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Chopin
• Nocturnes |
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Frédéric Chopin Nocturne n° 1 en Sib mineur Op.9
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Chopin Les Nocturnes Chopin composa son premier Nocturne à seulement
dix-sept ans. Il n’avait pas encore quitté sa Pologne natale pour
n’y jamais revenir. Il s’opposa fermement à sa publication, ne le
jugeant sans doute pas assez parfait ; précisons qu’il s’agit du
Nocturne en mi mineur. Pourtant nombreux sont les mélomanes qui
voient encore aujourd’hui dans cette œuvre toutes les promesses
d’un génie que Chopin n’allait jamais cesser d’offrir à la
postérité dans la longue série des dix-neuf Nocturnes suivants
composés à intervalles réguliers tout au long de sa si courte
présence sur terre.
Le dernier Nocturne fut presque contemporain
de sa mort prématurée et, durant les seize années, qui séparent
ces dates, il n’a jamais abandonné sa prédilection pour ce genre
de composition dans laquelle il dévoile entièrement son être
intérieur, un peu comme une sorte de confidence faite à qui serait
capable de l’écouter : on peut penser qu’au cours d’une vie plus
longue, le compositeur nous aurait gratifiés de nouveaux chefs
d’œuvre portant cette appellation.
La plupart des Nocturnes sont
imprégnés d’une lourde mélancolie souvent inséparable de sa
maladie et de la nostalgie de sa patrie lointaine que sa voisine
russe rendait si difficilement accessible à l’époque.
Contrairement aux Mazurkas, Valses ou Polonaises, les Nocturnes ne
sont pas liés à la danse mais plutôt à la méditation ou aux
longues rêveries.
Les premiers Nocturnes furent confiés à
l’éditeur par groupes de trois, puis de deux, ce qui explique
qu’ils portent le même numéro de catalogue bien que l’inspiration
en soit différente. Ils sont, en revanche, associés par leurs
dédicataires qui sont souvent des élèves de Chopin telles que
Laure Duperré, R. de Könneritz, Camille de Billing ou encore Jane
Stirling si dévouée et si présente au chevet du compositeur malade
et mourant. Plus rarement ce sont des amis dont Chopin admirait le
grand art, tel que le pianiste allemand (qui vivait à Paris)
Ferdinand Hiller. La jeune pianiste belge Marie Pleyel, enfant
prodige et plus tard bru du célèbre fabriquant des Pianos Pleyel,
reçut l’honneur d’être la dédicataire des trois premiers Nocturnes
édités. Chopin n’est pas le créateur de cette forme de composition
mais on peut raisonnablement imaginer que son adolescence fut
bercée par les douces mélodies des dix-huit Nocturnes du
compositeur irlandais John Field, son aîné de vingt-huit ans.
Cette influence n’est perceptible que dans les deux premiers.
Mais, dès les premières notes du troisième Nocturne, on ressent
l’empreinte inimitable du génie chopinien. Le Nocturne est la musique de la nuit et, dès la
plus haute Antiquité, la nuit a exercé sur l’imaginaire des poètes
une magie très puissante avec ses mystères, sa symbolique, ses
fantasmes. La nuit sous son double aspect, Janus à deux visages,
angoissant et apaisant :
- Génie maléfique dans l’opéra maçonnique
"La Flûte Enchantée" de Mozart, ou complice des sabbats de
Walpurgis, ou encore dans La Nuit sur le Mont Chauve, etc. La plupart de ces pièces n’exigent pas une
exécution rapide à l’inverse des Scherzi, par exemple, les
indications de Chopin se situant dans une marge allant de Lento
sostenuto à Andantino, avec une partie centrale parfois agitée
dans l’esprit (mais non dans le tempo), juste le temps de rompre
la sérénité initiale comme pour mieux en faire apprécier le
retour. Les mouvements métronomiques ne sont mentionnés que dans
les huit premiers Nocturnes ainsi que dans le n°19 (posthume opus
72 n°1 en mi mineur).
" Le sentiment inspirateur de Chopin ne se révèle
tout entier que lorsqu’on a été dans son pays, qu’on y a vu
l’ombre laissée par les siècles écoulés, qu’on en a suivi les
contours grandissants comme ceux du soir [...] "
Chopin
Dés son plus
jeune âge, Désiré N’Kaoua, pianiste français né à Constantine il
y a 86 ans, manifeste des dons exceptionnels qui lui permettront
d’être à 18 ans, 1er Prix du CNSM de Paris, de se perfectionner
avec Marguerite Long et Lazare Lévy.
A 27 ans, il obtient le
titre envié de 1er Grand Prix du Concours International de
Genève. Dès lors, il effectue de nombreuses tournées en Europe,
en Asie, aux USA et le succès que remportent ses concerts fait
de lui un des solistes les plus invités des plus grands
orchestres : Berlin, Varsovie, Prague, Budapest, Bucarest, de
Radio-France, de la R.A.I..
Parallèlement à sa carrière de
soliste international, Désiré N’Kaoua, dont la valeur
pédagogique a dépassé le cadre de nos frontières, fut professeur
au Conservatoire Supérieur de Genève, de Versailles tout comme à
l’Ecole Normale de Musique de Paris et à la Schola Cantorum. Il
a aussi donné de nombreuses master-classes tant en France qu’à
l’étranger.
Fondateur en 1986 du Concours International de
Sonates de Vierzon, il participe aussi à la création de
l’Académie Internationale de Musique des Pays de la Loire ainsi
que du Festival Estival de Guerande .
En 1988, Marcel Landowski,
le décore des insignes de Chevalier dans l’Ordre National du
Mérite au titre d’Ambassadeur de la Musique Française à
l'étranger.
Désiré N’Kaoua
is a French pianist ; he borned in Algeria 86 years ago.
From
the time of his earliest childhood, Désiré N’Kaoua proved to
have exceptional musical gifts. At age 18, the French pianist
received the First Prize of the National Superior Music
Conservatory of Paris, where he attended classes with such
masters as Lazare Lévy and Lucette Descaves.
At 18, N’Kaoua
first performed as a soloist with the Berlin Philharmonic
Orchestra, and throughout his career he has appeared with the
most prestigious musical ensembles, including the Philharmonic
Orchestras of Berlin, Warsaw, Prague, Budapest, Athens and Roman
Switzerland, the Radio-France Philharmonic Orchestra, the
National Philharmonic Orchestra of Bucharest and the Lausanne
Chamber Orchestra, to name only a few.
At 27, the virtuoso was
awarded the much praised yet rarely discerned First Grand Prize
of Geneva’s famous international competition. Other prizes
include the Gold Medal at the Vercelli international competition
in Sienna and the First Prize at the Alfredo Casella competition
(Italia).
The artist has also made numerous recordings in France
and abroad, including works by Chopin, Schubert, Mozart,
Chabrier, Jehan Alain, Fauré, Debussy and Ravel.
In addition to
a fulfilling career as a soloist, N’Kaoua is a respected
pedagogue, with a reputation depassing France’s borders. He has
taught at the Superior Music Conservatory of Geneva and at the
National Conservatory of Versailles, France. Désiré N’Kaoua is
currently teaching at both the Ecole Normale de Musique de Paris
and the Schola Cantorum, two of France’s most prestigious piano
schools.
In France, he has created the International Music
Academy of the Pays de la Loire, a summer music school. He is
also at the origin of several competitions: he founded the
Sonata Competition of Vierzon in 1986, Guerande’s Festival
Estival in 1989 and the International Competition of French
Music in 1991.
The Prime Minister of France recently promoted
Désiré N’Kaoua to the rank of Officer in Ordre National du
Mérite, renewing his mandate as “Ambassador of French Music”.
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