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F. Schubert H. Berlioz F. Liszt G. Mahler A. Scriabine, Hommage à
Scriabine C. Debussy, Hommage à
Debussy : Deux Esquisses LWV 98
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Il est dans la nature des artistes de réutiliser des thèmes et
motifs d’autres artistes qui leur sont particulièrement chers,
pour les façonner à leur manière, les reprendre comme une
magnifique robe à laquelle on aimerait ajouter sa touche
personnelle. Transcriptions, paraphrases, réductions,
arrangements, orchestrations, variations sur un thème donné,
toutes ces techniques musicales avaient, jusqu’à l’invention du
phonogramme, l’énorme avantage de permettre la plus large
diffusion de certaines œuvres. Elles contribuaient aux
fluctuations de la mode, à la mise en exergue de deux artistes,
l’original et l’arrangeur. Ainsi naquit au 19ème siècle le fameux
‘Hexaméron’, une succession de variations sur un thème de l’opéra
I Puritani de Bellini, composées par six compositeurs
contemporains : Liszt, Thalberg, Pixis, Czerny, Herz et Chopin. F. Schubert, Militärmarsch LWV 32 En 1996, Lühl entendit l’arrangement du pianiste Vladimir Horowitz de la fameuse marche militaire du compositeur autrichien. Il se rappela que cette musique servit d’arrière-fond à un dessin animé de Walt Disney, qu’il avait vu de nombreuses fois dans sa jeunesse, dans lequel des lutins préparaient la fête de Noël avec joie et allégresse. Ces deux souvenirs réunis l’amenèrent à orner avec grande virtuosité cette marche militaire, originalement écrite pour quatre mains et il écrivit la paraphrase le 16 octobre 1996. Cette fois, il ne s’agissait pas d’une transcription d’œuvre orchestrale, mais d’une décoration musicale d’une œuvre existante, une paraphrase. Elle est dédiée à son interprète, Andrianaivoravelona. H. Berlioz, Paraphrase sur des thèmes de Roméo & Juliette LWV 38 A partir de 1997 vint l’intérêt temporaire pour la musique d’Hector Berlioz, et avec lui la prise de conscience de la difficulté d’un artiste hors du temps à se faire accepter par ses contemporains. Lühl décida de réhabiliter par ses propres moyens le génie de l’artiste français en brodant sur des thèmes de la Symphonie dramatique du maître. En une journée, le 27 octobre 1997, cette partition fulgurante vit le jour et fut créée au festival Musique en Sorbonne l’année suivante avec le compositeur au piano. Suivirent quelques orchestrations, notamment l’ajout de la huitième planète du cycle de poèmes symphoniques de Gustav Holst The Planets qu’il intitula Pluto – the Keeper of Eternity dans le style de Holst. H. Berlioz, Extraits de la Symphonie Fantastique LWV 43 Lühl avait gardé son intérêt pour la musique de Liszt. Ce dernier avait entre autres, transcrit pour piano seul les Symphonies de Beethoven et la célèbre Symphonie Fantastique de son ami français. Lühl chercha d’autres moyens pianistiques pour encore mieux "orchestrer" au piano. Berlioz, le génie du timbre orchestral, avait fait preuve d’une extrême originalité de timbres et de mélanges de sonorités dans son œuvre et le jeune artiste décida d’aller plus loin que Liszt dans l’exploitation des palettes sonores de son instrument : usage de la troisième pédale, harmoniques des sons de cloches, touches bloquées… Jugeant la transcription intégrale trop longue par rapport à ses autres projets de compositions originales, il limita la transcription au Songe d’une nuit du Sabbat. H. Berlioz, Réminiscences de Harold en Italie LWV 57 Le troisième et dernier volet des arrangements d’œuvres de Berlioz est celui de la pièce concertante pour alto et orchestre Harold en Italie. Entre septembre 1999 et mars 2000, il écrivit cette "Réminiscence" s’appuyant surtout sur le dernier mouvement de l’œuvre. F. Liszt, Dante-Symphonie LWV 3 Grand admirateur de la personnalité fort charismatique de Liszt depuis son plus jeune âge, Lühl commença à travailler des œuvres du grand maître dès que la taille de ses mains le lui permit. Grâce à ses énormes facilités techniques, il étudia rapidement des œuvres de virtuosité avec son professeur Monique Mercier : entre dix et douze ans, il y eut au programme entre autres Au bord d’une source, plusieurs Rhapsodies hongroises, Études transcendantes et extraits d’Années de Pèlerinage. En avril 1991, toujours imprégné du style lisztien, il découvrit la Dante Symphonie pour chœur et orchestre, composée en 1856 d’après la Divine Comédie de l’éternel auteur italien. Fortement fasciné par l’Inferno, il décida d’en transcrire l’introduction, dont la structure et l’harmonie machiavélique le marquaient particulièrement. C’était son troisième travail de transcription, après l’achèvement du Quatuor de Mahler en terminant les esquisses d’un deuxième mouvement et en y ajoutant plusieurs années plus tard deux autres mouvements d’après d’autres fragments de jeunesse dans le style du maître (LWV 2 dans son catalogue). G. Mahler, Adagietto de la Vème Symphonie LWV 26 Le professeur Michel Carcassonne, chirurgien en Chirurgie pédiatrique à Marseille, avait montré en 1987/88 au tout jeune musicien sa collection impressionnante de partitions. Bien que n’étant pas musicien, il avait glané un répertoire précieux d’ouvrages en partie épuisés ; parmi eux figuraient les neuf Symphonies de Mahler pour piano à quatre mains. Lühl était fasciné par la qualité du travail de réduction et il projeta la transcription de l’intégrale des Symphonies de Mahler. Particulièrement attiré par la Cinquième, qui est avec la Première, la seule symphonie ne contenant pas de chœurs, il commença par l’Adagietto, facilement transcriptible grâce à la petite formation orchestrale, exceptionnelle pour une formation mahlérienne (orchestre à cordes et harpe). Ce travail eut lieu entre le 16 et le 19 janvier 1996. G. Mahler, Trauermarsch de la Cinquième Symphonie LWV 46 Toujours accroché à son projet de longue haleine de transcrire pour piano seul toutes les Symphonies de Mahler, il continua à travailler sur la Cinquième, surtout après avoir entendu le rouleau Welte-Mignon avec Mahler au piano, (enregistrement de 1905 – coll. Dennis Condon "rarities vol. 1 ", éd. Bellaphon 690-07-014). Du 13 au 17 août 1997, la partition fut achevée. En novembre 1998, il entreprit une révision définitive de la Première, le manuscrit juvénile de la transcription originale lui paraissant désormais "illisible". A. Scriabine, Hommage à Scriabine : Inclassable, n’ayant pas eu l’occasion de fonder une école ou de
former des disciples, la dynastie musicale de Scriabine s’est vite
éteinte et il reste, même de nos jours, le fondateur à la fois
d’une musique hors du commun et de son aboutissement. Son œuvre
peut se diviser en trois grandes parties : les œuvres de jeunesse
jusqu’à l’opus 30, teintées de chopinismes mélodiques dans la plus
grande tradition du romantisme virtuose ; les œuvres de maturité
jusqu’aux opus 50, dans lesquelles, poussé par l’accentuation du
chromatisme et la complexité croissante des enchaînements
harmoniques, Scriabine se rapproche de la tradition wagnérienne
vers le principe de la modulation continue ; la troisième enfin,
les œuvres tardives, imprégnées d’une philosophie mystique, où
Scriabine tente de rapprocher les arts en les unifiant sous la
métaphore du rapprochement cosmique de l’être humain et de son âme
: l’Homme est le centre de ce tout artistique et peut à lui seul
exprimer ses émotions consciemment. C. Debussy, Hommage à Debussy : Deux Esquisses LWV 98 En 2003, Lühl décida de reprendre des cours de maîtrise de
musicologie à l’université Paris-Sorbonne en tant que "visiteur ",
pour être sûr de ne pas être passé à côté d’une éventuelle
carrière de professorat universitaire. Parmi les enseignements
suivis, figurait un cours sur l’analyse du style de Claude
Debussy, dans lequel les élèves devaient "composer" un fragment
dans le style de Debussy pour l’épreuve de fin d’année. Lühl en
fit un exercice de style en rajoutant, comme pour Scriabine
précédemment, à son catalogue, qui comportait déjà cinq
symphonies, un opéra et un concerto pour piano, un hommage au
grand compositeur français natif de Saint-Germain-en-Laye.
S’inspirant des deux cahiers de Préludes, il resta fidèle à la
présentation du titre (le chiffre romain suivi de points de
suspension et le titre de l’oeuvre à la fin entre parenthèses) et
aux indications d’expression en français. Les deux esquisses
portent les titres distinctifs Harmonies d’automne et Cascades. De nationalité franco-finlandaise, ce jeune chef d’orchestre a
débuté sa carrière en tant que pianiste concertiste. Après
plusieurs Prix de la ville de Paris à l’unanimité en piano et
musique de chambre, il a intégré le CNSM de Paris où il a obtenu
ses diplômes de pianiste concertiste et de musicien chambriste à
l’unanimité. Il y a reçu l’enseignement de Bruno Rigutto, Daria
Hovora, Claire-Marie Le Guay, Pierre-Laurent Aimard... Lauréat de
concours internationaux, il s’est produit à la Cité
Internationale, la Salle Cortot, la Maison de la Radio, au Palais
des Congrès, en la Cathédrale Notre-Dame de Paris, au Festival du
Vexin, au Festival des Nuits de Sainte-Anne à Montpellier, à la
Halle aux grains de Toulouse et au Musée des Jacobins… mais
également à l’étranger (Finlande, Grande-Bretagne, Allemagne,
Belgique, Irlande, Italie…). Depuis le premier concert qu’il a
dirigé à l’âge de 12 ans, Philippe Barbey-Lallia se destine à la
carrière de chef d’orchestre. Il a abordé l’écriture, l’analyse,
l’orchestration et la direction d’orchestre au Conservatoire du
Centre à Paris, avant d’entrer au CNSMDP dans la classe de Claire
Levacher. Il a participé aux masterclasses de Martin Lebel,
Olivier Dejours, Janos Fürst… Sélectionné par la prestigieuse
Académie Chigiana de Direction d’orchestre à Sienne, il a
travaillé auprès du maestro Gianluigi Gelmetti qui l’a nommé
lauréat de la promotion 2004. Depuis, il a été invité à diriger
notamment l’Orchestre Col Canto, l’ensemble Les Folies
Dramatiques, l’Orchestre des Lauréats du CNSMDP, l’Orchestre de
Sofia, l’Orchestre Symphonique de Mulhouse… Il est chef titulaire
de l’ensemble orchestral Ellipses, dédié à la création d’œuvres de
jeunes compositeurs, ainsi que de l’Orchestre Cinématographique de
Paris. Son talent avéré pour le répertoire lyrique l’a amené à
diriger plusieurs opéras d’Offenbach, Gounod et Mozart, ainsi que
Le Songe d’une nuit d’été de Mendelssohn et le spectacle Viva
Rossini sous l’égide de la fondation Rossini de France. Mahery Andrianaivoravelona, pianiste Mahery Andrianaivoravelona s'est produit pour la première fois
comme pianiste avec orchestre à l'âge de 13 ans en interprétant le
9ème Concerto K271 "Jeune homme" de Mozart. En 1991, il entre au
Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris
(CNSMDP) dans la classe de piano de Michel Béroff et suit
parallèlement des cours de musique de chambre. Enguerrand-Friedrich Lühl-Dolgorukiy, pianiste, compositeur, chef d'orchestre Après avoir terminé brillamment ses études de piano à la Schola Cantorum, Lühl complète sa formation en entrant à 15 ans au CNSM de Paris. Trois ans après, il obtient un Premier Prix de piano à l’unanimité. Parallèlement à son cursus de piano, il suit des cours d’analyse musicale, de jazz, de musique de chambre, de direction d’orchestre, d’harmonie et de contrepoint avec une passion grandissante. Après ses études, il entre dans le monde charismatique du Concours International et s’y consacre pleinement. Dès 1998, il devient lauréat de plusieurs concours, notamment Rome, Pontoise et le Tournoi International de musique. Depuis, il fréquente les grandes scènes d’Europe (récitals, musique de chambre, avec orchestre). La presse le qualifie unanimement de concertiste international. Il travaille depuis 2005 pour le compositeur américain John Williams, pour lequel il transcrit les partitions de ses plus grands thèmes de musique de films pour piano seul et deux pianos. Il a enregistré en 2003 le CD John Williams au piano vol. I avec ses propres arrangements des plus grands thèmes d’Hollywood pour piano seul. Un deuxième volume vient d’être enregistré avec les plus grands thèmes de Star Wars pour deux pianos. Son catalogue de compositeur est conséquent : six symphonies, deux concertos pour piano, de la musique de chambre, diverses pièces pour soliste et orchestre, environ 120 pièces pour piano seul, des orchestrations et réductions, une musique de film...
His first great work, his opus 1, was the transcription of Gustav
Mahler’s First Symphony for piano solo. He worked in the old
fashion way on this colossal project for a child of this age, his
only tool being the instrument and the score without any fallback
on different recordings, which would have only deformed his inner
ear. He refused to use all artificial techniques which were
superficial and superfluous and could have influenced negatively
his own demands as a musician. He dedicated himself with an iron
discipline and resisted different temptations which could have
helped him with this task. It wasn’t a question of making things
easy or difficult, he had work to do, a mission to fill and he
wanted to accomplish it to the best of his ability with a maximum
of quality.
F. Schubert, Military March LWV 32 In 1996, Lühl heard the piano arrangement by Vladimir Horowitz of the famous Military March by the Austrian composer. He remembered this music was the background music for a cartoon by Walt Disney he had heard several times during his childhood, in which the goblins prepared a Christmas feast with joy and happiness. These two memories together encouraged him to produce a Military March of great virtuosity. Originally written for four hands, he then wrote the paraphrase on October 16th. This time it wasn’t about rewriting an orchestral work, but a more decorative interpretation of an already existing work. It is dedicated to its interpreter, Andrianaivoravelona. H. Berlioz, Paraphrase on Romeo and Julia LWV 38 In 1997 came the temporary interest in music by Hector Berlioz
and with him the realization of the difficulties of an artist who
was way ahead of his époque to be accepted by his contemporaries.
Lühl decided to rehabilitate with his own way of expression the
genius of the French artist by working on themes of the master’s
dramatic symphony. On October 27th 1997, this energetic score was
premiered at the Sorbonne Music Festival, played by the composer
himself. During the following years followed several
orchestrations which also figured in the edition of the Eighth
Planet to Holst’s “the Planets” suite, which he entitled Pluto,
the Keeper of Eternity in holstian style. Lühl had kept his interest in Liszt’s music. The latter had rewritten for piano 2-hands the Beethoven symphonies and the famous Fantastic Symphony by his French friend. Disappointed by the result Lühl searched for other pianistic possibilities for a more authentic transcription. Berlioz, the genius of the orchestral sound combination, had shown great originality in the mix of sounds in his work and the young artist decided to go further than Liszt in the interpretation of the piano sound possibilities : the use of the third pedal, the harmonics of bell sounds and blocked key. Thinking the whole transcription as being too long vis-à-vis his other compositional projects he shortened the transcription of Songe d’une nuit du Sabbat. H. Berlioz, Reminiscences from Harold in Italy LWV 57 The third and last part of the Berlioz arrangements is the concert piece for alto and orchestra Harold in Italy. Between September 1999 and March 2000 he wrote this reminiscence, concentrating especially on the last movement of the work. F. Liszt, Dante-Symphony LWV 3 A great admirer since he was a child of Liszt’s charismatic personality, Lühl started working on the great master’s works as soon as the size of his hands allowed him to do so. With his enormous technical skills he quickly studied the virtuoso works with his professor Monique Mercier between the ages of ten and twelve. In April 1991, still influenced by the Liszt style he discovered the Dante Symphony for choir and orchestra composed in 1856 after the Devine Comedy by the eternal Italian author. Totally fascinated by the inferno he decided to transcribe the Introduction whose machiavellian structure and harmony had fascinated him. It was his third transcription after the Mahler Quartet, in which he finished the sketches of a second movement and added several years later two other movements, using fragments from the master’s sketches as a young artist (LWV 2 in his catalogue). G. Mahler, Adagietto from the Fifth Symphony LWV 26 In 1987/88, Professor Michel Carcassonne, a pediatric surgeon in Marseille hospital showed the young musician his impressive collection of scores. Although not a musician himself, he had gathered together a precious repertoire of works which were out of print among which figured the nine Symphonies for piano 4-four hands by Mahler. Lühl was fascinated by the arrangement’s quality and he planned the future transcription of all Mahler’s symphonies for piano solo. Particularly attracted by the Fifth Symphony, and after the first Symphony that doesn’t include a choir, he started with the Adagietto, easily adaptable thanks to the small size of the orchestra which is unusual for a Mahlerian symphony (string orchestra and harp). This work was written during the 16th and 19th of January 1996. G. Mahler, Trauermarsch from Fifth Symphony LWV 46 Still enthusiastic about transcribing all the Mahler Symphonies for piano solo, he continued to work on the Fifth, especially after having heard the Welte-Mignon piano roll featuring Mahler himself playing the orchestral movement at the piano (recording in 1905 – coll. Dennis Condon “Rarities vol. 1”, ed. Bellaphon 690-07-014). Between the 13th and 17th of August 1997, the score was finished. In November 1998, he undertook the definitive revision of the First symphony, which he considered an “unreadable” manuscript from his young days. A. Scriabin, Tribute to Scriabin : Unclassable, never having had the opportunity to found a school
or to teach students, the musical dynasty of Scriabin died quickly
and it remains so even today. His work can be divided into three
main parts : works from his Youth up to opus 30 which reflects
chopinistic melodies in the tradition of romantic virtuosity; his
mature works up to opus 50, in which is accentuated chromatism and
the growing complexity of harmony, Scriabin drew closer to the
Wagnerian tradition towards the principle of continuous
modulation; and finally the third part, his late works,
impregnated with philosophical mysticism where Scriabin tries to
combine the Arts by uniting them under the metaphor of cosmic
closeness between the Human being and his soul : Man is the centre
of all this Art and he only can express his emotions consciously.
In 2003, Lühl decided to study for a Masters degree in musicology at the Sorbonne University, to be certain not to miss the possibility of a career as a university professor. Among the subjects taught on the course was the analysis of Claude Debussy’s style for which students had to compose a fragment in the style of Debussy for their end of year exam. Lühl made it an exercise in style and added it to his catalogue, as he had done previously with the works of Scriabin ; his catalogue included already five symphonies, an opera and a piano concerto. Inspired by two books of preludes he remained faithful to the presentation of the cover of the sketches (the roman numerals followed by the title which is featured at the end of the score) and to performing instructions in French. The two sketches have distinctive titles : Autumn Harmonies and Waterfalls. Samuel Azenkat
Philippe Barbey-Lallia, pianist, conductor Of French-Finnish nationality, this young conductor began his
careeras pianist concert performer. He obtained at CNSM of Paris
the diplomas of pianist and chamber music. He received the
teaching of Bruno Rigutto, Daria Hovora, Claire-Marie Le Guay,
Pierre-Laurent Aimard... International prize-winner of
competition, he play in the Cité Internationale, the Salle Cortot,
the Maison de la Radio, the Palais des Congrès, the Cathedral
Notre-Dame de Paris, to the Festival of Vexin, to the Festival des
Nuits de Sainte-Anne in Montpelier, in the Halle aux Grains of
Toulouse and in the Museum of the Jacobins but also abroad
(Finland, Great Britain, Germany, Belgium, Ireland, Italy). Since
his first concert at the age of 12, Philippe Barbey-Lallia intends
himself for conductor's career. He approached the writing, the
analysis, the orchestration and the directionof orchestra in Paris
with Claire Levacher, Martin Lebel, Olivier Dejours, Janos Fürst,
and Gianluigi Gelmetti on the occasion of prestigious Chigiana
academy of Siena. He conduct the Orchestra Col Canto, the Folies
Dramatiques, the Orchestra of the Prize-winners of the CNSMDP, the
Sofia Orchestra, the Symphony Orchestra of Mulhouse, the Orchestra
Ellipses, and the Film Orchestra of Paris. Mahery Andrianaivoravelona first performed as a pianist with
orchestra at the age of thirteen when he played Mozart’s 9th
concerto K271. In 1991 he began his studies at the Paris
Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse (CNSMDP)
with Michel Béroff and at the same time followed courses in
chamber music. Four years later he received his diploma from the
CNSMDP as well as many awards in history of jazz, acoustics and
musical theory. After that he won various first prizes nationally
and internationally such as the Royaume de la musique, the Claude
Kahn competition and the international Saint-nom-la-Bretèche
competition. He has also played internationally in France, Germany
and Italy, Tunisia, La Réunion and lately in Madagascar for
festivals and special events. Since 2004 he performs in duo with
the pianist and composer Enguerrand-Friedrich Lühl. The latter
arranges for piano solo and two pianos music from films and the
American composer John Williams (60 titles already). They are
preparing a series of concerts for Musique et Toile – a company
specializes in musical events for the cinema and around Hollywood
productions, in particular the Star Wars collection for two
pianos. Also with Lühl he has participated over the years in a
series of recordings of rare Rachmaninoff pieces for two pianos
for the Polymnie label. Enguerrand-Friedrich Lühl-Dolgorukiy, pianist, composer, conductor Enguerrand-Friedrich Lühl-Dolgorukiy was born in Paris in 1975. He started his studies as a pianist at the Schola Cantorum then completed his training by entering the Conservatoire National Supérieur de Musique in Paris aged 15. Three years later he obtained first Prize for piano. Parallel to his piano cursus he studied music analysis, chamber music, orchestral conducting, harmony and contrapoint. Since 1998 he has won several international competitions and plays at prestigious venues throughout Europe. The press is unanimous in considering him as an international concert pianist. Since 2002 he has been working with the production company Musique & Toile specialized in the organisation of musical and film events for which he plays his own arrangements for piano solo and duo of Hollywood’s great film scores composed by John Williams. His 1300 pages of musical arrangements will be edited at a future date. He also recorded a CD entitled “John Williams’ music vol. 1” A second has just been recorded with more great themes from Star Wars for two pianos. His composer’s catalogue is impressive: six symphonies, two piano concertos, chamber music, various pieces for soloist and orchestra, around 120 original pieces for piano, orchestrations and arrangements, film music…
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