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Lühl-Dolgorukiy Vol. XVI
Ce disque est le seizième volume des seize CD
prévus pour l’intégrale des œuvres pour piano seul de Lühl. Il
rassemble les premières œuvres (dans la suite chronologique
directe des premiers CD), écrites juste après la fin de sa
formation au Conservatoire National de Paris. Lühl compose à la
table et n’a pas besoin de support instrumental pour se retrouver
dans son monde de sons et de rythmes. Cependant, pianiste, il ne
peut s'empêcher de répéter certains passages pour commencer à les
travailler au clavier. Après dix ans d’études d’harmonie et de
contrepoint, son travail est abouti. Ainsi avait-il déjà pensé,
enfant, à composer sans relâche pour apprendre, mais pour plus
tard, une fois qu’il aurait acquis les outils nécessaires, "ne
plus faire de fautes d’écriture et de structure ni d’étourderies
de jeunesse", puis à remanier toutes ses oeuvres de jeunesse pour
les raccorder avec les oeuvres dites "correctes". Ainsi, il
réalisa son projet sur des années, revisitant pièces pour piano,
musique de chambre et symphonies en les réécrivant entièrement et
ne gardant que le thème principal de manière à constituer à
travers son catalogue, une unité, une cohésion stylistique et
musicale. Chaque future oeuvre s’inspire de la précédente, créant
ainsi un fil conducteur.
Son catalogue est considérable et regroupe déjà près de 310 opus
(LWV = Lühl-Werke- Verzeichnis, "catalogue des œuvres de Lühl "),
dont dix symphonies, quatre concertos pour piano, diverses pièces
pour soliste et orchestre, des poèmes symphoniques, de la musique
de chambre... et pas moins de 190 pièces pour piano. Son opéra
Unvergessen (Inoubliable) en trois actes sur un drame historique a
été créé en janvier 2004 à Bolzano, capitale du Tyrol du Sud
italien (10 représentations).
L’Association Vauban lui a commandé une série d’œuvres
commémoratives pour célébrer l’année des 300 ans de la mort du
Maréchal en 2007 : un requiem In memoriam Vauban, le poème
symphonique La Chamade sur l’ouvrage Traité d’attaque des places
en douze temps, une symphonie de chambre pour orchestre à cordes,
un quatuor à cordes, illustrant des lettres originales de Vauban,
une Suite Royale pour corde ou flûte seule.
Lühl reste un compositeur foncièrement classique, suivant la
tradition des contemporains de Brahms, Tchaïkovski, Rachmaninoff
ou Scriabine. Fortement attaché à la symbolique, ses pièces libres
portent souvent des titres énigmatiques et méditatifs. Lühl est un
"international", se sentant, peut-être par ses origines
familiales, artistiquement slave et germanique. Outre des
transcriptions et des pièces individuelles, son catalogue pour
piano seul comporte neuf sonates, onze ballades, une trentaine de
moments musicaux, une trentaine de préludes, des valses, des
études et des cycles d’œuvres. Pendant des années, il a préparé en
tant que pianiste l’intégrale des oeuvres d'Alexandre Scriabine.
Ensuite, c’est à Serge Rachmaninov qu’il dédie son engagement
pianistique avec toute son énergie en cherchant des œuvres
nouvelles et inédites. Lühl-Dolgorukiy est un artiste complet.
Grand amateur d’Art Nouveau, de peinture impressionniste et
d’architecture de la Renaissance italienne, il est également
l’auteur de nombreuses œuvres littéraires en trois langues dans
les thématiques les plus diverses (essais, romans à caractère
historique, philosophique, futuriste ou dramatique, recueils de
poésies, ouvrages scientifiques musicologiques, nouvelles...). Il
travaille en collaboration avec les éditions phonographiques
POLYMNIE pour l’intégrale de l’enregistrement de ses œuvres.
Elena Ossipova
Tarentelle LWV 260
Composée entre le 26 et le 30 mars 2016, c’est la deuxième courte
pièce de caractère de son catalogue d’œuvres intitulée ainsi.
Ballade n°14 LWV 264
Cette œuvre fut composée du 9 au 12 octobre 2016. D'un souffle
épique dans ses deux thèmes, l’un chromatique, l’autre diatonique,
elle surprendra par l’originalité de sa forme-sonate avec une
partie de développement rapide et passionnée et une réexposition
tronquée terminant en apothéose finale.
Sonate n°12 LWV 266
Comme toutes ses sonates, celle-ci sera également écrite en un
seul mouvement – suffisamment difficile pour d’ailleurs se limiter
à un seul mouvement ! Son côté enjoué ternaire rappellera la
première sonate LWV 67 [POL 103 106], la
preuve que Lühl cherche toujours à rester fidèle à son style
esthétique d’origine. L’œuvre date du 20 janvier/2 février 2017.
" Evocation " LWV 268
La progression de ce morceau très contrapuntique et nostalgique,
composé en une seule journée (17 février 2017), fait perdre la
notion du temps en l'écoutant".
Valse LWV 269
Une petite pièce de salon datant du 20 avril 2017, sans
prétention, rajoutant une pierre à l’édifice de son cycle de
quelque 40 valses pour piano !
Deux pièces LWV 270
La berceuse, datant du 10 août 2017, est suivie d’une valse,
respectant le rapport entre les tonalités des deux morceaux. La
valse fut écrite plus tard, le 14 septembre de la même année.
Intermezzo LWV 271
Pièce bien plus élaborée dans sa structure et ses finesses
contrapuntiques que les précédentes œuvres, sa progression en
arche, culmine vers les deux tiers et diminue jusqu’à la toute fin
dans les graves. Le thème, initialement conçu plusieurs mois
auparavant, a mis du temps à pouvoir être écrit, faute de temps,
tout simplement. Il fut écrit entre le 19 et le 21 janvier 2018.
6 fugues en mineur LWV 272
Œuvre maîtresse de cet album, ce cycle de fugues, composé, comme
toujours, à la table, entre le 2 décembre 2017 et le 8 février
2018, fait ici référence à un autre cycle composé bien plus tôt,
les six préludes en mineur LWV 33 [POL 151 990]. En effet, il
complète la précédente série pour créer un nouveau cycle plus
élaboré de préludes ET fugues dans la même tonalité. Chaque couple
d’œuvres est écrit dans la même tonalité et utilise exactement le
même matériau thématique pour davantage contribuer à l’unité
stylistique de chaque volet. Il est pour cela recommandé d’écouter
les deux disques à la suite pour mieux se rendre compte à quel
point le compositeur a cherché à mettre l’accent sur ces détails.
La sixième fugue à deux sujets comporte une originalité
supplémentaire dans sa construction. L’auteur a pour cela écrit
une note en début de partition juste en-dessous du titre,
précisant que, en raison de sa grande longueur récapitulant tous
les thèmes des fugues précédentes, il l’a écrite de sorte à
pouvoir faire une coupure supprimant 5 pages sur 7 si le cycle des
fugues est combiné avec le cycle des préludes adéquats. Ceci
évitera de trop s’appesantir sur la dernière fugue finale en
conservant la courte durée de chaque pièce.
This recording is the
sixteenth volume of at least sixteen CDs planned as Lühl’s
complete works for piano solo. This is “a moment of great
happiness in my life”, he says, although sought after by
everybody, and he lacks time for himself and composing.
Lühl
composes while sitting at the table and does not need any
instrumental support to find harmony, sounds and rhythms because
he hears them in his head. However, as a pianist he cannot
resist playing certain passages he has just written just for
pure digital pleasure and satisfaction. He has never changed his
way of working. After ten years of studies in harmony and
conterpoint, his training was complete. Since childhood, he
always knew he would spend every moment composing once he
acquired the necessary tools to do so. And so, he completed his
project over the years revisiting his piano pieces, chamber
music and symphonies by rewriting them entirely and only
preserving the main thematic elements, so as to create unity
with stylistic and musical cohesion throughout his catalogue.
At the same time, he continues to compose new pieces. Each
future work is inspired by the previous one, creating the thread
that runs though time and space in his music. Each written piece
is a witness, a page from a diary to be decoded by the listener.
Lühl composes directly on paper without any drafts. His
intellectual work goes like Arnold Schönberg wrote : "the music
runs through his head while walking or giving class, or even
riding his bicycle...!" And often in addition to the work, “the
inspiration comes while writing”. Once a musical sequence is
clear in his head he only has to write it down. He works very
quickly and his catalogue is quite large given his young age and
already includes 310 opuses (LWV= Lühl-Werke-Verzeichnis, in
English ‘Lühl’s composition catalogue’), comprising ten
symphonies, four piano concertos, various pieces for solo and
orchestra, symphonic poems, chamber music, ... and at least 240
pieces for piano. His opera “Unvergessen” (“Unforgotten”) in
three acts based on a historical drama was performed ten times
in January 2004 in Bolzano, the Tyrolean capital of Northern
Italy.
Several years ago, he started working with the “Vauban
Association” to compose commemorative works on the great French
Marshall de Vauban (1633-1707) for his tercentenary which was
celebrated in 2007. He was in charge of the musical part and
composed four great pieces: a string quartet, a Requiem in
memoriam Vauban, a symphonic poem entitled la Chamade for choir
and orchestra which illustrates Vauban’s essay on the attack and
defence of fortified citadels, and a suite for solo string
entitled Suite Royale (‘King Suite’) honoring the memory of
Louis XIV.
His pieces for piano are organized in cycles in accordance with
his desire for unity throughout his work. He refuses “unusual”
commissions (e.g. clarinet and flute, accordion and piano...),
and by definition, all that is not useful for his purposes. He
writes at the moment of inspiration and for stylistic unity.
Eventually, his ultimate goal is to leave to posterity a
cultural patrimony of quality as well as an entity which has
witnessed his artistic processes during these years of
creativity. Even in the choice of the nomenclatura, the
construction of the work and its topic, Lühl remains a classical
composer, following in the tradition of Brahms, Tchaikovsky or
young Rachmaninoff and Scriabin, avoiding therefore overly
extravagant experiments. Strongly attached to symbolism, his
free pieces often carry enigmatic and meditative titles. Having
finished a double training in piano and conducting at the
Conservatoire National de Paris in 1995, he never went back to
it as a teacher, as so many do. Lühl is an international
musician, but he also feels, because of his family roots,
closely connected to the Slavs and Germans. His music “lasts”,
takes time to expand during long progressions. “Every work is a
variation of the previous one with all its own innovations; the
entire work of an artist actually is just a variation, a
reflexion of his personality. [...] One has to find oneself
through Beauty which one has to seek and find as one’s own
Truth. It’s only like this that we can create our own style and
our own musical personality, by using reflexes to formulate that
which we like in our pieces. It’s in finding ourselves through
music that we are capable of moving the listener, this silent
judge who contributes to insuring a work’s perenity.”
Besides transcriptions and individual pieces, his catalogue for
piano alone includes ten sonatas, eleven ballads, thirty musical
moments and about forty preludes, waltzes, etudes and suites.
Today, he dedicates his piano activity to Serge Rachmaninoff
with all his energy, researching new and unedited works and
recording them for Polymnie.
Lühl is an accomplished
artist: an enthusiastic amateur of French Art Nouveau, the
impressionist painters and Italian Renaissance architecture. He
is also the author of several essays, short stories and novels
on philosophy, history, science-fiction as well as poetry and
scientific works on musicology. His recordings are available at
the music label POLYMNIE, for which he already recorded several
works of his own, conducting an orchestra for his Fifth Symphony
(POL 150 657), or playing the piano, and also seven CDs of piano
pieces by S. Rachmaninoff. He is planning to record his entire
work (about 55 CDs).
Tarantella
LWV 260
Composed between March, 26 and 30, 2016, it’s the second piece
from his catalogue named after the famous Italian dance.
Ballad #14 LWV 264
This epic work carries the data 9-12 October 2016. Its two
themes are contrasted, one being chromatic and the other
diatonic, but they nonetheless follow one another in one smooth
and fluid motion, creating great aesthetic continuity for the
piece’s expressivity until the final climax at its very end.
Sonata #12 LWV 266
Like all his other piano sonatas, this one is also written in
one movement – and by far difficult enough to be technically
self-sufficient in one movement! Its style reminds one of the
First Sonata LWV 67 [POL 103 106], a clue whereby Lühl always
tries to remain faithful to his original musical style. It’s
been written from January 20, to February 2nd, 2017.
" Evocation " LWV 268
Written in only a few hours on February 2017, the musical
progression of this most elaborated work, it makes the listener
forget about time.
Waltz LWV 269
One of his around 40 other waltzes completing his catalogue of
works for piano, written on April 20, 2017...
Two pieces LWV 270
The Lullaby [August 10, 2017] is followed by another short waltz
[September 15, 2017], respecting the tonalities between the two
pieces.
Intermezzo LWV 271
Far more complex in its structure, featuring many counterpoint
finesses, its fluid musical progression culminates in a short
climax after receding like a tide towards the end, losing itself
in the lower part of the piano. The theme was initially
conceived many months prior to its composition, but due to lack
of time, it had to wait its turn until Lühl could make something
decent out of it. The work dates January 19-21, 2018.
6 fugues in minor LWV 272
This cycle of fugues is the cornerstone of the musical journey
through Lühl’s works for piano in this album. Composed, as
always, at the table between December 2nd, 2017 and February
8th, 2018, the whole cycle is supposed to complete another cycle
of preludes LWV 33 [POL 151 990] written in the same minor mode.
Therefore, its tonalities have been preserved as well as the
original themes from the preludes which he developed into fugue
themes to complete the “prelude & fugue” couples. One
therefore can only recommend listening to both cycles in a row
for a better understanding of his intention.
The last fugue, beyond developing a double theme of its own,
features a most complex development, which can, according to the
composer’s instructions, optionally be skipped entirely by
moving from the cadenza at the end of page 1 directly to the end
of the last page; this will allow to considerably shorten the
work and make it last as long as the previous fugues, and so
adopting proportions allowing it to more accurately fit into the
“double cycle” of short and well-balanced preludes & fugues.
Lühl-Dolgorukiy
travaille en collaboration avec les éditions phonographiques
Polymnie pour l’intégrale de l’enregistrement de ses œuvres.
Sont déjà disponibles ses quatre premiers Quatuors à cordes (POL
480 243 et POL 480 364), le Requiem Vauban (POL 790 344), sa
cinquième Symphonie sous sa direction (POL 990 361) et de
nombreux CD Rachmaninoff, dont le deuxième Concerto pour piano
op. 18 et la Rhapsodie sur un thème de Paganini dans une
réduction pour deux pianos de l’auteur. Notons aussi un travail
considérable avec l'édition des oeuvres de John Williams Star
Wars, (POL 151 686) Harry Potter, (POL 105 109) Jurassic Park,
(POL 108 115).....d’autres albums sont en préparation.
Lühl's
recordings are available at the music label Polymnie, for which
he already recorded several works of his own, conducting an
orchestra for his Fifth Symphony (POL 990 361), or playing the
piano, and more recently a CD of piano pieces by S. Rachmaninoff
and the Rhapsody on a theme by Paganini as well as the Second
piano concerto op. 18 (POL 150 865), also several CD by John
Willams, Star Wars, (POL 151 686) Harry Potter, (POL 105 109)
Jurassic Park, (POL 108 115).. Lühl is planning to record his
entire work (about 50 CDs).
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