
for children destined to be used and played in conservatories.
Unfortunately, the level of ease of these little miniatures did
not permit further performances. On the contrary, outside a few
rare exceptions, nobody was interested in the album by an unknown
composer, knowing that Tchaikovsky and Schumann had been there
before him and had done a very good job. He soon cursed this
project and the enclosed loss of time to write these little pieces
and the hope of having them played by others, because his students
always seemed to have good reasons not to finish their work.
However, Sebastian Lemaitre, an amateur pianist and a neighbor of
the composer, fell in love with the nocturne and he was the only
one to work conscientiously to the end. The album was also
orchestrated for string orchestra and harp, following the demand
of his editor, but happily it was never edited and some years
afterwards, realizing the failure added to an extremely bad
distribution by the editor, Lühl bought back the entire copyrights
as well as the remaining stock of scores. The suite is constructed
like a theater play: the introduction sets the decorum and raises
the curtain on the following works which all carry a title evoking
the spirit in which it was written. The tonalities of the
following pieces are often close and contribute to the unity of
the whole.
Trois Moments musicaux LWV 63
The composer premiered them at the Berlioz Festival in August
2001.
Scherzo n°2 LWV 66
The Scherzo, last piece of this recording, belongs to the numerous
isolated works seeding Lühl’s composition catalog for piano. It is
a humble, middle-sized work of traditional musical architecture,
featuring a central core – the Trio –, and returning to the
Scherzo again.
Lühl-Dolgorukiy travaille en
collaboration avec les éditions phonographiques Polymnie pour
l’intégrale de l’enregistrement de ses œuvres. Sont déjà
disponibles ses quatre premiers Quatuors à cordes (POL 480 243
et POL 480 364), le Requiem Vauban (POL 790 344), sa cinquième
Symphonie sous sa direction (POL 990 361) et deux CD
Rachmaninoff (POL 150 657 et POL 150 865), dont le deuxième
Concerto pour piano op. 18 et la Rhapsodie sur un thème de
Paganini dans une réduction pour deux pianos de l’auteur.
D’autres albums sont en préparation.
De nationalité
franco-finlandaise, le chef d’orchestre Philippe Barbey-Lallia a
débuté sa carrière en tant que pianiste concertiste. Après
plusieurs Prix de la ville de Paris à l’unanimité en piano et
musique de chambre, il a intégré le CNSM de Paris où il a obtenu
ses diplômes de pianiste concertiste et de musicien chambriste à
l’unanimité. Il y a reçu l’enseignement de B. Rigutto, D.
Hovora, C-M. Le Guay, P-L. Aimard... Lauréat de concours
internationaux, il s’est produit à la Cité Internationale, la
Salle Cortot, la Maison de la Radio, au Palais des Congrès, en
la Cathédrale Notre-Dame de Paris, au Festival du Vexin, au
Festival des Nuits de Sainte-Anne à Montpellier, à la Halle aux
grains de Toulouse et au Musée des Jacobins... mais également en
Finlande, Grande-Bretagne, Allemagne, Belgique, Irlande, Italie
Depuis le premier concert qu’il a dirigé à l’âge de 12 ans,
Philippe Barbey-Lallia se destine à la carrière de chef
d’orchestre. Il a abordé l’écriture, l’analyse, l’orchestration
et la direction d’orchestre au Conservatoire du Centre de Paris.
Il a participé aux masterclasses de M. Lebel, O. Dejours, J.
Fürst... Sélectionné par la prestigieuse Académie Chigiana de
direction d’orchestre à Sienne, il a travaillé auprès du maestro
Gianluigi Gelmetti qui l’a nommé lauréat de la promotion 2004.
Depuis, il a été invité à diriger notamment l’Orchestre Col
Canto, l’ensemble Les Folies Dramatiques, l’Orchestre des
Lauréats du CNSMDP, l’Orchestre de Sofia, l’Orchestre
Symphonique de Mulhouse... Il est chef titulaire de l’ensemble
orchestral Ellipses, ainsi que de l’Orchestre Cinématographique
de Paris. Son talent avéré pour le répertoire lyrique l’a amené
à diriger plusieurs opéras d’Offenbach, Gounod et Mozart, ainsi
que Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn et le spectacle
Viva Rossini sous l’égide de la fondation Rossini de France.
Lühl's recordings are
available at the music label Polymnie, for which he already
recorded several works of his own, conducting an orchestra for
his Fifth Symphony (POL 990 361), or playing the piano, and more
recently a CD of piano pieces by S. Rachmaninoff and the
Rhapsody on a theme by Paganini and the Second piano concerto
op. 18 (POL 150 865). Lühl is planning to record his entire work
(about 50CDs).
French-Finnish conductor
Philippe Barbey-Lallia started his career as a concert pianist.
After several regional prizes in chamber music he completes his
training with B. Rigutto, D. Hovora, P-L. Aimard and others at
the Conservatoire National de Musique de Paris and obtains first
prizes in piano and chamber music. He is prize winner of
international competitions and performed in various prestigious
concert halls in Paris such as the National Radio House, the
Palais des Congrès, the Notre-Dame Cathedral, the Salle Cortot,
in other major French festivals and also abroad in Europe.
He already wanted to become a conductor since his very first
concert he gave at age 12. He studied orchestration, music
analysis and orchestra conducting and took part in many
masterclasses. He was nominated at the Chigiana Music Academy of
Siena, where Maestro Gianluigi Gelmetti rewarded him in 2004. He
performs as a guest conductor for a.o. the Bulgarian State
Orchestra of Sofia and the Mulhouse Symphony orchestra. He
founded two orchestras, among which one is specialized in film
music recordings.
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