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Lühl-Dolgorukiy Vol. XI
Ce disque est le onzième volume des seize CD
prévus jusqu’à présent pour l’intégrale des œuvres pour piano seul
de Lühl. Il rassemble les premières œuvres (dans la suite
chronologique des premiers CD), écrites juste après la fin de sa
formation au Conservatoire National de Paris. Lühl compose à la
table et n’a pas besoin de support instrumental pour se retrouver
dans son monde msical. Cependant, pianiste, il ne peut s'empêcher
de répéter certains passages pour commencer à les travailler au
clavier. Après huit ans d’études d’harmonie et de contrepoint, son
travail est abouti. Ainsi avait-il déjà pensé, enfant, à composer
sans relâche pour apprendre, mais pour plus tard, une fois qu’il
aurait acquis les outils nécessaires, "ne plus faire de fautes
d’écriture et de structure ni d’étourderies de jeunesse", puis à
remanier toutes ses oeuvres de jeunesse pour les raccorder avec
les oeuvres dites "correctes". Ainsi, il réalisa son projet sur
des années, revisitant pièces pour piano, musique de chambre et
symphonies en les réécrivant entièrement et ne gardant que le
thème principal de manière à constituer à travers son catalogue,
une unité, une cohésion stylistique et musicale. Chaque dernière
pièce s’inspire de la précédente, créant ainsi un fil conducteur
au travers de son oeuvre.
Son catalogue est considérable et regroupe déjà près de 330 opus
(LWV = Lühl-Werke- Verzeichnis, "catalogue des œuvres de Lühl "),
dont dix symphonies, quatre concertos pour piano, diverses pièces
pour soliste et orchestre, des poèmes symphoniques, de la musique
de chambre... et pas moins de 220 pièces pour piano. Son opéra
Unvergessen (Inoubliable) en trois actes sur un drame historique a
été créé en janvier 2004 à Bolzano, capitale du Tyrol du Sud
italien (10 représentations).
L’Association Vauban lui a commandé une série d’œuvres
commémoratives pour célébrer l’année des 300 ans de la mort du
Maréchal en 2007 : un requiem In memoriam Vauban, le poème
symphonique La Chamade sur l’ouvrage Traité d’attaque des places
en douze temps, une symphonie de chambre pour orchestre à cordes,
un quatuor à cordes, illustrant des lettres originales de Vauban,
une Suite Royale pour corde ou flûte seule.
Lühl reste un compositeur foncièrement classique, suivant la
tradition des contemporains de Brahms, Tchaïkovski, Rachmaninoff
ou Scriabine. Fortement attaché à la symbolique, ses pièces libres
portent souvent des titres énigmatiques et méditatifs. Lühl est un
"international", se sentant, peut-être par ses origines
familiales, artistiquement slave et germanique. Outre des
transcriptions et des pièces individuelles, son catalogue pour
piano seul comporte quatorze sonates, quinze ballades, une
trentaine de moments musicaux, une trentaine de préludes, des
valses, des études et des cycles d’œuvres. Pendant des années, il
a préparé en tant que pianiste l’intégrale des oeuvres d'Alexandre
Scriabine. Ensuite, c’est à Serge Rachmaninov qu’il dédie son
engagement pianistique avec toute son énergie en cherchant des
œuvres nouvelles et inédites. Lühl-Dolgorukiy est un artiste
complet. Grand amateur d’Art Nouveau, de peintres impressionnistes
et d’architecture de la Renaissance italienne, il est également
ébéniste, auquarelliste, scénariste et réalisateur ainsi qu’auteur
de nombreuses œuvres littéraires en trois langues dans les
thématiques les plus diverses (essais, romans à caractère
historique, philosophique, futuriste ou dramatique, recueils de
poésies, ouvrages scientifiques musicologiques, nouvelles...). Il
travaille en collaboration avec les éditions phonographiques
POLYMNIE pour l’intégrale de l’enregistrement de ses œuvres.
Elena Ossipova
Tarentelle LWV 161
Cette courte pièce introductive fut composée le 28 avril 2010 et
retranscrit parfaitement le rythme effréné de la danse italienne
du XIXème siècle.
4 Préludes LWV 163
S’en suivent ces quatre petites pièces contrastées, composées
entre le 4 et le 20 juin de la même année. Le deuxième prélude fut
plus tard repris dans une transcription – transposée d’un demi-ton
– pour alto et piano, l’intitulant "mouvement perpétuel" LWV 232
(disponible chez Polymnie sous la référence POL
205 128).
Interlude LWV 165
Le 21 juin 2010, Lühl écrivit ce feuillet d’album "sur un coin de
table", pratiquement entre deux rendez-vous, se sentant obligé de
noter cette idée originale avant de l’oublier.
"Liebeswut " LWV 166
La "rage d’aimer", comme on pourrait le traduire en français, est
un titre évoquant bien l’idée de cette étude pour piano, courte,
certes, mais d’une intensité redoutable ! Elle fut écrite en
Allemagne entre le 8 et le 9 juillet 2010.
"Wehmut" LWV 167
Pratiquement en parallèle avec la pièce précédente (les numéros
d’opus et les dates de composition, pour celle-ci le 3 juillet, se
croisent), Lühl continue sur sa voie estivale des pièces de
caractère.
"Mehr Licht" LWV 177
Quelques mois s'écoulent avant de composer cette œuvre lente et
méditative, en hommage aux dernières paroles de Goethe qui, selon
la légende, se serait plaint sur son lit de mort qu’il voulait
"plus de lumière". L’oeuvre vit, elle, le jour le 17 octobre 2010.
2 Stimmungsbilder LWV 179
Ces deux courtes pièces de salon, une valse intitulée Erwachen
("réveil ") du 8 novembre 2010, et Rondo académique du 16 novembre
de la même année, font partie des nombreuses petites pièces
d’agrément que Lühl composa en cette fin d’année.
Polka de B.R. LWV 180
Franz Behr (1837-1989) fut compositeur très prolifique, mais
complètement tombé dans l’oubli aujourd’hui. Il est l’auteur
d’innombrables polkas, gavottes et autres danses de salon pour
piano. Très populaire de son temps, son catalogue d’opus englobe
au moins 580 œuvres (mentionnant un opus 582 en dernière
découverte musicologique). Il composait également sous le
pseudonyme de G. Bachmann. Une seule pièce lui assurera cependant
une notoriété internationale, peut-être même à son insu ! Vassili
Rachmaninov, le père de Sergueï et pianiste amateur, jouait cette
Polka badine op.303 – aussi connue sous le nom de La Rieuse ou
encore Lachtäubchen et Scherzpolka tant et si bien que le thème
principal de cette pièce de salon demeura dans la mémoire de son
fils. Des années après, l’auteur du fameux Prélude en ut dièse
mineur op.3 n°2 reprit cette polka et la transforma en une
gigantesque périphrase virtuose en mentionnant sur le titre les
initiales de V.R., conformes à Vassili Rachmaninov. Cependant,
Rachmaninov n’arrangea que la première partie de la pièce de Behr
et laissa la partie centrale inexploitée. Pour la Polka de B.R.
(en clin d’œil au surnom donné à la version de Rachmaninov et au
résultat phonétique de l’enchaînement des deux consonnes, donnant
le nom de Behr), Lühl respecta le rapport tonal des deux parties
originales de la partition de Behr (fa et si b majeur) et
s’associa à la version de Rachmaninov en créant une continuité
stylistique (la b Majeur pour Rachmninov et ré b Majeur pour la
nouvelle paraphrase), en y ajoutant volontairement quelques clins
d’œil propres aux formules pianistiques de Rachmaninov, de manière
à donner l’illusion que l’ensemble a été composé par la même
personne. Les trois œuvres comparatives se retrouvent dans le
disque d’œuvres de Rachmaninov chez Polymnie sous la référence POL
150 293.
Konzeretüde LWV 181
Cette étude de concert rappelle quelque peu, dans le contexte de
sa virtuosité et de son brio pianistique, les Etudes de virtuosité
op.72 de Moritz Mozskowski ; l’indication de tempo sur la
partition, presto brillante, parle d’elle-même. Elle fut écrite le
20 janvier 2011.
Moment musical LWV 183
Le 5-6 février 2011, Lühl entreprit la composition de cette pièce
tourbillonnante ; écrite très vite, elle fut plus tard sujette à
quelques corrections, faute d’avoir pu peaufiner les détails de la
partition dès son premier jet.
Valse LWV 186
This little piece was written on March 16, 2011, number eleven
from currently 26 waltzes featuring the artist's composition
catalogue.
Ballade n°9 LWV 187
L’auteur lui-même ne s’en rappellait pas, mais en regardant le
manuscrit pour noter quelques éléments sur cette pièce, il
s’aperçut qu’il l’écrivit...en une seule journée – le 27 mars
2011. L’écoute de cette œuvre de 5 pages fera comprendre à
l’auditeur pourquoi Lühl était si étonné d’avoir couché toute
cette musique sur papier en un temps record !
Valse-Mazurka LWV 190
Le 6 juin 2011, Lühl s’offrit un petit cadeau en composant cette
courte pièce élégante sans prétention.
Sonate n° 7 LWV 191
Cette œuvre, composée entre le 10 et le 14 juin 2011, fut plus
tard sujette à de nombreux arrangements ; d’abord, sa teneur
orchestrale et son volume sonore donnaient envie d’entendre plus
d’instruments à la place du piano solo, ce qui suggéra l’idée à
Lühl de l’incorporer dans son Troisième concerto pour piano LWV
188 qu’il était en train d’écrire en parallèle. Puis, fidèle à la
tradition, il en fit une version pour deux pianos pour
l’enregistrer dans l’intégrale de ses compositions pour cette
formation (POL 120 132).
Moment musical "Waldesrauschen" LWV 192
La dernière œuvre de ce disque, composée le 24 juin 2011, porte un
titre évocateur de l’ambiance qui s’en dégage ("bruissement de la
forêt ", qui ne sonne pas du tout en français !).
This recording is the
sixteenth volume of at least sixteen CDs planned as Lühl’s
complete works for piano solo. This is “a moment of great
happiness in my life”, he says, although sought after by
everybody, and he lacks time for himself and composing.
Lühl
composes while sitting at the table and does not need any
instrumental support to find harmony, sounds and rhythms because
he hears them in his head. However, as a pianist he cannot
resist playing certain passages he has just written just for
pure digital pleasure and satisfaction. He has never changed his
way of working. After ten years of studies in harmony and
conterpoint, his training was complete. Since childhood, he
always knew he would spend every moment composing once he
acquired the necessary tools to do so. And so, he completed his
project over the years revisiting his piano pieces, chamber
music and symphonies by rewriting them entirely and only
preserving the main thematic elements, so as to create unity
with stylistic and musical cohesion throughout his catalogue.
At the same time, he continues to compose new pieces. Each
future work is inspired by the previous one, creating the thread
that runs though time and space in his music. Each written piece
is a witness, a page from a diary to be decoded by the listener.
Lühl composes directly on paper without any drafts. His
intellectual work goes like Arnold Schönberg wrote : "the music
runs through his head while walking or giving class, or even
riding his bicycle...!" And often in addition to the work, “the
inspiration comes while writing”. Once a musical sequence is
clear in his head he only has to write it down. He works very
quickly and his catalogue is quite large given his young age and
already includes 310 opuses (LWV= Lühl-Werke-Verzeichnis, in
English ‘Lühl’s composition catalogue’), comprising ten
symphonies, four piano concertos, various pieces for solo and
orchestra, symphonic poems, chamber music, ... and at least 240
pieces for piano. His opera “Unvergessen” (“Unforgotten”) in
three acts based on a historical drama was performed ten times
in January 2004 in Bolzano, the Tyrolean capital of Northern
Italy.
Several years ago, he started working with the “Vauban
Association” to compose commemorative works on the great French
Marshall de Vauban (1633-1707) for his tercentenary which was
celebrated in 2007. He was in charge of the musical part and
composed four great pieces: a string quartet, a Requiem in
memoriam Vauban, a symphonic poem entitled la Chamade for choir
and orchestra which illustrates Vauban’s essay on the attack and
defence of fortified citadels, and a suite for solo string
entitled Suite Royale (‘King Suite’) honoring the memory of
Louis XIV.
His pieces for piano are organized in cycles in accordance with
his desire for unity throughout his work. He refuses “unusual”
commissions (e.g. clarinet and flute, accordion and piano...),
and by definition, all that is not useful for his purposes. He
writes at the moment of inspiration and for stylistic unity.
Eventually, his ultimate goal is to leave to posterity a
cultural patrimony of quality as well as an entity which has
witnessed his artistic processes during these years of
creativity. Even in the choice of the nomenclatura, the
construction of the work and its topic, Lühl remains a classical
composer, following in the tradition of Brahms, Tchaikovsky or
young Rachmaninoff and Scriabin, avoiding therefore overly
extravagant experiments. Strongly attached to symbolism, his
free pieces often carry enigmatic and meditative titles. Having
finished a double training in piano and conducting at the
Conservatoire National de Paris in 1995, he never went back to
it as a teacher, as so many do. Lühl is an international
musician, but he also feels, because of his family roots,
closely connected to the Slavs and Germans. His music “lasts”,
takes time to expand during long progressions. “Every work is a
variation of the previous one with all its own innovations; the
entire work of an artist actually is just a variation, a
reflexion of his personality. [...] One has to find oneself
through Beauty which one has to seek and find as one’s own
Truth. It’s only like this that we can create our own style and
our own musical personality, by using reflexes to formulate that
which we like in our pieces. It’s in finding ourselves through
music that we are capable of moving the listener, this silent
judge who contributes to insuring a work’s perenity.”
Besides transcriptions and individual pieces, his catalogue for
piano alone includes ten sonatas, eleven ballads, thirty musical
moments and about forty preludes, waltzes, etudes and suites.
Today, he dedicates his piano activity to Serge Rachmaninoff
with all his energy, researching new and unedited works and
recording them for Polymnie.
Lühl is an accomplished
artist: an enthusiastic amateur of French Art Nouveau, the
impressionist painters and Italian Renaissance architecture. He
is also the author of several essays, short stories and novels
on philosophy, history, science-fiction as well as poetry and
scientific works on musicology. His recordings are available at
the music label POLYMNIE, for which he already recorded several
works of his own, conducting an orchestra for his Fifth Symphony
(POL 150 657), or playing the piano, and also seven CDs of piano
pieces by S. Rachmaninoff. He is planning to record his entire
work (about 55 CDs).
Tarantella
LWV 161
This short introductive piece was composed in April 2010 and
perfectly describes the style of the Italian 19th-century dance.
4 Preludes LWV 163
Shortly after, Lühl composed these four contrasted pieces,
composed between June 4th and 20th. The second prelude was later
on reused in a transcription for viola and piano he then
entitled “perpettum mobile LWV 232” (Polymnie POL
205 128).
Interlude LWV 165
On June 21st 2010, Lühl wrote this short album leaf in only a
few hours to make sure he would not forget the idea!
"Liebeswut" LWV 166
« The rage of Love », as one could translate it in English, is a
rather accurate title referring to the work’s intense and
passionate musical atmosphere. It was composed in Germany
between July 8th and 9th.
"Wehmut" LWV 167
In parallel of the previous work – the opus numbers and
composition dates (this one on July 3rd) can appear to be
confusing -, Lühl continued to follow his free inspiration with
another individual album leaf.
"Mehr Licht " LWV 177
A few months passed until Lühl composes this slow and meditative
piece, a tribute to Goethe’s last words, “more light”; legend
has it that the famous German author complained about the light
in his study while he was lying on his dying bed. This works saw
its own light on October 17th, 2010.
2 « Stimmungsbilder LWV 179
Two short pieces follow the previous one, the first one being a
waltz (“awakening”) from November 8th, 2010, and an academic
rondo on November 16th, two of the numerous pieces Lühl managed
to compose at the end of this long and productive year.
Polka de B.R. LWV 180
Franz Behr (1837-1989) was a very prolific, but minor German
composer of songs and salon pieces for piano. He was rather
popular in his time, and many of his works were published (his
opus numbers reached at least 582 pieces). He also used the
artistic pseudonym G. Bachmann for other works such as Marche
bulgare, Succès-mazurka, Collier de rubis, Paris-valse, Gavotte
duchesse, Floréal mazurka...However, the only piece that appears
in the modern-day repertoire is Lachtäubchen, otherwise known as
Scherzpolka or polka badine in F Major, op.303 – and even there,
essentially in the form of a virtuoso transcription by Sergei
Rachmaninoff, which he himself entitled polka de W.R. The piece
was a favorite of Rachmanioff’s father Wassili, an amateur
pianist (the initials “W.R.” in the title refer to his father’s
initials), but it is not known whether Rachmaninoff was aware
about this polka’s true author’s name. Behr was given no mention
in the published edition of Polka de W.R., and it was
universally believed to be an original work by Rachmaninoff
until when the true author of this charming melody was finally
revealed. The piece is now generally listed as being by
“Behr/Rachmaninoff” or “Behr, Arr. Rachmaninoff”. Rachmaninoff
only arranged the first part of Behr’s piece and left the main
central part untouched. Lühl wanted to enhance the central
missing part of Rachmaninoff’s legacy. As for the title he used
to name his piece, B.R. is simply a phonetic pun standing for
Behr, which sounds almost the same when pronounced quickly; the
work was composed on December 16th/21st and it respects the
tonal connection between the two original parts of Behr’s
composition (F and B flat Major), therefore connecting it now to
Rachmaninoff’s original A flat Major by writing his paraphrase
of the central element in D flat Major; this is to give the
illusion that the concept was composed by the same person. A
parallel of these three works can be found in Lühl’s recording
of works by Rachmaninoff (POL
150 293).
Konzeretüde LWV 181
This virtuoso concert study, more a composition challenge than
an actual etude to strengthen a pianist’s fingers (!), reminds
one of Moritz Mozskowski’s 15 etudes op.72; the tempo, however,
presto brillante, can dispense with additional comments on the
work’s atmosphere and complexity. It was written on January
20th, 2011.
Moment musical LWV 183
On February 5-6th, 2011, Lühl composed this pianistic
“whirlpool” – very quickly, indeed, which was later on subject
to a few modifications due to the sloppiness of the moment when
he first composed the piece.
Valse LWV 186
Cette petite pièce de salon fut écrite le 16 mars 2011, la
onzième sur actuellement 26 pièces similaire figurant de le
répertoire de composition de l'artiste".
Ballad n°9 LWV 187
When it was time to work on the present CD’s booklet, the
composer was amazed to realize how fast he wrote this 5-page
piece: in only a single day, on March 27th, 2011!
Valse-Mazurka LWV 190
One month later, on June 6th, Lühl offered himself a little
“composition bonus” with this short, though elegant composition.
Sonata # 7 LWV 191
This work, composed between June 10th and 14th, 2011, was later
on subject to various arrangements and adaptations; first of
all, the work’s sound mass and balance called out for more
volume than just a single piano which made him use it for the
finale of his third piano concerto, on which at that time he was
also working in parallel. Then, he adapted this last version for
piano and orchestra for two pianos in order to be able to insert
it in his double album for two pianos (POL
120 132).
Moment musical
"Waldesrauschen"" LWV 192
“Forest whisper” could be the adequate title in English written
on June 24th, 2011, but the German title, he thought, sounds
much better to recall the keyboard’s fluid motion and the
harmonic progressions throughout the work.
Lühl-Dolgorukiy
travaille en collaboration avec les éditions phonographiques
Polymnie pour l’intégrale de l’enregistrement de ses œuvres.
Sont déjà disponibles ses quatre premiers Quatuors à cordes (POL
480 243 et POL 480 364), le Requiem Vauban (POL 790 344), sa
cinquième Symphonie sous sa direction (POL 990 361) et de
nombreux CD Rachmaninoff, dont le deuxième Concerto pour piano
op. 18 et la Rhapsodie sur un thème de Paganini dans une
réduction pour deux pianos de l’auteur. Notons aussi un travail
considérable avec l'édition des oeuvres de John Williams Star
Wars, (POL 151 686) Harry Potter, (POL 105 109) Jurassic Park,
(POL 108 115).....d’autres albums sont en préparation.
Lühl's
recordings are available at the music label Polymnie, for which
he already recorded several works of his own, conducting an
orchestra for his Fifth Symphony (POL 990 361), or playing the
piano, and more recently a CD of piano pieces by S. Rachmaninoff
and the Rhapsody on a theme by Paganini as well as the Second
piano concerto op. 18 (POL 150 865), also several CD by John
Willams, Star Wars, (POL 151 686) Harry Potter, (POL 105 109)
Jurassic Park, (POL 108 115).. Lühl is planning to record his
entire work (about 50 CDs).
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