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Mendelssohn
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Originaire de Moulins, Cathy Antoine fera ses études musicales dans cette ville puis au CNSM de Paris. Après avoir obtenu différents prix, elle entre à l'Orchestre d'Auvergne. Christophe Constantin, originaire aussi de Moulins, fait ses études à Vichy, puis au CNR de Versailles. Il se perfectionne ensuite au CNSM de Lyon, où il obtient un Premier Prix. Insallé à Clermont-Ferrand, il enseigne, tout en se produisant souvent en compagnie de Cathy Antoine. La Sonate pour piano et violoncelle
N°1, en si bémol majeur (opus 45) fut composée à l'âge de 29 ans
et destinée à Paul, le frère violoncelliste de Mendlesshon.
Divisée en trois mouvements, l'œuvre s'ouvre par un Allegro Vivace
très enlevé, fondé sur le principe de l'augmentation rythmique. Le
premier thème se caractérise par l'ampleur de sa mélodie tandis
que le second présente un procédé typiquement mendelssohnien avec
les croches répétées de l'accompagnement. La partie de piano joue
un rôle clef dans le développement qui suit. Ludwig van Beethoven (17 décembre
1770, 26 mars 1827) Elégie est un terme indiquant, de façon générale, une conposition d'inspiration lyrique et douloureuse. L'Elégie en ut mineur op. 24, fut composée en 1880 à l'âge de 35 ans. Célèbre, dédiée au violoncelliste Jules Loëb, crée à Paris, à la Société Nationale, le 15 Décembre 1883 par son dédicataire. L'expressivité de cette partition, et sa belle pureté de lignes, en ont assuré le succés, -qu'une réalisation plus tardive avec orchestre a confirmé : elle en a sans doute accentué encore le pathos, sans en préserver toutefois la poignante intimité. Fauré a témoigné une grande prédilection pour le violoncelle. Outre les deux admirables sonates écrites à la fin de sa vie, on remarque la place particulière réservée à cet instrument dans maintes œuvres de musique de chambre, tel l'Adagio du 1er Quatuor avec piano, le début et l'Andante du Trio avec piano, le final du Quatuor à cordes ; mais il faut aussi souligner le rôle essentiel du violoncelle dans les orchestrations de Fauré. Julien Hamelle, son éditeur, l'encourage beaucoup à faire de l'Elegie une sonate entière. Ce projet de sonate explique l'ampleur du morceau et sa forme ternaire (A.B.A.) ; mais les années passèrent et la sonate pour violoncelle ne fut pas complétée.
en écoute : Beethoven, Variations
sur Judas Maccabée de Haendel |
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