|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
double
cd |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Lucien Guérinel Historiette 3 (1995) pour flûte en sol Reflets de l'aube (1996) pour clarinette en Si bémol Mon an mil (2010) pour Saxophone baryton (et voix) Clameurs (2001) pour cor Voix (1990) pour alto En sa nuit close (2006) pour violoncelle Interlude (1990) pour orgue Appels (1994, révision 2011) pour vibraphone L'éloge du souffleur (2011) pour piano et récitant Par la voix bleuie (1995) pour deux guitares 6ème quatuor, sous-titré L’accord (2020) pour quatuor à cordes Correspondances VI (2017) pour petite clarinette et quatuor à
cordes |
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Né en 1930 Lucien Guérinel passe son enfance en Tunisie. Il
obtient un doctorat scientifique à Marseille en 1954, ce qui ne
l'empêche pas de se consacrer parallèlement à la composition et
reçoit les conseils du chef d’orchestre André Jouve (harmonie) et
du compositeur Louis Saguer (composition).
Son catalogue comprend
plus de 150 opus ; la plupart des genres y sont abordés, avec 45
partitions faisant appel à la voix, notamment deux opéras.
La
plupart de ses œuvres ont été créées en France, dans une quinzaine
de pays étrangers et plus d'une vingtaine a fait l'objet d'une
édition phonograhique, ce qui a valu à l'ensemble de son oeuvre de
recueillir les meilleures critiques.
Il écrit des musiques de
scène et compose également des musiques de films (pour la
télévision et pour le cinéma). Il a par ailleurs publié plusieurs
recueils de poèmes (La Parole échouée, La Sentence nue, Acte de
présence, L'eau des pierres, Le long du vent, avec des
illustrations de Nicole Chevalier-Pitard ; des textes accompagnant
les photographies de Philippe Le Bihan (Nuptiales, Un pas de
plus), deux monographies (Le lac et le bosquet, préface de Jean
Gallois, entretiens avec Jean Roy et Marcel Marnat, Cig'art
Edition), Vents croisés, entretiens avec Philippe Torrens,
Editions Adam Musicae, 2017.
L’instrument : solitude ou origine ?
Sont réunies ici, autour de deux pièces principales pour quatuor à cordes, dont l’une fait intervenir une petite clarinette en soliste, des pièces pour instruments seuls, relativement rares dans les programmes discographiques parce qu’elles réduisent d’autant la curiosité d’un public naturellement porté vers "les grands espaces" ou alors par la musique de chambre et, il va sans dire, par la musique de piano seul, qui reste l’étoile polaire... Mais l’instrument seul n’en reste pas moins le globule du sang musical, et le timbre, son essence même. C’est pourquoi j’ai souhaité, sur le grand tard, rassembler un certain nombre de ces compositions dont je dois l’interprétation à des musiciens qui n’ont pas forcément l’occasion d’une gravure discographique. Je ne dirai que quelques mots de chacune d’elles, soit sur leur circonstance soit sur leur contenu.
Reflets de l’aube (1996), pour clarinette en si bémol. Un aller, un retour (miroir) et, au centre, une manière de chanson, familière mais moins remuante--pont. Mon an mil (2010) pour saxophone-baryton (et voix), écrit pour Nicolas Prost, sur un poème de bonne humeur (ce qu’il m’arrive d’écrire, aussi) et qu’il a souhaité lui-même en ce sens, où j’ai découvert son habileté et, donc, sa belle humeur. J’ai profité, en l’occurrence, de ses conseils pour que cela réponde bien à ma petite pochade. Clameurs (2001) pour cor se veulent comme un écho aux vibrants poèmes du portugais Antonio Ramos Rosa (traduits par Michel Chandeigne, Editions LETTRES VIVES 1993, collection Terre de Poésie.) L’incipit des trois poèmes choisis est dit avant chacun d’eux. Cette partition a été écrite pour le Festival de Cuivres en Dombes en 2001 et créée par le canadien Louis-Philippe Marsollais au Parlement de Trévoux. Voix, pour alto (1990), créée par Laurent Verney, vaste pièce en cinq parties, écrite à la mémoire de Denis Estignard-Bluard, un jeune parisien qui était venu s’installer à Marseille, et que l’on rencontrait dans tous les concerts... Etre délicat, raffiné, qui mourut dans la trentaine. De cette émotion vive, j’ai tenu à laisser une trace, par l’alto, qui pût être à sa mesure. La seule "voix " chantante, au sens traditionnel du terme, est la troisième (ajoutée en 1992), les autres étant comme une protestation. En sa nuit close (2006) pour violoncelle, créée par Luc Tooten. Autre pièce de deuil, écrite à la mémoire d’un pianiste (Benjamin Rawitz), qui vivait à Bruxelles, où il fut...assassiné. L’instrument va dans l’espace en larges traversées, oscillantes, obstinées, sans autre pouvoir. Mais la mort ne peut éteindre un instrument. C’est toujours lui qui a le dernier mot. Interlude, pour orgue (1990) créée par Philippe Gueit, est encore une pièce de l’affliction : mort d’une jeune fille qui allait pourtant vers la médecine, et qui fut emportée à vingt ans par une maladie mystérieuse. Le son de sa voix me reste, téléphonique (notre fils étant un camarade de faculté), fragile, sans défense, angélique. La musique, ici, ne va que de la seconde mineure à la seconde majeure. Appels (1994, révision 2011), pour vibraphone. Cette pièce qui approche le quart d’heure essaie de rendre hommage à ce magnifique instrument, le recours au mot Appels étant significatif. On les entend comme tels, me semble-t-il, jusqu’à la conclusion, paisible et rêveuse, qui donne une réponse que chacun peut partager, ou non. L’éloge du souffleur Duo (2011), poème de Zeno Bianu qui avait fait l’objet d’un concours de composition au conservatoire de Lyon (du moins parmi d’autres poèmes proposés), où je n’obtins rien. Je n’en ai pas moins conservé ma petite partition où le récitant est accompagné d’un piano. Exercice délicat, certes, mais dont j’espère qu’il réponde à la beauté de ce texte. Par la voix bleuie Duo (1995) pour deux guitares, qui commença à
être pour une guitare, où elle serait restée engloutie si je
n’avais rencontré le Duo Palissandre, plus tard, au conservatoire
de Saint-Maur : ce couple rayonnant me fit alors remarquer qu’il y
en avait bien pour deux guitares, si je voulais obtenir l’effet
espéré ! Songeant au célèbre vers de Corneille Les Quatuors Correspondances VI, (2017) pour petite clarinette et quatuor à
cordes.
Cette pièce est une commande de Jacques Merrer, ex-petite
clarinette solo de l’O.N. de Lille, qui était venu m’écouter quand
j’avais reçu l’invitation de l’Ecole Nationale de Musique de Lille
(par ailleurs exceptionnelle) à venir parler de mon parcours et
entendre quelques élèves qu’elle avait préparé à jouer de mes
partitions pour instruments solistes ou pour la voix.
Puis, la
société qui est la nôtre ou, qui sait ?, le seul hasard, ont fait
que la création a tardé et qu’elle devient discographique. Car
entre temps j’avais eu le bonheur de rencontrer Jacques Merrer à
Arras, toujours prêt à créer cette pièce qui lui est dédiée.
Comme
les cinq pièces qui ont précédemment porté ce titre, celle-ci est
un mini-concerto d’une quinzaine de minutes, dans la stricte
condition de toute pièce concertante, mais où je me suis gardé de
ne laisser place qu’à la virtuosité que sous-entend, depuis
toujours, ce genre musical. Le terme générique de
"Correspondances" répond simplement à cette intention.
Frédéric Berteletti, flûtiste et ostéopathe, est né dans une
famille de mélomanes amoureux des Arts. Pianiste dans son jeune
âge, il suit parallèlement des études de percussion avant de se
découvrir une passion pour la flûte traversière à l’aube de ses 17
ans. Initié par Philippe Bernold puis Michel Moragues, il est issu
de la classe du maître Maxence Larrieu au Conservatoire National
Supérieur de Musique de Lyon d’où il sort diplômé en 1994. Il est
depuis 2002 professeur de flûte au Conservatoire à Rayonnement
Régional de Lyon. Il n’a cependant jamais cessé de se produire
dans Nicolas Prost se plaît à associer musiques classiques et
contemporaines à l’improvisation, la voix, le geste et
l’électronique. En tant que concertiste, il joue des concertos
avec les plus grands orchestres (l'Orchestre Philharmonique de
Strasbourg, Orchestre du Capitole de Toulouse, Ausburg Camerata,
London European Camerata, Bangkok, Montreal, l'Orchestre de la
Suisse-Romande etc.). Saxophoniste solo de l'Orchestre des
Concerts Lamoureux, il se produit comme chambriste sur les scènes
internationales au sein des Ensembles Variances et Saxiana. Une
riche discographie se voit Né en Belgique en 1999, Guillaume Lachambre débuta les études de cor d’harmonie à l’âge de 6 ans dans la classe de Christian Durieux à l’académie de Gosselies. L’année suivante, il intégra l’ensemble instrumental de la ville de Thuin placé sous la baguette de son professeur. Cette expérience déterminante marqua la première étape d’un riche parcours musical : il participe régulièrement à des master-classes données par des musiciens professionnels jouissant d’une renommée internationale (André Cazalet, Javier Bonet, Marie-Luise Neunecker, Froydis Ree Wekre, Christian Lampert, David Guerrier, Jocelyn Willem, Bruno Schneider...), et donne des concerts en Belgique et en France, à l’occasion desquels il met en avant le répertoire classique et contemporain du cor. En parallèle, Guillaume effectue depuis 2018 des études de droit dans des universités parisiennes réputées. Sylvain Durantel a étudié l’alto avec Françoise Gnéri et Bruno Pasquier au CNSM de Paris, où il obtient les 1er Prix d’alto, de quatuor à cordes et de musique de chambre avant d’effectuer un cycle de Perfectionnement. Membre de l’Ensemble Monsolo (quatuor avec piano) et du Quatuor Alérion, il a effectué des remplacements dans de nombreux orchestres français, avant d’être nommé alto solo de l’Orchestre de Douai-Hauts de France, puis second soliste de l'Orchestre de l’Opéra National de Lorraine. Il a aussi participé à de nombreux enregistrements de disques consacrés à Onslow, Bach, Preschez... Violoncelliste né en 1972 au Vietnam, Éric-Maria Couturier obtient les plus hautes distinctions durant ses études dans la classe de Roland Pidoux, au Conservatoire Supérieur de Paris où il est aujourd’hui professeur assistant. Artiste éclectique, passionné par tous les styles de musiques, Éric-Maria Couturier, soliste de l’Ensemble intercontemporain, a collaboré avec les chefs d’orchestre Boulez, Sawallisch, Solti, Giulini, les compositeurs Kurtag, Eötvös, Merlin, Fujikura, Saraariaho, Kurtág, Guérinel, Robin, les pianistes Mauricio Pollini et Martha Argerich. Il est membre du Trio Talweg. Diplômé des conservatoires régionaux de Tours, Boulogne-
Billancourt et Saint-Maur-des-Fossés, puis du CNSMD de Paris,
Jean-Louis Roblin aborde un répertoire s’étendant de la
Renaissance à la création contemporaine, par la pratique du piano,
de l’orgue et du clavecin. Il a enregistré l’œuvre complète pour
piano de Lucien Guérinel.
Depuis 2000, il est chef de chant au CRR
de Saint-Maur-des- Fossés et depuis 2022, il y enseigne
l’accompagnement au piano. Après avoir suivi une formation d'art dramatique au Conservatoire
du Xème arrondissement de Paris et à l'Esad ( Ecole Supérieure
d'Art Dramatique de Paris ), Jean-Jacques Boutin joue différents
auteurs classiques ( Molière, Marivaux, Claudel, Guitry, Tchekhov,
Beaumarchais) à Paris et en tournées. Il joue également dans les
CDN de Paris, Orléans et Bordeaux. Il suit aussi une formation en
chant lyrique, en danse classique, danse baroque et escrime
artistique. Par ailleurs Jean-JacquesBoutin est animateur Théâtre
pour adultes dans les CPA (Centres Paris Anim.). Créé en 2012 au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Lyon, le Quatuor Fenris est lauréat du concours Tremplin de la Philharmonie de Paris en 2016, ainsi que du concours international AEMC en Italie. Accordant une grande importance à la transmission auprès de toutes les générations, les quatre musiciens collaborent régulièrement sur des projets en écoles primaires et proposent des animations lors de festivals. Le Quatuor Fenris s’est déjà produit dans de nombreux festivals et salles comme Arpèges en Gascogne, Les chapelles Royans-Vercor, Sanary en Musique, Musique en l’Ile, Écoute la Nature, Mécénat Société Générale (château de Pierreclos), Université Musicale Hourtin Médoc, École Centrale Lyon, Goethe Institut Lyon, Prieuré de Chirens ou encore la prestigieuse grande salle de la Philharmonie de Paris. Jacques MERRER, soliste clarinette mi bémol à l’Orchestre
National de Lille pendant plus de quarante ans, a voyagé dans de
nombreux pays et s’est produit dans les salles les plus
prestigieuses. Titulaire du CA de clarinette, il est l'auteur de
plusieurs ouvrages pédagogiques et a enseigné au
Conservatoire
d'Arras. Remarqué par des compositeurs qui lui
dédient des œuvres,
il enrichit le répertoire de la clarinette par
de fréquentes créations
mondiales : récitals et master-classes en
France, Russie, Mexique...
.Il est fondateur du Trio Arcade avec
lequel il a enregistré plusieurs
CD. Son activité principale se
concentre désormais sur la collection
qui lui a été confiée aux
Editions I.M.D. . Il recherche sans cesse de
nouveaux talents
parmi les compositeurs actuels tout en publiant dix
volumes de
traits d’orchestre pour la clarinette mi bémol (répertoire
complet).
|
||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||