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JURASSIC PARK Pour deux pianos
Extrait d’une entrevue avec John Williams (tirée de Total Film
Magazine 1997):
"Vous avez composé des centaines d’heures de musique dignes d’être
illustrées en film ; d’où vous viennent toutes ces idées ? John
Williams : Ecrire une pièce musicale est comme sculpter une œuvre
plastique : prenez quatre ou cinq notes, vous en ôtez une et en
déplacez une autre, vous changez encore tel ou tel aspect et
finalement, comme dirait le sculpteur, "tout est contenu dans ce
rocher, c’est à nous d’en extraire ce que l’on veut ". Une
histoire illustre bien cela. Paul Hindemith, compositeur allemand,
fut un jour nommé professeur de composition à l’Université de
Yale, et il refusa ce poste prestigieux ; peu après, lorsqu’ils
lui proposèrent un poste de professeur de théorie musicale, il
accepta...Tout le monde voulut savoir pourquoi il avait opté pour
ce choix. Il répondit simplement qu’il se sentait capable
d’enseigner la théorie de la musique, mais que seul Dieu pouvait
transmettre la composition. [...]
A propos de La Liste de Schindler, avez-vous écrit cette musique
en même temps que celle de Jurassic Park ? John Williams : Les
deux bandes sonores sont en effet séparées de quelques mois
seulement. Jurassic Park fut une commande que j’avais reçue au
printemps et j’ai composé Schindler à Tanglewood pendant l’été
tout en dirigeant le Boston Pops. J’adore cette partition [de
Schindler] pour plusieurs raisons, notamment pour le fait qu’elle
présente un contraste absolu avec celle qui illustre un film avec
des dinosaures que je venais d’orchestrer pendant des semaines
auparavant. Le plus gros problème d’Hollywood et de l’industrie
cinématographique anglophone est que nous recevons tous un label.
Celui qui réalise des comédies devra certainement passer le reste
de sa carrière à écrire des comédies. C’était pour moi une
opportunité musicale exceptionnelle, car le plan de travail était
fondamentalement différent entre les deux films. La musique de
Jurassic Park dure une heure et demi, 90 minutes d’action et
d’illustration sonore massive et impressionnante qui doivent
souligner l’ambiance que dégagent ces créatures. Le contraste est
total avec Schindler, un grand honneur pour moi de réaliser ces
deux musiques si différentes.
Lors de sa sortie en 1993, le film
révolutionnaire de Steven Spielberg grimpa au box-office de façon
vertigineuse en à peine deux semaines, récoltant près de 900
millions de dollars. Ce douzième projet commun avec Williams
marqua une collaboration qui durera plus de 40 ans, à commencer
par Les Dents de la Mer (1975). Williams entama la composition de
l’œuvre en février 1993 dans le Skywalker Ranch de George Lucas à
Nicasio en Californie.
John Neufeld, Alexander Courage et Conrad Pope commencèrent à
compléter l’orchestration du canevas de Williams, présenté comme à
son habitude sous forme de conducteur à huit portées notant
l’essentiel des timbres orchestraux, pendant que le film
commençait déjà à être monté. Cependant, c’est John Neufeld qui
réalisa la plus grande partie de l’orchestration, ne laissant que
5 pièces à ses collègues. Bientôt, le manuscrit fut terminé et
enregistré par le Boston Pops Orchestra le 20 mai 1993 (de 1980 à
1993, Williams avait succédé à Arthur Fiedler à la tête de la
direction artistique de cet orchestre) pour MCA Records. Le disque
de 60 minutes, produit par le compositeur, comprend la majeure
partie des plus grands moments de la partition finale, mais nombre
d’entre eux furent assemblés pour ne faire qu’une seule pièce plus
longue. En outre, Spielberg décida d’effectuer de nombreux
changements de "dernière minute" dans l’ordre chronologique du
film, ce qui ne permettait plus d’adapter la partition aux
nouvelles séquences visuelles. La musique de fin fut donc
charcutée, remixée et mélangée dans un ordre différent de la
conception musicale d’origine. Cependant, cette démarche pouvant
paraître frustrante n’est malheureusement pas chose rare parmi les
réalisateurs et c’est pour cela que plusieurs passages musicaux
furent simplement supprimés de la bande originale définitive.
La partition
La partition est écrite pour grand orchestre, incluant une grande
variété de percussions, deux harpes, des cors baryton et un chœur
mixte chantant sans paroles. Certains passages requièrent des
percussions inhabituelles (shakuhachi et hautbois piccolo en mi).
Elle contient également quelques passages de célesta solo
(Remembering Petticoat Lane), qui contribuent au caractère magique
que l’auteur, Michael Crichton, a créé dans son opus. Deux thèmes
principaux accompagnent l’auditoire durant tout le film : le thème
du parc, lent et majestueux, joué aux cordes pour la première fois
dans la partition, et l’ouverture du parc, une fanfare éclatante
interprétée par les trompettes. Un troisième motif de quatre notes
dépeint la présence des dinosaures carnivores, faisant surface
dans les scènes d’angoisse et d’action. En mars 2007, Lühl reçut
un facsimile du manuscrit complet de Williams et il transcrivit
aussitôt cette partition complexe le plus fidèlement possible pour
deux pianos. Il avait déjà travaillé sur différentes partitions de
Williams depuis 2005, et quelques mois plus tard, ce monstre
pianistique de 154 pages vit enfin le jour !
Extrait d’une entrevue radiophonique avec E-F.
Lühl (2015) :
Après avoir déjà enregistré les pages les plus difficiles des
œuvres majoritairement inconnues de Rachmaninov, de vos propres
pièces et d’autres compositeurs classiques, qu’espérez-vous
atteindre avec ce nouveau défi entièrement réalisé en re-recording
? E-F. Lühl : Heureusement, toutes mes années d’études musicales
m’ont appris qu’au bout du compte, rien n’est véritablement
difficile à réaliser, mais que tout n’est qu’une question de temps
pour atteindre son but. Pour moi, les "défis", comme on les
appelle, ne font qu’augmenter cette aventure, mais elles ne la
rendent pas plus difficile ni encore moins accessibles. J’ai
entamé cette collaboration fructueuse avec Williams depuis 2005 en
transcrivant la majeure partie de ses plus grands thèmes
hollywoodiens pour piano seul et deux pianos. Au bout de près de
70 pièces et plus de 1200 pages de musique, j’ai pensé qu’il était
temps de contribuer à l’œuvre de Williams en enregistrant mon
travail pour le public. Nous avons bien sûr commencé avec Star
Wars en 2013 et continué avec Harry Potter en 2015 – seuls les
trois premiers films furent orchestrés par Williams ; aujourd’hui,
c’est au tour de Jurassic Park. C’est un projet bien plus
ambitieux que les deux précédents, car j’enregistre seul. J’ai par
conséquent deux fois plus de travail que pour un enregistrement
traditionnel, mais le résultat final est bien plus homogène
qu’avec un autre partenaire. Je sais exactement ce qu’il faut
réaliser pour obtenir tel ou tel but sonore et ne perds pas de
temps à expliquer mes intentions aux autres. J'évite ainsi les
répétitions avec un autre partenaire, qui, lui, mettrait plus de
temps que moi à ajuster son jeu de pianiste classique au style de
la musique de film et d’une partition qu’il découvre. En raison de
la difficulté extrême du manuscrit, j’ai vite appris que
malheureusement, beaucoup de mes collègues ne se sentaient pas en
mesure d’accepter ce défi. J’avais déjà fait des tests seul pour
le disque Harry Potter, enregistré en 2014. Les résultats étaient
surprenants de qualité et c’est ainsi que j’ai décidé de m’atteler
à un disque entièrement réalisé en studio à deux pianos, jouant
seul ! C’est alors que j’ai réellement eu l’impression d’être
pianiste !
Quelle est votre recette secrète pour recréer une telle atmosphère
symphonique à "seulement" deux pianos ?
E-F. Lühl : Premièrement, il faut travailler sur la transcription
en soi en adaptant la partition d’orchestre pour deux pianos. Une
fois ce travail terminé, je regarde le film une ou deux fois en
tant que "professionnel", c’est-à-dire que je ne vais pas
apprécier la dramaturgie du film, mais j’écoute et adapte les
tempi originaux utilisés dans le film en les notant sur ma
partition à deux pianos pour ensuite me rapprocher le plus
possible des intentions musicales de tempo et de dynamique du
compositeur. Ensuite, je vérifie ma partition et corrige les
"coquilles" qui se seraient glissées pendant la phase de
transcription et compare les endroits du film qui ont été
sectionnés et remixés avec la partition originale complète et
prévue comme telle. C’est à ce moment même que j’ai compris à quel
point la musique originale de Williams avait été charcutée,
surtout lors des scènes finales. En tant que compositeur, je
trouve cela profondément irrespectueux de la part d’un
réalisateur, car le compositeur voit sa conception artistique
morcelée et détruite au profit d’une chronologie essentiellement
visuelle. C’est pour moi un peu comme si la Cinquième Symphonie de
Beethoven était réduite à une pièce de 10 minutes pour aller avec
des images d’un documentaire !
Après cela, je passe à la phase opérative de mon travail, l’étude
pianistique de la partition. Je travaille les deux parties de
pianos séparément et homogénéise les tempi pour les deux parties
en utilisant un claquement de métronome dans des oreillettes. Ceci
me permet de me raccrocher au tempo final une fois qu’arrive la
phase de montage. Le travail de montage est plus délicat lorsqu’il
s’agit de jouer une mesure accélérée ou ralentie, car je dois
régler le métronome temps par temps pour simuler une variation de
mouvement naturelle et donc, je dois ensuite monter temps par
temps pour les deux pianos avant de les superposer. Pendant la
phase d’enregistrement, je dois toujours pouvoir entendre la
partie manquante de l’autre piano pour doser mon interprétation en
fonction du résultat final et faire les balances des plans sonores
pendant la phase d’enregistrement et non au mixage final, ce qui
fait gagner un temps considérable à l’ingénieur du son.
L’équilibre des plans doit être parfait pour simuler la présence
d’un appareil orchestral. Enfin, le tout est enregistré séparément
partie par partie, parfois sur des pianos de marques différentes
pour simuler l’illusion de deux interprètes distincts. C’est un
peu comme si un acteur récitait derrière un écran vert au lieu
d’un décor réel : l’acteur sait exactement ce qu’il a derrière
lui, mais physiquement, il n’y a rien du tout ! Si
l’enregistrement est trop long et doit être reconduit à une date
ultérieure, nous photographions les positions des micros pour
pouvoir reprendre plus tard avec le même son. Pendant la phase
finale de montage technique, les deux parties sont d’abord montées
séparément, puis superposées au "millimètre" près en synchronisant
le tout de manière "organique", c’est-à-dire qu’il ne faut pas que
l’enregistrement paraisse trop parfait pour simuler du "direct".
Ceci demande beaucoup de patience, car même soutenu par le
métronome pendant l’enregistrement, les décalages sont extrêmement
nombreux et il est physiquement impossible d’être aussi précis en
direct. C’est pour cela que chaque mesure doit être ajustée à la
précédente pour
créer l’illusion d’un discours fluide et naturel.
JURASSIC PARK
Two Pianos Extract from an Interview with John Williams (from
Total Film Magazine 1997) :
You've composed hundreds of hours' worth of film music; where do
you get the ideas? John Williams : Writing a tune is like
sculpting. You get four or five notes, you take one out and move
one around, and you do a bit more and eventually, as the sculptor
says, "In that rock there is a statue, we have to go find it".
There's a story that says it all. Paul Hindemith, the brilliant
German composer, was offered the chair at Yale University as the
Professor of Composition. He turned it down. Then they offered him
the chair of Professor of Music Theory, which he took. So they
asked him why, and he said, "I can teach music theory. But only
God teaches composition." [...]
You [just] mentioned Schindler: did you write the music at the
same time you scored Jurassic Park? John Williams : They were
separated by a couple of months. Jurassic was a spring assignment
and I composed Schindler at Tanglewood during the summer while
conducting the Boston Pops. I loved Schindler for many reasons,
not least of which was that it was an absolute contrast to what I
had been doing all spring. The biggest problem in Hollywood, and
the British film industry, is that you get typecast. If you do
comedies, then you can spend all your career doing nothing but
that. It was a fantastic opportunity for music, but the procedure
was so completely different. Jurassic Park has a 90-minute score.
It pumps away all the time. It's a rugged, noisy effort - a
massive job of symphonic cartooning. You have to match the
rhythmic gyrations of the dinosaurs and create this kind of funny
ballet. It couldn't be more different from Schindler's List, which
was a fantastic opportunity for music and a singular honor for me.
Upon its release in 1993, Steven Spielberg’s revolutionary motion
picture became the chart’s favorite within only a couple of weeks,
earning over nine hundred million Dollars at the box office. For
this twelfth project for which the composer had been working
together with Steven Spielberg – a lasting collaboration and
friendship for over 40 years, starting with Jaws in 1975 –,
Williams began writing the Jurassic Park score in 1993 at George
Lucas’ beautiful Skywalker Ranch in Nicasio, California. John
Neufeld, Alexander Courage and Conrad Pope started orchestrating
William’s already detailed musical 8-line canvas in parallel to
the film’s sound editing process. However, John Neufeld did most
of the job, leaving only 5 cues to his colleagues and soon the
manuscript score was completed and recorded by the Boston Pops
Orchestra on May 20, 1993 (from 1980 to 1993, Williams had
succeededArthur Fiedler as the Boston Pops Orchestra's Principal
Conductor) for MCA Records. The 60-minute album, produced by the
composer, includes most of the film’s major cues, but mostly they
were edited together into longer tracks, also featuring musical
material which in the end was taken out from the movie. In
addition to this, Spielberg made a lot of visual and screenplay
“last-minute” changes regarding the final action scenes, which
forced the original music to be cut into pieces, reedited and
shuffled in a different order than William’s original conception.
However, this frustrating move by the film director is nothing
uncommon in the movie business and so many musical passages were
taken out of the complete original soundtrack.
The score
The score uses a large orchestra that often includes a variety of
percussions, two harps, baritone horns, and also a choir which
sings without words. Some passages also call for unusual woodwinds
such as shakuhachi and E piccolo oboe. Several prominent celesta
solos (such as in "Remembering Petticoat Lane") add to the magic
world author Michael Crichton has created with his pioneering
novel. Two main themes accompany the audience throughout the
movie: the main film’s theme, a slow, reflective sequence played
by the strings, and the Park’s main ouverture, a smashing fanfare
played by the trumpets. A third dark 4-note motive depicts the
raptor’s presence in the film and mostly appears during scary and
action-loaded scenes.
In March 2007, Lühl received a facsimile of Williams’ manuscript
of the complete 90-minute very complex score and adapted his first
complete original soundtrack for two pianos. Before that, since
2005, he had only worked on separate works and symphonic suites
taken from the original movies scored by Williams. Within two
months only the transcription was finished, a 154-page monster
containing the entire symphonic score for four hands!
Extract from a radio interview with E-F. Lühl (2015) :
After having already recorded the most difficult miscellaneous
pieces by Rachmaninoff, your own works and many others, what is
your new challenge with the re-recording process? E-F. Lühl:
Thankfully, having studied music thoroughly showed me that nothing
really represents a challenge: it is just a matter of time until
the project comes to an end; to me, so-called “challenges” only
make the adventure more intriguing, but never more difficult.
Since 2006 I started this collaboration with Mr. Williams by
arranging his best scores for piano solo and two pianos, and after
about 70 pieces and over 1,200 pages of music, I thought this
might be a good opportunity to start recording my contribution to
Mr. Williams’ already very impressive catalogue. Obviously, we
started with Star Wars in 2013, continued with Harry Potter (the
three first films scored by Williams) and now, well, it’s Jurassic
Park’s turn for a more ambitious project which requires 2 CDs. As
for the re-recording project, I realized that, despite the fact
that it requires the double amount of work – by studying both
piano parts alone –, the final result is much more homogenous
because I know exactly what I want to create around the two
keyboards. Eventually, I also save a lot of time because I don’t
need extra rehearsals with my partner to adjust his work to the
original orchestral score he generally barely knows. Because of
the extreme difficulty of the piano score, I soon learnt that
unfortunately, many of my colleagues were not up to the task to
accept the challenge and record my faithful transcriptions. I
already made tests with Harry Potter, which we recorded in 2014;
the results were absolutely stunning and we decided to stick to
this process despite the huge double-shift I have to perform by
studying both piano parts. This is where I really have the
impression to be a pianist!
What is your secret recipe for creating such an atmosphere with
“only” two pianos? E-F. Lühl : First of course, I must work on the
transcription itself by adapting the orchestral score for two
pianos. Once this is done, I watch the movie a couple of times as
a professional – meaning not necessarily enjoying the thickening
plot, but listening to the musical tempi and write them down on my
two-piano score to get as close as possible to the original
orchestral part and Williams’ musical intentions. Then, I need to
check on the transcription errors which may have slipped in during
the adaptation process as well as the editing remix in the film
due to last-minute changes of the script. At this point, I
realized how much Williams’ original score had been altered, cut
and adapted for the screen! As a composer, it’s a shame to endure
this because you have conceived something coherent within your
music which has now been deleted for the sake of the plot; as if
Beethoven’s Fifth symphony were edited for a 10-minute piece of
music! After this, I get to the operating phase, the study of the
score itself as a pianist. I study part 1 and 2 separately and
adapt them both exactly to the final tempi by using a metronome
with headphones. This enables me to plug into e global beat which
will help synchronize the two piano parts in the editing process.
It requires much more time when it comes to slowing down or
accelerating the music in order to make it sound like a “live”
interpretation. I increase or lower the beat step by step and bar
by bar until I’ve reached the final dynamics. In the meantime, I
constantly need to hear the other piano’s missing part inside my
head for the general balance of both parts and make the final
version sound like an orchestra. Following this, we record each
part alone and separately on different pianos to make it sound
like two different persons. Think of it like acting in front of a
blue or green screen instead of the real decorum: the actor knows
precisely where he is and what’s behind him for the film during
his acting performance, but there is nothing there! If the
recording is too long, we must photograph the microphone’s exact
positions in order to put them back where they were when we resume
our recording session. During the editing process, both parts are
first cut separately, then superimposed and synchronized for a
final recording track. This requires a lot of work, since even
with the metronome’s help, it is impossible to perform that
accurately. Therefore, every single bar needs to be adjusted for a
perfect match of the two piano parts.
Lühl travaille en collaboration avec les éditions phonographique
Polymnie pour l’intégrale de l’enregistrement de ses œuvres. Sont
déjà disponibles ses quatre premiers Quatuors à cordes (POL 480
243 et POL 480 364), le Requiem Vauban (POL 790 344), sa cinquième
Symphonie sous sa direction (POL 990 361) et de nombreux CD
Rachmaninoff, dont le deuxième Concerto pour piano op. 18 et la
Rhapsodie sur un thème de Paganini dans une réduction pour deux
pianos de l’auteur. D’autres albums sont en préparation.
Lühl's recordings are available at the music label Polymnie, for
which he already recorded several works of his own, conducting an
orchestra for his Fifth Symphony (POL 990 361), or playing the
piano, and more recently a CD of piano pieces by S. Rachmaninoff
and the Rhapsody on a theme by Paganini as well as the Second
piano concerto op. 18 (POL 150 865). Lühl is planning to record
his entire work (about 50 CDs).
Lühl travaille en collaboration avec les éditions
phonographiques Polymnie pour l’intégrale de l’enregistrement de
ses œuvres. Sont déjà disponibles ses quatre premiers Quatuors à
cordes (POL 480 243 et POL 480 364), le Requiem Vauban (POL 790
344), sa cinquième Symphonie sous sa direction (POL 990 361) et de
nombreux CD Rachmaninoff, dont le deuxième Concerto pour piano op.
18 et la Rhapsodie sur un thème de Paganini dans une réduction
pour deux pianos de l’auteur. D’autres albums sont en préparation.
Lühl's recordings are available at the music label Polymnie, for
which he already recorded several works of his own, conducting an
orchestra for his Fifth Symphony (POL 990 361), or playing the
piano, and more recently a CD of piano pieces by S. Rachmaninoff
and the Rhapsody on a theme by Paganini as well as the Second
piano concerto op. 18 (POL 150 865). Lühl is planning to record
his entire work (about 50 CDs).
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