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Polymnie
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Debussy, Beethoven
Claude Pascal, Sonate de Vinteuil

Yuri Kuroda, violon Simon Zaoui, piano


POL 210 579

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  Claude Pascal

PolymniePolymniePolymnie

Claude Debussy
Sonate pour violon et piano
Allegro vivo
Intermède
Finale

Ludwig van Beethoven
Sonate pour piano Les Adieux
Adagio - Allegro
Andante espressivo
Vivacissimamente

Claude Pascal
Sonate dite de Vinteuil
Animato
Adagio assai
Allegro molto

   
 


J'ai obtenu le Premier Grand Prix de Rome en 1945 et suis parti pour la Villa Médicis début 1946. C'était la réouverture de l'Académie de France à Rome après les années de guerre.
Peu avant mon départ, Henry Barraud, qui était alors à la tête de l'ORTF me passe commande de ce qui pourrait faire figure de Sonate de Vinteuil, cette oeuvre mythique qui tient une place non négligeable dans l'oeuvre de Marcel Proust, A la Recherche du Temps Perdu
Je suppose que j'avais confié à Henry Barraud mon admiration pour cette vaste fresque que je venais de découvrir dans des circonstances assez particulières. Ces circonstances, les voici. Poursuivant mes études au Conservatoire de Paris, j'avais besoin de gagner un peu d'argent. C'est ainsi que, pendant, deux ou trois semaines, j'accompagnais au piano chauqe soir la chanteuse de variétés, Betty Spell, au théâtre de l'A.B.C. situé sur les Grands Boulevards. Il me fallait une bonne heure de métro aller-retour. Les rames étaient quasiment vides, notamment l'unique voiture de 1ère classe où je m'installais commodément, livre en mains. Quel livre? Proust, parbleu ! C'est ainsi que, fasciné, j'ai pris connaissance de ce chef d'oeuvre.
Passent quelques mois et me voici, en 1946, installé au sommet de l'une des deux tours qui surplombent tout Rome et ses environs, ( 339 marches de mon nid d'aigle à la Plazza di Spagna). Au travail ! Pour quel résultat ? Nul ! J'étais en effet comme paralysé par la situation psychologique dans laquelle je me trouvais : compositeur par intérim en quelque sorte. Je voyais les semaines passer sans que ni ma cervelle ni mon piano consentent à me tirer d'affiare. Toujours cette page blanche. Une image car en fait, ma "page blanche" portait des portées.... Jusqu'au jour où, passant à d'autres travaux, je me suis retrouvé un jour plongé dans une sonate pour piano et violon. L'ombre de Proust était-elle restée tapie dans mon perchoir ? Ce qui est sûr, c'est que toutes mes fibres souffrent encore du "syndrome de la page blanche" alors que je n'ai pas le moindre souvenir des longues heures passées à écrire cette sonate...Le fantôme de Vinteuil aurait-il squatté mon nid d'aigle?
Finalement, cette sonate, je ne l'ai jouée que deux ou trois fois, dans les salons amicaux, avec mon très cher et combien regretté ami, le compositeur et violoniste de haut vol, Raymond Gallois-Montbrun . Puisque je ne pensais plus à Proust lorsque je l'ai écrite, j'ai choisi le simple titre de Sonate lorsque en 1951 elle fut éditée chez Durand. Depuis cette époque, elle n'a jamais été jouée... Il a fallu l'opiniâtreté de l'historienne d'art, Annie Verger, qui fouillant dans les archives de la Villa Médicis, a retrouvé la trace d'un "envoi de Rome" portant le titre... Sonate dite de Vinteuil.

Lieu proustien pour cette première édition, Cabourg, le Grand Hôtel. Relais brillamment assuré par Yvette le Roux, Présidente du Cercle littéraire proustien de Cabourg-Balbec et par la Direction du Grand Hôtel, sans oublier Gérard Durantel, grâce à qui vous avez ce CD Polymnie entre les mains. Ce concert du 20 Novembre 2010, fut enregistré en public au Grand Hôtel.

Claude Pascal

 

Sonate dite de Vinteuil

Cette sonate comprend trois mouvements. Le 1er mouvement - Animato - voit le piano imposer, d'entrée de jeu, un thème de caractère fiévreux. Sans transition, le violon entre à son tour, faisant entendre un thème calme et d'une grande douceur, jusqu'au moment où le piano impose à nouveau le thème initial. Un 3ème thème est bientôt exposé au piano tout de douceur et de tendresse. Le thème du début apparaît alors au violon, en valeurs augmentées, puis les trois thèmes se superposent dans un long développement. La conclusion intervient sur un accord de La Majeur pianissimo. Le second mouvement - Adagio assai - est constitué d'une longue mélopée puis d'un 2ème thème dans un climat de douce sérénité. Le troisième mouvement - Allegro molto - voit le violon énoncer un thème énergique qui couvre 30 mesures sur un fond pianistique s'apparentant à une toccata. Au coeur de ce mouvement, les deux instruements rivalisent de puissance, dans une démarche de caractère syncopé. Une réexposition générale, modifiée dans quelques-uns de ses détails aboutit à une conclusion de caractère frénétique.

 


Sonate pour violon et piano de Debussy

Ecrite vers la fin de sa vie, cette sonate pour violon et piano présente un fascinant mélange de rigueur et de liberté. Les trois mouvements se déroulent dans un même climat où se côtoient une ombre tzigane et une couleur de ronde enfantine ou populaire. On pourrait penser à une improvisation admirablement maîtrisée.


Sonate pour piano de Beethoven


Sonate n°26 en mi B Majeur Les Adieux op. 81a Dédiée à l'archiduc Rdolphe, cette sonate évoque son départ de Vienne, pendant la brève occupation française de 1809. Adagio - Allegro ( l'Adieu ).
On peut lire sur le maniscrit : l'Adieu, Vienne, le 4 mai 1809, jour du départ de S.A.I. mon archiduc vénéré. Les trois syllables : Le - be - wohl ( Adieu ) reposent sur les trois notes Sol - fa - mib. Celles-ci appartiennent aussi bien à la gamme de mib qu'à celle d'ut mineur. Par un instinct infaillible, Beethoven nous fait passer sans transition d'une situation de tranquillité ( sol - fa harmonisés en majeur ) à une position d'angoisse ( mib harmonisé en mineur ) Andante espressivo ( l'Absence )
Tristesse pudique
Vivacissimamente ( le Retour )
De la main de Beethoven " Retour de S.A.I. , mon archiduc vénéré, le 3 janvier 1810" Une joie douce et tranquille s'exprime à travers ces pages.

 

Simon Zaoui


Ce jeune garçon est une révélation pour moi : je suis ému parce qu'il s'est révélé un pianiste avec une imagination, un sens du style (...), une précision étonnante, une richesse d'images et je voudrais lui faire mes voeux les plus sincères Aldo Ciccolini, 2006


Depuis une dizaine d’années, Simon Zaoui est invité à se produire en soliste ou en musique de chambre à l'étranger (Brésil, Japon, Allemagne Suisse, Angleterre, etc.) ainsi que dans les plus grandes salles et festivals français ( festival de La Roque d’Anthéron, Piano aux Jacobins à Toulouse, les Serres d’Auteuil, la Folle Journée de Nantes, le festival des Arcs, aux « Moments musicaux » du Théâtre du Châtelet, à la Cité de la Musique et à Radio-France etc... ) Il est pianiste et pianofortiste attitré de l’ensemble Matheus de Jean-Christophe Spinosi et participe à de nombreux projets sur instruments modernes et anciens. Il est également directeur artistique du Cycle Musical de la Chapelle de Kersaint-Landunvez.
Ses partenaires réguliers sont les violonistes Sarah et Déborah Nemtanu, Pierre Fouchenneret, les quatuors Voce, Ebene, Modigliani et Psophos... Simon Zaoui a travaillé sous l’œil attentif d’Emile Naoumoff, puis au CNR de Boulogne-Billancourt avec Marie-Paule Siruguet, Hortense Cartier-Bresson et Xavier Gagnepain. Il y obtient un premier Prix de piano ainsi que trois premiers Prix de musique de chambre. Puis il est l’élève d’Alain Planès et d’Emmanuel Strosser au Conservatoire de Paris (CNSMDP), de Patrick Cohen pour le pianoforte et de Jeff Cohen pour l’accompagnement vocal. Il obtient des mentions Très Bien aux Récitals
du Prix de piano et de musique chambre. Admis en cycle de perfectionnement au CNSMDP dans la classe de Claire Désert, il part ensuite travailler avec Tuija Hakkila à l’Académie Sibelius d’Helsinki. Il se perfectionne également auprès d'Aldo Ciccolini, Robert Levin et Menahem Pressler et reçoit les conseils de Pierre-Laurent Aimard, Jean-Claude Pennetier et Christian Ivaldi. Il remporte le premier Prix et le « Prix Fauré » du Concours International de piano de Brest ainsi que le deuxième Prix du Concours International Jean Françaix. Il est également récompensé par le Prix du Rotary-Club de l’académie Maurice Ravel. Il obtient un deuxième Prix et un prix spécial "musique française" au Concours International. de musique de chambre de Guérande en duo avec Sarah Nemtanu. Il reçoit également le soutien du mécénat musical Société Générale et de la fondation Meyer.

 

Yuri Kuroda

Née à New York, Yuri KURODA commence ses études de violon à cinq ans avec Satoru Arai, au “Suzuki Talent Institute” à Kyoto. A neuf ans, elle joue le Concerto de Bach avec l’Orchestre Concertino di Kyoto, et plus tard, un Concerto de Vivaldi avec Felix Ayo. En 1993 elle admise à la 1ère Masterclasse de Midori Goto à Osaka.
En 2003, elle rencontre Gérard Poulet qui l’incite à travailler dans sa classe à l’Ecole Normale de Paris, où elle obtient le Diplôme Supérieur de Concertiste de violon à l’unanimité en 2005. En 2008, le Diplôme d’Etudes Musicales Supérieures lui est décerné avec mention Très Bien à l’unanimité au Conservatoire National de Region de Paris (C.N.R.). Elle se perfectionne également auprès de Jean Mouillère, Roland Daugareil, Christian Ivaldi...
Elle est lauréate de nombreux concours internationaux ; 1er Grand Prix au Concours International Jean-Sébastien Bach à Paris, Prix d’interprétation de musique contemporaine au Forum Musical International de Normandie, Prix Spécial au Concours International de violon Rodolfo Lipizer en Italie, 3ème prix au Concours International de violon Toshiya Etoh à Tokyo. Elle joue notamment avec l’Orchestre Philharmonique du Japon, l’Orchestre Philharmonique de Czestochowa en Pologne. YuriKuroda aime aussi aborder la musique de chambre et se produit souvent en trio, quatuor...

Polymnie


In 1945, I was presented with the First Grand Prix de Rome and in early 1946, I left for the Villa Médicis. It was the time of the reopening of the French Academy in Rome following the war.
Shortly before my departure, Henry Barraud, head of the ORTF, commissioned me for what would become known as the Vinteuil Sonata, a mythical piece which holds an important place in Marcel Proust’s A la Recherche du Temps Perdu.
Some months passed and there I was in 1946 living in the Villa Médicis where – absorbed by different writing workshops – one day I found myself immersed in a sonata for piano and violin. Was the shadow of Proust engraved in my memory? One thing is for certain: I do not have the slightest recollection of the long hours I spent writing this sonata.
I have only performed this sonata on a few occasions, in friendly salons, with my very dear and sorely missed friend, the composer and distinguished violinist Raymond Gallois-Montbrun *
As I was thinking more of Proust when I wrote it, I chose the simple title of Sonata when it was published by Durand in 1951. Since then, it has never been performed. It took the obstinacy of an art historian, Annie Verger who, while searching in the archives of the Villa Médicis, stumbled upon the traces of a dispatch from Rome bearing the title, the Vinteui Sonata.
In fitting with the origins of the sonata, a Proustian location was chosen for this first edition, the Grand Hôtel Cabourg. The concert was superbly organised by Yvette le Roux, President of the Proustian Literary Circle of Cabourg-Balbec and by the management of the Grand Hôtel, without forgetting Gérard Durantel, thanks to whom this CD Polymnie would not have been possible. The concert took place on November 20, 2010 and was recorded in public at the Grand Hôtel.

 

Simon Zaoui
This young man is a revelation for me: I am moved because he turned out to be a pianist with imagination, a sense of style (...), astonishing precision, a wealth of visions and I want to send him my most sincere wishes.
Aldo Ciccolini, 2006
For the past decade, Simon Zaoui has been invited to perform as a soloist and in chamber orchestras both at home in France at the most important concert halls and festivals (La Roque d’Anthéron festival, Piano aux Jacobins in Toulouse, the Serres d’Auteuil, the Folle Journée of Nantes and the Théâtre du Châtelet) and abroad, from Brazil and Japan to Germany, Switzerland and England. He is a pianist and fortepianist attracted by Jean-Christophe Spinosi’s Matheus ensemble and participates in a number of projects on modern and ancient instruments.
Simon works regularly with violinists Sarah and Déborah Nemtanu, Pierre Fouchenneret, as well as the Voce, Ebene, Modigliani and Psophos quartets.
Simon has worked with Emile Naoumoff and at the Boulogne-Billancourt Conservatoire with Marie-Paule Siruguet, Hortense Cartier-Bresson and Xavier Gagnepain. In his time there, he won first prize in piano as well as three first prizes in chamber music. He would later study under Alain Planès and Emmanuel Strosser at the Paris Conservatoire (CNSMDP), Patrick Cohen for pianoforte and Jeff Cohen for vocal accompaniment. He obtained a grade with merit at Prize Recitals for piano and chamber music.
Following admission to the postgraduate course at the CNSMDP, Simon joined the class of Claire Désert before going to Helsinki to work with Tuija Hakkila at the Sibelius Academy. He would also study under Aldo Ciccolini, Robert Levin and Menahem Pressler and received advice from Pierre-Laurent Aimard, Jean- Claude Pennetier and Christian Ivaldi. He won the first prize and the Prix Fauré at the International Piano Competition of Brest, as well as the second prize at the Jean Françaix International Competition. His other accolades include the Rotary Club Prize from the Maurice Ravel Academy, second prize and a special prize for French music at the International Chamber Music Competition at Guérande in duet with Sarah Nemtanu. He has also received the support of musical patronage from Société Générale and the fondation Meyer.

 

Yuri Kuroda
Born in New York, Yuri Kuroda began her studies of the violin at the tender age of five with Satoru Arai at the Suzuki Talent Institute in Kyoto. Only four years later she was playing Bach’s Concerto with the Kyoto Concertino Orchestra and later Vivaldi’s Concerto with Felix Ayo. She was admitted to the First Masterclass of Midori Goto in Osaka in 1993.
In 2003, Yuri met Gérard Poulet who encouraged her to work in his class of the Ecole Normale de Musique de Paris, from where she graduated with a Diplôme Supérieur de Concertiste in violin in 2005. In 2008, she graduates with merit from the Conservatoire National de Region de Paris (C.N.R.) with a Diplôme d’Etudes Musicales Supérieures. Yuri has studied under Jean Mouillère, Roland Daugareil and Christian Ivaldi.
Yuri’s accolades at a number of international competitions include first Grand Prize at the J.S. Bach International Competition in Paris, the prize for Contemporary Music Performance at the Forum Musical International de Normandie, the special prize at the International Violin Competition “Rodolfo Lipizer Prize” in Italy and Third Prize at the Toshiya Etoh International Violin Competition in Tokyo.
Yuri also performs with the Japanese Philharmonic Orchestra and the Czestochowa Philharmonic Orchestra in Poland. She also enjoys playing chamber music and often performs in trio and quartet.
She plays an Andreas Guarnerius violin dating from 1697, kindly donated to her. Yuri currently resides in Paris.

 

 

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