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"L’Ensemble Monsolo a choisi pour ses premiers pas
discographiques l’œuvre en plein renouveau de Georges Onslow.
Belle idée ! Le Quintette La Balle (1829), dans lequel l’auteur
relate les séquelles d’un accident de chasse (Douleur, Fièvre et
délire, Convalescence et Guérison), a déjà fait l’objet
d’interprétations admirables :
les Monsolo devaient rivaliser avec le jeu exacerbé de
l’Archibudelli and Smithsonian Chamber Players (Sony, 1995) et la
version magistrale et solennelle du Momento Musicale (MDG, 2006).
Concurrence sévère... et pourtant les nouveaux venus dominent
leurs prédécesseurs par une lecture extrêmement poétique et
profondément visionnaire. Les cinq archets dépoussièrent l’œuvre
d’une tradition instrumentale trop germanisante et font revivre
l’alchimie pensée par le compositeur entre les timbres et
l’harmonie. La luminosité, les contrastes et l’intensité du
spectre sonore s’en trouvent immédiatement rehaussés et révèlent
une couleur musicale bien française que peu d’interprètes sont à
même de faire entendre dans ce répertoire. La gestion des plans
témoigne d’un raffinement et d’une précision rares. Les tempos
sont justes, parfois personnalisés. Le mouvement lent ne
s’appesantit pas, et l’auditeur n’en perçoit que mieux la symbiose
subtile entre les couleurs harmoniques et les jeux de timbres.
Notons enfin la technique éblouissante de ces musiciens, tous
formés au CNSM, et notamment de leur contrebassiste exceptionnel.
Le jeune ensemble français a fait appel à François-Joël Thiollier
pour graver le premier enregistrement de l’Opus 70 (1846), un
quintette s’inscrivant dans la veine du mini concerto pour piano
dont les salons romantiques étaient friands. Le talent et la
beauté du toucher de Thiollier, tout en fluidité et en
délicatesse, font beaucoup pour cette page où la lettre domine
généralement l’esprit malgré de très beaux moments.
Les Monsolo dialoguent en parfaite intelligence et signent un
premier disque très prometteur."
Ivan Ivineaux, Diapason
« M. Onslow est une des plus belles gloires
musicales de la France. »
Hector Berlioz, Journal des Débats, 10 septembre 1837
« Depuis la mort de Beethoven, c’est lui qui tient
le sceptre de la musique instrumentale. »
Hector Berlioz, lettre à Albert du Boys, 24 avril 1829
Fils d’un aristocrate anglais émigré en France, George Onslow est
né à Clermont-Ferrand en 1784. Il y reçut une éducation artistique
incluant à la fois la musique, le dessin et la peinture. Lorsque
son père, accusé d’activisme contre-révolutionnaire, se réfugie en
1798 à Hambourg, le jeune Onslow l’y rejoint pour étudier le piano
auprès du très renommé Jan Ladislav Dussek. Après un passage à
Londres où il se perfectionne avec un autre pianiste réputé,
Johann Baptist Cramer, George s’installe en France, se met à la
composition puis au violoncelle et comble ses lacunes en
contrepoint et fugue avec Anton Reicha, futur professeur au
Conservatoire de Paris.
Outre 3 opéras, 4 symphonies et quelques pièces pour piano, Onslow
se consacre entièrement à la musique de chambre, que dominent 35
quatuors et 34 quintettes à cordes. Violoncelliste lui-même, le
compositeur montre une prédilection pour le timbre des cordes
graves auxquelles il confie de nombreux thèmes.
Le Quintette op. 70, terminé en 1846, n’avait jusqu’à présent
jamais été enregistré. Dédié au pianiste Sigismond Thalberg, il
est écrit pour piano, violon, alto, violoncelle et contrebasse.
Cette formation instrumentale est plus rare que l’adjonction du
piano au traditionnel quatuor à cordes (2 violons, alto et
violoncelle) : outre le fameux Quintette La Truite de Schubert
(1819) et deux autres d’Onslow, on ne peut guère évoquer que les
exemples de Hummel, Kalkbrenner, Cramer ou Louise Farrenc.
Destinée à l’un des meilleurs pianistes de l’époque, le quintette
répond à l’engouement du public parisien pour toute forme de
virtuosité. On aura d’ailleurs en mémoire le fameux duel
pianistique qui opposa Thalberg à Liszt durant l’hiver 1836-1837.
Loin d’un simple rôle d’accompagnateur, le piano est traité comme
un instrument soliste, mis en avant par l’éclat et la difficulté
de ses traits. Il dialogue avec les cordes, s’empare des thèmes ou
se distingue en gammes, arpèges et autres figures volubiles qui
parcourent toute l’étendue du clavier, dans la veine des trios de
Mendelssohn.
L’œuvre se présente en trois – et non quatre – mouvements. Un
Allegro énergique et riche de modulations aussi abruptes
qu’inattendues précède un Andantino conduit par le premier
violoncelle, « suave et ravissant de mélodie » peut-on lire dans
la presse, « dans la catégorie de ces délicieuses rêveries
mélodieuses et harmoniques dont Haydn, Mozart et Beethoven ont eu
seuls le secret ». Le finale, quoique « scientifiquement travaillé
», montre une verve rythmique aux accentuations plus populaires.
Le Quintette op. 38, dit « De la Balle » est dédié à Louis
Norblin (1781-1854), ami violoncelliste du compositeur. Si l’œuvre
est écrite pour deux violons, alto et deux violoncelles, Onslow en
a proposé deux versions alternatives, l’une à deux altos et un
violoncelle, l’autre avec violoncelle et contrebasse. C’est cette
dernière que propose l'Ensemble Monsolo. Par ses circonstances de
composition, ce Quintette tient une place à part dans l’œuvre
d’Onslow, comme l’indique la page de titre :
« À la suite d’un grave accident l’Auteur a cherché à exprimer
dans le Menuet, l’Andante et le Final de ce Quintetto ses
souffrances, sa convalescence et sa guérison. »
Le critique musical Joseph d’Ortigue rapporte en détail le
tragique épisode qui faillit, en 1829, coûter la vie au
compositeur :
« Il était allé passer quelque temps dans le château d’un de ses
amis, avec d’autres amis, en Bourbonnais, je crois. On organise
une partie de chasse au sanglier. On vient réveiller Onslow bien
avant le jour. Le compositeur, fort occupé de son quintette,
refusa d’abord. Cependant, comme son ami redoublait d’insistance,
il craignit de le désobliger, et consentit à l’accompagner. Ils
arrivent dans la forêt. Onslow est posté par son ami sur une
petite élévation, auprès d’un arbre, et non loin de l’endroit où
le sanglier devait passer. Quelque temps après, les chiens
aboient, une laie traverse, Onslow tire un coup de fusil et la
manque ; au même instant, un second coup part du côté où se
trouvait son ami, et Onslow reçoit au milieu de la joue gauche la
balle destinée à la laie. Onslow tomba, et il aurait été
infailliblement étouffé par son sang, si un des chasseurs ne fût
arrivé à propos pour le relever. On le soutint jusqu’au château ;
il y arriva la tête enveloppée et sanglante. Ce fut la nuit
suivante qu’il composa le morceau du Délire. Cet accident a
occasionné la surdité de l’oreille gauche, et depuis lors Onslow
n’a pu jouer du violoncelle. »
Revue de Paris, 17 novembre 1833
L’anecdote est d’autant plus pittoresque qu’Onslow s’était en
fait écarté de son poste de guet pour noter une nouvelle idée de
son quintette dans l’un des carnets qu’il emportait toujours avec
lui.
Le premier mouvement était terminé avant l’accident, mais le jeu
sur les ruptures, les tensions harmoniques et le ton pathétique de
do mineur laissaient prévoir une œuvre d’une grande richesse
dramatique. En inversant l’ordre traditionnel des deux mouvements
centraux, Onslow enchaîne son Allegro moderato sur un menuet
sous-titré « Dolore » qui plonge l’auditeur au cœur du drame.
Contrastes de dynamiques et d’effectifs, tempo Presto, accents
fortissimo et figures chromatiques, tout est conçu pour exprimer
la douleur, la fièvre et même, dans son trio central pourtant en
do majeur, le délire du malheureux protagoniste. Par sa douceur
mélodique encore apaisée par l’emploi des sourdines, l’Andante
évoque la convalescence d’un compositeur qui retrouve dans le
Finale un ton joyeux pour nous relater sa « guérison ».
Cette œuvre était l’une des pièces préférées du compositeur qui
aimait recopier quelques mesures du Menuet en guise de dédicace.
Favorablement accueillis lors de leur création parisienne, les
deux Quintettes participent à la renommée européenne du
compositeur. Leur écriture foisonnante et contrastée, leur
richesse mélodique et leurs couleurs harmoniques audacieuses
présentent l’essentiel du style d’Onslow, entre héritage classique
et tournures plus nettement romantiques.
Muriel Boulan
François-Joël Thiollier est l’un des pianistes
les plus accomplis d’aujourd’hui. Possédant les deux nationalités,
française et américaine, il réunit plusieurs cultures. Né à Paris,
il a donné son premier concert à New York à l’âge de cinq ans,
puis il a étudié en France avec Robert Casadesus. De retour aux
États-Unis, il entre dans la classe de Sascha Gorodnitzki à la
Juilliard School of Music, dont il sort à l’âge record de dix-huit
ans, ayant obtenu le Premier Prix dans les disciplines
universitaires et musicales.
François-Joël Thiollier a remporté huit ‘Grands Prix’
internationaux et, en particulier, le Prix Reine Elisabeth à
Bruxelles, ainsi que le Prix Tchaikovsky à Moscou.
Son répertoire considérable, notamment 86 Concerti, et sa culture
exceptionnelle joints à d’extraordinaires dons pianistiques, lui
ont assuré un grand succès international. C’est ainsi qu’il donne
des concerts régulièrement dans plus de 40 pays et a joué avec les
plus grands orchestres, tels que les Philharmoniques de Moscou et
de Léningrad, l’Orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, le
Residentie Orkest de la Haye, l’Orchestre National de France,
l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique, la RAI de Milan,
Turin, Rome et Naples, le London Symphony…
Il a également donné des récitals dans les salles les plus
prestigieuses, parmi lesquelles, le Théâtre des Champs-Elysées et
la Salle Pleyel à Paris, le Teatro Real et l’Auditorium de Madrid,
le Victoria Hall de Genève, l’Accademia Santa Cecilia de Rome, la
Scala de Milan, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le
Concertgebouw d’Amsterdam, le Gewandhaus de Leipzig, la
Philharmonie et le Konzerthaus de Berlin, le Suntory Hall et le
Bunka Kaikan de Tokyo, le Symphony Hall d’Osaka, le Sydney Opera
House Concert Hall.
Invité à la Philharmonie de Berlin, son interprétation du Concerto
de Busoni fut reçue par la presse avec les commentaires suivants :
« Thiollier, un pianiste au-dessus de toute comparaison, a
abasourdi et fasciné l’auditoire avec une technique insensée, une
élégance consommée, un sens accompli du son et, ce qui n’est pas
la moindre des qualités, une musicalité pleine de générosité. »
François-Joël Thiollier a à son actif plus de 40 enregistrements
(disques, CD, et DVD). Il a gravé en première mondiale l'Oeuvre
pour piano de Rachmaninov, et de Ravel, ainsi que plusieurs
intégrales, dont celles de Debussy et Gershwin. Pour sa
contribution exceptionnelle à la promotion de la musique et en
particulier de la musique française, il a été nommé Officier des
Arts et des Lettres.
www.fjthiollier.com
L’Ensemble Monsolo a débuté sa carrière en 2005
comme quintette avec contrebasse, alors que ses membres étaient
encore étudiants au CNSM de Paris. Dès sa formation il a profité
de l’enseignement de Jens McManama, Jean Mouillère, Michel
Strauss, Claire Désert, du Maggini Quartet et du Quatuor Ysaÿe.
Monsolo a bénéficié, au sein du programme ProQuartet, des conseils
de Walter Levin et Paul Katz.
En dehors de nombreuses prestations en France, il a joué en
Espagne, en Italie, en Angleterre, aux États-Unis et au Japon, et
a eu ainsi le plaisir de partager l’affiche avec des musiciens
tels que la violoniste Marina Chiche, les violoncellistes Agnès
Vesterman et Alain Meunier, le saxophoniste Julien Petit, les
pianistes Daria Hovora, Dana Ciocarlie, Delphine Bardin, et
François-Joël Thiollier. C’est en compagnie de ce dernier qu’il
eut le privilège tout particulier d’enregistrer le présent disque.
Monsolo a également participé à l’enregistrement, chez Polymnie,
des Concertos pour deux pianos de Jean-Sébastien Bach, avec Hervé
et Désiré N’Kaoua.
Monsolo a reçu le Prix d’interprétation du Concours international
de musique de chambre d’Illzach en 2007, le Premier Prix du Forum
Musical de Normandie également en 2007, le Premier Prix du Torneo
Internazionale di Musica de Vérone en 2008, et a été sélectionné
par le programme Déclic de Cultures France et de Radio France.
C’est sur cette antenne qu’il s’est produit Dans la Cour des
Grands, de Gaëlle le Gallic, ainsi que dans le Cabaret classique
de Jean-François Zygel.
Aujourd’hui Monsolo, réunissant sur scène deux à dix musiciens,
s’efforce d’offrir à chacun des concerts auxquels il participe,
une thématique originale propre à rapprocher le public de la
musique. Sa collaboration avec les compositeurs actuels est aussi
un axe important de son activité. Déjà dédicataire d’œuvres de
Pierre Agut, Alain Weber, Maxime Tortelier, et Dominique Preschez,
il a créé en novembre 2009 le Quintette à deux altos de Jacques
Boisgallais.
Son of an English aristocrat who had immigrated to France, George
Onslow was born at Clermont-Ferrand in 1784. Onslow received an
artistic education which included music, drawing and painting. As
a young boy, he studied piano with Jan Ladislav Dussek in Hamburg,
then in London with another reputed pianist, Johann Baptist
Cramer. Onslow then moved to France, where he began composing.
Besides three operas, four symphonies and several piano pieces,
Onslow dedicated himself entirely to chamber music which dominated
35 of his quartets and 34 of his string quintets. A cellist
himself, the composer had a preference for the tone of low-pitched
strings on which he wrote a number of themes.
Quintet Op. 70, completed in 1846, had never been recorded until
then. Dedicated to pianist Sigismond Thalberg, the quintet is
written for piano, violin, viola, cello and double-bass. Dedicated
to one of the best pianists of the period, the quintet responds to
the infatuation the Parisian public held at the time for all form
of virtuosity. Far from the simple role of accompanist, the piano
is treated as a solo instrument, brought out by the brilliance and
difficulty of its characteristics.
Quintet Op. 38, nicknamed ‘De la Balle’ (‘The Bullet’) is
dedicated to Louis Norblin (1781-1854), a cellist friend of the
composer. Due to the difficult circumstances surrounding its
composition, the quintet holds a place apart in the work of
Onslow, as is indicated by the title page of the score :
“Following a serious accident, the composer has attempted to
express his pain, convalescence and recovery in the Minuet,
Andante and Finale of this Quintet.” The first movement was
completed before the accident took place, but the play on the
ruptures, the harmonic tensions and the pathetic tone of the C
minor make for a work of great dramatic richness. It was one of
the favourite pieces of the composer, who liked to copy out some
bars of Minuet by way of dedication.
Warmly received during their Parisian creation, the two quintets
contribute to the composer’s renown in Europe. Their abundant and
contrasting writing and the rich and varied sound palette sense
the essential of Onslow’s style, a cross between classical
heritage and significantly more romantic phrases.
Muriel Boulan (translation : Geraldine Ring)
François-Joël Thiollier is one of today’s most complete pianists
and musicians. Franco-American by birth, he has assimilated the
best of several cultures : born in Paris, he played his first
concert at the age of five in New York. As a child, he studied in
France with Robert Casadesus and distinguished teachers of the
Paris Conservatoire. Subsequently, he studied with Sascha
Gorodnitzki at the Juilliard School of Music where he obtained
both Bachelor’s and Master’s degrees at the record ages of
eighteen and nineteen ; with top honors and awards in all
subjects, both academic and musical.
François-Joël Thiollier went on to win eight ‘Grands Prix’ in
international piano competitions, notably the Brussels Queen
Elizabeth and the Moscow Tchaikowsky Prizes.
Thiollier’s enormous repertoire (80 concerti), his exceptional
musical culture and his extraordinary pianistic command are the
key to his international success as he now concertizes in over 40
countries with the leading orchestras such as the Moscou and
Leningrad Philharmonic, the Amsterdam Concertgebouw, the Hague
Residentie Orkest, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre National de
France, l’Orchestre Philharmonique, the Italian Rai, the Berlin
Symphony Orchestra and etc. in famous concert halls, among which
the Théâtre des Champs-Elysées and Salle Pleyel in Paris, the
Teatro Real and the New Auditorium in Madrid, the Victoria Hall in
Geneva, the Accademia Santa Cecilia in Rome, the Milan Scala, the
Brussels Palais des Beaux-Arts, the Amsterdam Concertgebouw, the
Berlin Philharmonie and Konzerthaus, the Sydney Opera House
Concert Hall...
Guest of the Berlin Philharmonie, his interpretation of the Busoni
Concerto was hailed by the Berliner Morgenpost : « Thiollier, a
pianist absolutely beyond compare, stunned and fascinated his
audience with his incredible technique, polished elegance,
impeccable sensitivity of sonorities and last but not least,
consummate unstinting musicianship. »
His many recordings (40 CDs) include a world premiere, the Piano
Piece by Rachmaninoff, Ravel as well as complete works by Debussy,
Gershwin and others. DVDs of his work also exist. One of his
notable achievements include his appointment as Officier des Arts
et des Lettres for his exceptional contribution to French music.
www.fjthiollier.com
The Ensemble Monsolo began life in 2005 as a string quintet with
double bass, while its members were still studying at the Paris
Conservatory (Conservatoire National Supérieur de Paris (CNSM)).
Monsolo has had the opportunity to study under eminent musicians
such as Jens McManama, Jean Mouillère, Michel Strauss, Alain
Meunier, Claire Désert, the Maggini Quartet, and recently has been
receiving advice from the Ysäye Quartet, as well as within the
ProQuartet program with Walter Levin and Paul Katz.
The Ensemble Monsolo has performed naturally in France, but also
in Spain, Italy, England, the United Sates and in Japan, having
the great honour to play with renowned musicians such as Marina
Chiche (violonist), Alain Meunier, Agnès Vesterman (cellists),
Julien Petit (saxophonist), and Daria Hovora, Delphine Bardin,
Dana Ciocarlie and François-Joël Thiollier (pianists). It is with
François-Joël Thiollier that Monsolo recorded for the Polymnie
label two Quintets by Georges Onslow, with big pleasure. Monsolo
has also collaborated in the recording of Bach Concertos for two
pianos with Hervé and Désiré N’Kaoua. Monsolo also recorded the
original soundtrack of Safy Nebbou’s movie “Mark of an Angel”.
Monsolo received the interpretation prize at the International
Chamber Music Competition in Illzach 2007 (France), as well as the
First Prize at the Forum Musical de Normandie 2007 (France), and
the First Prize of the Torneo Internazionale di Musica 2008 in
Verona (Italy). Following these awards, Monsolo was selected for
the Declic programme of Cultures France and Radio France.
Monsolo’s performances for Radio France include the Cabaret
Classique with Jean-François Zygel, and Dans la Cour des grands
with Gaëlle le Gallic.
Now, Monsolo has become an ensemble with a varied combination of
instruments, grouping from two to ten musicians on stage.
Collaboration with composers of the present day is an important
part of Monsolo’s activity. Composers such as Pierre Agut, Alain
Weber, Maxime Tortelier and Dominique Preschez have dedicated
their works to Monsolo, and in November 2009 Ensemble Monsolo will
give the world premier of Jacques Boisgallais’s Quintet for two
violas.
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