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 En allant à Uskudar Plus qu’un voyage, le premier album des Oreilles d’Aman est une
              quête d’identité, un questionnement qui part des origines de la
              musique klezmer et explore les dialogues entretenus avec d’autres
              cultures tout au long de son histoire. Ce parcours, attentif aux
              racines tout autant qu’à son arborescence, fleurit grâce à
              l’apport enthousiaste et spontané des membres de ce collectif
              animé par la curiosité et une vision libre et passionnée de
              l’échange musical.
 Racines : Doïna, Hora Pour éveiller les sens, l’aventure démarre sur un mode
              traditionnel. Commune aux cultures tzigane et juive, la doïna est
              une improvisation lente sur un tempo libre qui souvent précède une
              hora, dansée en cercle sur un rythme typique en 3 et 5 temps.
              Après ce prélude d’expression personnel, Les Oreilles d’Aman
              jouent avec les racines en combinant plusieurs bribes de hora et
              la mélodie du célèbre chant de Bucovine "Canta Cucu".
 Suite 1 : Primal Freylekh Partant d’une berceuse yiddish au refrain entêtant comme la
              réminiscence d’un passé enfoui, Primal Freylekh remonte le temps
              jusqu’à la source du cri primal. De cette introspection dans les
              tréfonds de la mémoire va jaillir une renaissance. D’abord lente
              et langoureuse, la musique s’anime peu à peu, reprend sa route
              vers le futur, cite au passage le traditionnel yiddish Mayn
              Yingele ou le Angel de Yom et se drape des couleurs mélancoliques
              et joyeuses de la vie.
 Suite 2 : En Allant à Uskudar La mélodie de En allant à Uskudar (Üsküdar’a gideriken) a
              longtemps servi de générique à la radio d’Istanbul. Le texte, qui
              évoque un quartier de la capitale turque, a été écrit au milieu du
              19ème siècle, mais sa mélodie est commune à de nombreux pays. Elle
              résonne dans les Balkans : Macédoine, Bulgarie, Grèce, Serbie,
              Albanie, Bosnie, mais aussi dans la culture séfarade et même en
              Chine. Naftule Brandwein, génial clarinettiste yiddish émigré aux
              Etats- Unis s’est aussi approprié cette mélodie rebaptisée Der
              Terk in America. Tous en réclament la paternité, en y associant
              dans leurs langues un texte dont la thématique varie selon les
              régions. En y agrégeant d’autres mélodies, en chantant un couplet
              en yiddish, un autre en occitan, Les Oreilles d’Aman lui font
              franchir de nouvelles frontières : musique klezmer, rythmiques
              orientales, harmonies classiques ou déconstruction contemporaine.
              Leurs improvisations sur ce thème déploient leur large palette et
              témoignent de leur complice musicalité, soulignent l’essence
              universelle de la musique populaire et en dessinent une nouvelle
              arborescence.
 
 
 
 
 
 Les Oreilles d’Aman En plongeant au cœur de la musique klezmer, Les Oreilles d’Aman
              poursuivent une quête profonde, joyeuse et ouverte sur le monde.
              Conscients de la longue histoire de cette tradition, ils ont à
              cœur d’en exprimer le fond et l’émotion, tout en en élargissant
              les frontières par le fruit de leurs riches expériences
              artistiques, de l’alchimie conjuguée de leurs imaginaires. Fondé
              en 2013 par la clarinettiste et chanteuse Léa Platini, ce
              collectif rassemble six brillants musiciens aux aventures sonores
              plurielles. L’accordéoniste et chanteuse, Mathilde Dupuch, le
              percussionniste (derbouka, daf, zarb) Thomas Bourgeois, le
              multi-instrumentiste (guitare, mandole, oud, trompette...) Lionel
              Romieu, le contrebassiste et joueur de bouzouki Arthur Rendu et la
              violoniste Jacotte Recolin renforcent l’univers porté par Léa
              Platini.
 Leur travail commun conjugue l’élégance classique, la folie
              tzigane, l’imaginaire oriental et la spontanéité de
              l’improvisation, au service d’une tradition orale réinventée. En
              sextet (Uskudar), quartet (Balagan) ou duos (Neshume, CKE), Les
              Oreilles d’Aman proposent une variation de voyages aux
              destinations magiques.
 A l’origine, les oreilles d’Aman sont de petites pâtisseries
              ashkénazes préparées pour la fête de Pourim. Elles sont une
              référence biblique à l’histoire d’Aman et de la Reine Esther.A
              partir de ses racines hébraïques aux influences slave, tzigane et
              orientale, la musique klezmer fut diffusée par les klezmorim en
              Europe de l’Est depuis le Moyen-Age jusqu’à l’aube du 20ème siècle
              avant de renaître transfigurée au cœur de la diaspora juive
              américaine.
 Les Oreilles d’Aman est un projet soutenu par la région du
              Vaucluse, la Spedidam et l’association d’accompagnement d’artistes
              Watsü Sound.
 
 
 Léa Platini (clarinette, direction musicale) Initiatrice et directrice musicale du collectif marseillais Les
              Oreilles d’Aman, la clarinettiste et chanteuse Léa Platini a suivi
              une formation classique solide avant de se passionner pour la
              culture klezmer. Cette découverte l’a dirigée vers les musiques de
              tradition orale et modale d’Europe de l’Est et d’Orient.
 De nombreux voyages en Roumanie et Moldavie ont renforcé ses
              connaissances et son approche musicale. Depuis 2013, ses qualités
              artistiques et humaines lui ont permis de réunir une équipe de
              musiciens hors-pair au sein des Oreilles d’Aman.
 
 Mathilde Dupuch (accordéon, chant)
 Mathilde Dupuch a embarqué dans le projet des Oreilles d’Aman à sa
              création, Son bagage musical se compose d’un diplôme en musiques
              actuelles et du fruit de riches expériences en chanson française
              (Géronimo Chapeau), en traditions de Transylvanie (Kif Taraf) ou
              en musiques métissées (Caravane Namasté, HK...).
 
 Thomas Bourgeois (zarb, daf et derbouka)
 Thomas Bourgeois a développé sa science rythmique sur une large
              palette, du rock aux musiques traditionnelles, du jazz aux
              musiques de films, en tant que compositeur. Il a accompagné
              Françoise Atlan, Henri Agnel ou Pascal Comelade et fondé le Tapir
              Quartet d’inspiration ethno-jazz.
 
 Lionel Romieu (trompette, oud)
 Aîné du collectif, ce multi-instrumentiste, co-fondateur d’Aksak
              et ancien membre de Quartiers Nord, est un virtuose éclectique.
              Lionel Romieu a enrichi sa palette dans des projets dédiés aux
              traditions grecque, bulgare ou colombienne ou au sein de
              compagnies de cirque, de danse ou pour le jeune public Il a créé
              le trio de jazz voyageur L.Rom et le spectacle de musiques
              burlesques Yorg-Itsa.
 
 Arthur Rendu (contrebasse)
 De la basse électrique grindcore au bouzouki rebetiko, en passant
              par la contrebasse de jazz swing ou manouche, les aventures
              d’Arthur Rendu sont riches en rebondissements rythmiques et ont
              développé sa passion des musiques modales.
 
 Jacotte Recolin (violon)
 Forte d’une double formation classique au conservatoire et jazz au
              CRR de Montpellier, Jacotte Recolin s’est initiée aux traditions
              orales en rejoignant des orchestres de musiques irlandaises, cajun
              de Louisiane ou de folk français. Elle a fait danser son archet
              dans l’Orchestre de Chambre des Cévennes, au sein du Zoulousbek
              Band ou de Macadam Bazar comme aux côtés de Kadour Hadddi dit H.K.
 
 
 
 
 
 En allant à Uskudar means Going to Uskudar, a district from
              Istanbul in Turkey. The french klezmer band Les Oreilles d'Aman
              (Aman's ears) invites you on a journey to discover the origins of
              klezmer music. Others cultures are also there to dialogue with
              ancient jewish music from Central Europe and East Europe, and you
              will enjoy the mix of different influences. This is an interesting
              project led by curious and dynamic french musicians.
 Roots: Doïna, Hora To begin, the adventure starts in a traditional way.
The doïna is
              a slow improvisation which is played in 3 or 5 beats, before a
              circle dance called hora.
 Primal Freylekh It's a lullaby, a song for young children. The rhythm is slow and
              then faster in order to highlight the melancholic and joyful
              colors of life. You will maybe recognize a traditional yiddish
              song and the title Angel from Yom.
 En allant à Uskudar The melody of this song was a popular radio intro in Istanbul and
              talks about an area on the asian side of the city. This melody can
              be found in many countries, including China.
Here, improvisation
              mixes with popular music. Different languages are used to continue
              this journey around the world.
 
 
 
 
 
 Léa Platini (clarinet, musical direction) : Musical director of Les Oreilles d'Aman, Léa Platini is a
              clarinetist and singer. She received a classical music training
              and traveled a lot in Eastern and Central Europe. Being passionate
              by Klezmer culture, she went several times to Romania in order to
              improve her knowledge and reinforce her musical approach.
 Mathilde Dupuch (accordion, singing) : She was at the start of the project, and she also plays other
              styles of music.
 Thomas Bourgeois (zarf, darf, derbouka) : He plays and composes rock, jazz or traditional music.
 Lionel Romieu (trumpet, oud) : He plays different instrument and he is in different projects
              around the Balkan traditional music, including for children.
 Arthur Rendu (bass) : He plays jazz, and also greek music called Rebetiko. He's very
              interested by modal music.
 Jacotte Recolin (violin) : She received a classical and jazz training in a french
              conservatory in the south of France. She now plays Klezmer music
              as well as Irish and Cajun music.
 
 Les Oreilles d'Aman • Aman's ears Aware of the long history of the tradition, this klezmer band is
              playing a deep and joyful music. Founded in 2014, in the city of
              Marseille, in the south of France, Les Oreilles d'Aman combine
              classic elegance, gypsy madness, oriental imagination and
              spontaneity of improvisation. The six musicians have their own
              experiences and play together in sextet, quartet or duo.
 Originally, Aman's ears are small Ashkenazi pastries prepared for
              the feast of Purim. They are a biblical reference to the story of
              Aman and Queen Esther. From its hebrew roots with slavic, gypsy
              and eastern influences, klezmer music was disseminated by
              klezmorim in Eastern Europe from the Middle Ages until the dawn of
              the 20th century, before being reborn transfigured in the heart of
              the American Jewish diaspora.
 Translation : Virginie Larteau 
 
 
 
  
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