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Henk Badings
Symphonie n° 9  Concerto pour alto Largo et Allegro Sérénade
Gordan Nikolich, alto Orchestre d'Auvergne Arie van Beek, direction


POL 620 245

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Henk Badings

Symphonie n° 9 - 1960 Editions Donemus
Lento - Allegro
Adagio
Allegro

Concerto pour alto - 1965 Editions Donemus
Quasi Lento - Allegro
Adagio
Allegro molto

Largo et Allegro - 1935 Editions Durand
Largo
Allegro

Sérénade - 1985 Editions Donemus
Lento introduttivo - Energico
Serioso
Giocoso



en écoute : Badings, Finale du Concerto pour alto

 
 



Henk Badings est né en 1907 à Bandung, en Indonésie, de parents hollandais. Il fut très vite orphelin. Il a étudié à l’Université de Delft, où il est devenu conférencier en géologie. Bien qu’autodidacte, il fut tout de suite reconnu pour son talent de compositeur, avec l’exécution de sa Première Symphonie par l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam en 1930. À partir de 1961 il a accepté différents postes de conférencier, à l’Université d’Utrecht, à la Musikhochschule de Stuttgart, en Australie à l’Université d’Adelaide et aux États-Unis, à Pittsburgh. La réputation de Badings a été d’abord établie par ses œuvres orchestrales, notamment sa Troisième Symphonie, ses Variations Symphoniques et son Premier Double Concerto pour deux violons et orchestre.
Dans le but de s’approcher au plus près de ses idéaux, il a commencé à employer des micro-intervalles. Ses premières compositions à 31 tons ont commencé à apparaître en 1952. Puis il a étendu sa gamme sonore en incorporant le son concret et électronique aux sonorités instrumentales et vocales traditionnelles. En 1959 les recherches de Badings vont encore plus loin, cette fois avec l’utilisation de l’ordinateur. Ses Toccata I et II sont basées sur une série de tons calculés ; et ses utilisations de l’ordinateur dans l’examen de la psychologie de la musique et la logique de la composition musicale ont aussi été fructueuses. Cependant les compositions récentes de Badings sont assez traditionnelles : musique orchestrale, vocale, et musique de chambre. Il est mort le 26 juin 1987 à Vijlen.

Henk Badings concilie suprême originalité, inventivité harmonique et science architecturale des plus élaborées. Aux côtés des Génies reconnus du XXème siècle, Badings doit retrouver au plus vite une place légitime. En effet, il a instauré une complexe armature sonore, édifiée à partir de la gamme de trente-et-un sons conçue par le physicien hollandais Fokker. Badings est un cas. Un phare isolé, le Capitaine Nemo de la musique.


Quelques notes sur les œuvres

Symphonie n° IX (1959) et Sérénade (1985) - Éditions Donemus

Cette œuvre, dédiée à Szymon Goldberg et l’Orchestre de chambre des Pays-Bas, a été exécutée en partie par cet ensemble durant le Festival de Hollande en 1960. Le compositeur n’a pas donné de numéro à cette Symphonie pour Cordes, mais celle-ci apparaît comme la Neuvième. Les Symphonies de Badings sont, en règle générale, ambitieuses, vastes et conçues, classiquement, en quatre mouvements. Elles exigent un haut degré de virtuosité de la part des musiciens.
Le mouvement d’introduction, Lento, joue avec des effets d’harmoniques et de tremolos. L’essentiel du matériel thématique y est présenté. Vient ensuite un Allegro aux accents sinistres, caractéristiques de Badings. On entend le thème principal dans un canon en miroir entre seconds violons et altos. L’Adagio est une illumination musicale. Le motif élégiaque de l’orchestre est repris par les altos et les violoncelles, et ornementé par deux violons solos, aboutissant à l’atmosphère mystérieuse de l’épilogue. Le Finale, un Allegro impétueux, utilise le motif rythmique principal avec la division 3 + 3 + 2. L’impulsion rythmique est transformée en une danse, mise en liaison avec le thème chantant du premier mouvement. Les motifs du premier mouvement sont rappelés dans la conclusion de l’œuvre.

La Neuvième Symphonie (1985), exigeante, confine au pur moment d’anthologie, et conduit à un paroxysme éblouissant. On affronte la superposition d’innombrables lignes mélodiques, desquelles surgissent des mélismes vaguement orientaux, mosaïque d’éclats de cristaux ou de saphirs brisés, le tout inondé par une lumière solaire qui vient mourir sur chaque accord. Telle est l’impression qui se dégage de ce monument énigmatique. Quelques réminiscences inattendues des Danses Roumaines de Bartok ou des Suites d’orchestre d’Enesco en parsèment le tissu.
Tout comme dans la Sérénade - autre chef d’œuvre - où l’on croit entendre une déformation de l’un des thèmes du Freischütz (premier air d’Agathe) ! Et l’on émet le vœu que s’installe une tradition interprétative pérenne de ce musicien passionnant.

 

Largo et Allegro (1935) Éditions Durand et Concerto pour alto (1965) - Éditions Donemus

Le début du Largo est typique de l’écriture de Badings. Le thème des altos, large et chantant, est traité en contrepoint par les violoncelles et les contrebasses. Les premiers violons reprennent cette mélodie en la développant, toujours sur un accompagnement contrapuntique. Le violon solo mène alors au deuxième épisode du Largo, qui, par sa couleur et son atmosphère, contraste avec le début de l’œuvre. L’apogée de cet épisode est marqué par une inversion du thème initial, en canon. Le combat du chant ornementé du violon solo contre ce développement canonique mène, après un passage fortissimo, à une écriture plus verticale. Puis, le retour des thèmes du premier épisode conclut ce Largo, qui meurt progressivement dans un large decrescendo.
Dans l’Allegro suivant, de forme sonate, s’ajoute un élément rythmique très prononcé. Badings aime, particulièrement dans ses mouvements rapides, mettre en valeur les figures rythmiques, accentuées par de larges intervalles mélodiques. Le quatuor soliste propose un thème secondaire, puis les altos entrent avec une mélodie amenant une grande montée de tout l’orchestre. Le développement commence par un fugato tiré du sujet principal. L’œuvre se termine dans une atmosphère calme, rêveuse, par une courte coda avec des sons effilés.
Cette pièce occupe une place importante dans la production de Badings. Elle est la marque d’une personnalité poétique forte et d’une grande maîtrise des moyens d’expression.

Le Concerto pour alto vient grandement enrichir le répertoire de l’alto. L’instrument y est ici remarquablement mis en valeur. À la fois très virtuose et faisant montre d’une très grande palette de couleurs sonores, ce Concerto utilise tous les modes de jeux des instruments à
cordes : harmoniques, glissades, doubles cordes...

d’après Jos Wouters et Etienne Müller

 

Gordan Nikolitch, alto

Né en 1968, Gordan Nikolitch travaille avec Jean-Jacques Kantorow et obtient son diplôme d’enseignement et de soliste à la Musik Akademie de Bâle en 1990. Pendant cette période, il approfondit son intérêt pour les musiques baroque et contemporaine et travaille avec James Levin, Witold Lutoslawski et György Kurtag. Il gagne de nombreux prix internationaux dont les prix Tibor Varga, Nicollo Paganini, Citta de Brescia et Vaclaw Huml. En 1989, Gordan Nikolitch est nommé premier violon solo de l’Orchestre de Chambre d’Auvergne, qu’il dirige à de nombreuses reprises pendant dix ans, devenant, en parallèle, premier violon solo de l’Orchestre de Chambre de Lausanne et du Chamber Orchestra of Europe. En 1997, il est nommé premier violon solo du London Symphony Orchestra.
Depuis, il dirige régulièrement du pupitre, notamment l’Orchestre de Chambre du London Symphony Orchestra, l’Orchestre National d’Ile de France, l’Orchestre Philharmonique de Rotterdam, l’Orchestre National de Toulouse et l’Orchestre National de Lille. En 2004, il prend la direction musicale du Nederlands Kamerorkest, qui, par sa programmation et l’enthousiasme de ses interprétations, suscite l’engouement du public et des médias. Il est également chef principal invité de la la Manchester Camerata et chef principal de l’Orchestre de Chambre St George de Belgrade. En 2000, il reçoit le titre de Prince Consort Professor au Royal College of Music pour les ensembles de cordes et à partir de septembre 2004 devient Professeur à la Hogeschool voor de Runsten de Rotterdam. Il est invité à jouer aux Proms. Gordan Nikolitch se consacre également beaucoup à la musique de chambre et se produit dans de nombreux festivals. Il a récemment rejoint le quatuor à cordes Vellinger. En tant que soliste, il joue avec l’Orchestre de la Radio Suisse Romande, l’Orchestre Symphonique de Bâle, le Combattimento Consort et le London Symphony Orchestra. Gordan Nikolitch a enregistré de nombreux disques, dont un consacré à la musique baroque (Dieupart, Mangean, Walther, CPE Bach...) chez Polymnie (POL 580 103). Gordan Nikolitch joue sur un violon de Guiseppe Guarneri Filius d’Andrea.

 

Fondé en 1981 avec la mission de diffuser la musique vivante dans sa région, l’Orchestre d’Auvergne assure depuis vingt-six années le rôle d’Ambassadeur Culturel en Auvergne, en France, et au-delà des frontières dans plus de 18 pays. Reconnu comme l’une des meilleures formations de chambre de France et d’Europe, l’ensemble constitué de 21 musiciens recrutés au niveau international doit son unité et sa cohésion exemplaires au travail développé sans relâche sous les directions musicales de Jean-Louis Barbier, Detlef Kieffer, Jean-Jacques Kantorow et Arie van Beek.
La grande stabilité de l’effectif a permis d’enrichir le répertoire qui s’étend à ce jour de la musique baroque à la création contemporaine, soit plus de 1200 œuvres au total, abordées avec un égal bonheur, une inspiration et une imagination sans cesse renouvelées. Les relations étroites entretenues régulièrement avec le monde musical ont permis à l’Orchestre d’Auvergne de travailler avec les chefs les plus prestigieux, et d’inviter de grands interprètes : l’Orchestre d’Auvergne a joué récemment avec David Guerrier, Jean-François Heisser, Alexei Ogrintchouk, Mikhaïl Rudy, Jean-Marc Luisada, Laurent Korcia, Lise de la Salle, Mstislav Rostropovitch. Sa réputation internationale lui vaut également d’être régulièrement invité dans les plus prestigieuses salles de Tokyo, Osaka, New-York, Philadelphie, Baltimore, Munich, Francfort, Amsterdam, La Haye, Zurich, Genève, Milan et de participer aux plus grands festivals : Prades, Antibes, Evian, la Roque d’Anthéron, Auvers sur Oise, La Chaise-Dieu, Montpellier, Nantes, Saint-Riquier, Musiques au Cœur du Médoc, La Vézère, Flâneries Musicales de Reims. L’éloquence, la précision des interprétations et l’inspiration artistique de l’Orchestre d’Auvergne ont séduit de grands labels du disque : Olympia, Channel Classics, Fnac Music, Scam, Bnl, Emi, Denon, Calliope et Polymnie - et ont permis à ce jour la gravure de plus de 25 enregistrements en compagnie de Daniel Marillier, Gordan Nikolitch, Michel Lethiec, Jean-Claude Pennetier, Jean-Jacques Kantorow, Marielle Nordmann, Alain Marion, Marvis Martin.

 

Arie van Beek, direction

Arie van Beek a étudié la percussion et a travaillé durant quatre années comme percussionniste dans les orchestres radiophoniques du Nederlandse Omroep Stichting. Il a également étudié la direction d’orchestre, entre autres avec Edo de Waart et David Porcelijn.
Arie van Beek est Directeur musical de l’Orchestre d’Auvergne depuis novembre 1994. Il est aussi attaché au Conservatoire Supérieur de Rotterdam où il dirige le Rotterdam Young Philharmonic Orchestra. Il est chef principal de l’Ensemble de Doelen à Rotterdam, ensemble spécialisé dans le répertoire du XXème siècle et la musique contemporaine, avec lequel il a également enregistré plusieurs disques. Arie van Beek est chef invité dans de nombreux orchestres, en Hollande, en France, en Suède, en Suisse, en Allemagne, en République tchèque.
De la musique baroque jusqu’aux œuvres du XXème siècle, le répertoire d’Arie van Beek est très étendu. Il a dirigé des orchestres de chambre, des orchestres symphoniques, des opéras, des ballets, des oratorios et tous types de musiques de scène dont de nombreuses œuvres à vocation pédagogique (L’Arche de Noé de B. Britten par exemple).
Il dirige entre autres : l’Orchestre de Lyon, l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre de Cannes, l’Orchestre Poitou-Charentes, l’Orchestre de Basse Normandie, l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre de Grenade (Espagne), Die Nordwestdeutsche Philharmonie (Allemagne), Her Orkest van het Oosten (Pays-Bas), et Het Brantants Orkest (Pays-Bas). On retrouve Arie van Beek à la direction de nombreux concerts dans les grandes salles d’Amsterdam, Rotterdam, Paris, Lyon, Milan, Frankfort, Stuttgart, Stockholm, Athènes, Chang-Hai, Bangkok, Tokyo…
Arie van Beek a réalisé de nombreux disques avec l’Orchestre d’Auvergne, avec le Blasarsymfoniker de Linköping, le Doelenensemble, le Rotterdam Young Philharmonic et Die Nordwestdeutsche Philharmonie. Il a enregistré pour EMI, BIS, Olympia, Channel Classics, Calliope, Composers Voice, Polymnie, et Joan Records. En novembre 2003, il était honoré par le Prix Elly Ameling, donné par le Prins Bernhard Fonds pour son travail de chef d’orchestre.

site internet : www.arievanbeek.net

 

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en écoute : Badings, Finale du Concerto pour alto

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