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John Williams, Indiana Jones for two pianos

Enguerrand-Friedrich Lühl-Dolgorukiy, piano
Mahery Andrianaivoravelona, piano

POL 208 145

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John Williams
Indiana Jones

Fox Fanfare
Indiana Jones II - End Credits
Indiana Jones I - In the Jungle - The Cave - The Rolling Ball
Indiana Jones I - Flight to Freedom
Indiana Jones I - The Book
Indiana Jones I -Thinking of Marion -To Tibet
Indiana Jones I - The Medallion
Indiana Jones I - To Cairo
Indiana Jones I - The Map Room - Dawn
Indiana Jones I - Indie in Pursuit
Indiana Jones II - End Credits
Indiana Jones III - End Credits
Indiana Jones IV -The Crystal Skull
Indiana Jones IV - Irina's Theme
Indiana Jones IV - Swashbuckler
Indiana Jones IV - Marion's Theme
Indiana Jones IV - A Whirl through Academe




   
 

John Williams... 40 ans de carrière pour piano

Né en 1932, auteur en outre de quatre hymnes olympiques (Los Angeles, Séoul, Atlanta et Salt Lake City), chargé de la partie musicale de l’investiture de Barack Obama, à présent titulaire de 5 Oscars (49 nominations), de 4 Golden Globes, de 7 BAFTA Awards et de 21 Grammy Awards, ayant été intronisé au Hollywood Bowl Hall of Fame en 2000 et récipiendaire du Kennedy Center Honors en 2004, John Williams est devenu, après Walt Disney, l’artiste cinématographique le plus récompensé de l’histoire du cinéma.

Le travail de Williams

Chaque compositeur a sa propre méthode de travail. Williams, après l’élaboration sommaire des grandes ambiances générales du film concerné, dresse un canevas orchestral pour instrumentarium réduit (10 à 12 instruments) et laisse, faute de temps pour le faire lui-même, ses orchestrateurs parfaire et affiner l’œuvre. Il est aujourd’hui l’un des rares compositeurs à toujours écrire à la main, la majeure partie des compositeurs utilisant une logistique informatique permettant des changements d’orchestration de dernière minute pendant les sessions de répétition ou d’enregistrement avec l’orchestre en synchronisé avec la projection du film. Une fois la musique intégralement enregistrée, elle peut subir de sévères coupures dues à d’éventuels montages postérieurs, ce qui rompt la structure des enchaînements musicaux. Malheureusement, le plus souvent, ces coupures abruptes sont faites au profit de l’image et dénaturent la qualité de la construction musicale.
Une fois la musique pour le film entièrement composée et enregistrée (en partie rejetée et recomposée à la demande du réalisateur), Williams crée une Suite de concert des meilleurs moments musicaux du film, rassemblant les principaux thèmes afin qu'ils soient plus facilement joués en salle individuellement pour un programme composite. C’est ainsi que nous pouvons trouver les partitions d’une ‘Children’s suite’ de Harry Potter I, trois pièces de Schindler’s List, une suite des épisodes I à IX de Star Wars, une longue pièce symphonique de E.T... Chaque œuvre est remaniée musicalement, parfois augmentée de passages inexistants dans le film en réutilisant le même matériau musical. Les suites de concert sont destinées à être jouées sans accompagnement cinématographique.


Le travail de Lühl

Travaillant pour la diffusion des œuvres de Williams depuis 2006, Lühl a transcrit fidèlement près de 60 titres du compositeur américain pour piano seul et deux pianos. La première surprise que l’on découvre grâce à ces transcriptions, dont chaque note de l’immense appareil orchestral est reprise aux pianos, est la limpidité des différentes voix qui se retrouvent inondées dans la masse orchestrale d’origine : le discours devient transparent et presque évident.
Pour une plus grande ‘vulgarisation’ de ces thèmes qui hantent les esprits des spectateurs admiratifs, divers arrangeurs publient d'habitude - parfois même anonymement - des recueils pour piano rassemblant normalement les meilleures pages des films illustrés par Williams. Cependant, ces arrangements, destinés au pianiste amateur, tronquent considérablement les pièces et les simplifient à outrance au point qu’on peut à peine en reconnaître l’original. Cette bien faible retranscription détruit, par la réduction à l’état de simplicité musicale extrême, le caractère de l’œuvre. Une œuvre de neuf minutes pour orchestre peut ainsi se retrouver compressée sur deux pages pour piano et durer neuf fois moins, juste pour qu’on puisse se dire que l’on est capable de jouer le thème de E.T. – l’Extraterrestre ! La qualité de ces arrangements nuit à l’original pour les puristes et de nombreux pianistes ne rêvent que d’une chose : pouvoir un jour revivre l’aventure de manière réaliste en marchant dans les pas de l’œuvre avec un arrangement complet.
C’est ainsi qu’ Enguerrand-Friedrich Lühl entreprend son immense travail d’arrangement des œuvres de John Williams pour piano seul et deux pianos, désireux de faire connaître au public et au pianiste avancé la musique de Williams sous un autre angle : le piano symphonique avec toute la palette sonore que ce magnifique instrument est capable de déployer. Toute la dimension symphonique doit être fidèlement exécutée par deux ou quatre mains.
Lühl explore toutes les facettes de son instrument, faisant appel à des techniques percussives contemporaines rappelant les bongos, les cymbales, la grosse caisse, la caisse claire, le chimes ou même la harpe. Rien n’est épargné pour mieux contribuer au réalisme de l’ambiance à retracer : couvercle, bois frappé, cordes pincées, troisième pédale ‘tonale’, parties corporelles des pianistes (ongles, plat de la main, doigts frappés, genoux, le tout parfois même simultanément à deux pianos pendant le jeu digital !). L’ensemble entraîne l’auditoire dans un monde fantastique et imaginaire, où enfin, il pourra entendre les versions complètes des pièces qui l’ont fait rêver durant sa jeunesse.


Genèse d’un défi musical

Si Indiana Jones et le Temple maudit a été réalisé après Les Aventuriers de l’Arche perdue, ce deuxième épisode
de la saga situe l’action à Shanghai, puis en Inde en 1935, alors que L’Arche perdue se passe en 1936. De plus, il paraît incontournable de débuter ce programme par le thème principal, figure de proue musicale du protagoniste. Le reste de la musique du générique de fin comporte le deuxième thème annexe du film, la Marche des enfants esclaves, parfois même combiné avec celui d’Indiana Jones. Une grosse partie de ce disque est consacrée à L’Arche perdue et illustre environ les vingt premières minutes du film en respectant l’ordre chronologique
de l’action. Le générique de fin d’Indiana Jones et la dernière Croisade reprend les principaux thèmes du film, incluant le redoutable "Scherzo pour moto & orchestre ". Nous rapprochant de la période de la Guerre Froide, Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal comporte une suite symphonique en cinq mouvements avec de nouveaux thèmes propres au film. Un détail musicologique intéressant se trouve dans A Whirl through Academe, séquence pendant laquelle Indiana Jones et son fils Mutt Williams sont pourchassés par les méchants dans une folle course-poursuite en moto sur le terrain d’une académie. Williams a habilement inséré dans cette pièce un clin d’œil à l’Ouverture Académique op.80 de Johannes Brahms, citant le deuxième thème de l’œuvre romantique pendant seulement quelques secondes. Ce thème est d’ailleurs tiré d’une marche d’étudiants allemand intitulée "Fuchslied" (chanson du renard).

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Pour rendre un hommage complet à John Williams, Lühl a souhaité graver au disque quelques-unes des plus emblématiques musiques de film du compositeur américain.
 Sont apparues dans l'ordre des publications :

Star WarsHarry Potter
Jurassic ParkE.T.


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Born in 1932, besides being the author of four Olympic hymns (Los Angeles, Seoul, Atlanta and Salt Lake City), American Hollywood composer John Williams now owns 5 Oscars (he was nominated 49 times!), 4 Golden Globes, 7 BAFTA Awards and 21 Grammy Awards. In 2000 he entered the Hollywood Bowl Hall of Fame and received the Kennedy Center Honors in 2004, John Williams which makes him the most awarded individual in the history of the motion picture since Walt Disney.


Williams’ work

Every composer has his own method of working. Williams, after composing his themes and main musical atmospheres of the movie at the piano, writes down a particell for small orchestra (10 to 12 instruments) and leaves the final orchestration, because of lack of time, to his orchestrators. Today, he is one of Hollywood’s rare composers who still writes by hand and not use increasingly complex software like most of his contemporaries. Then, the editor prints the separate parts for each instrument of the orchestra and last minute changes occur during rehearsals or the recording sessions while synchronizing with the organic motion of the film. Once the music is completely recorded, it is often cruelly cut for future video editing which breaks the musical structure. Unfortunately, such cuts, made to enhance the plot, tend to damage the quality of the musical integrity behind the image flow. Once the musical composition for the film is completed and entirely recorded (some parts being rejected or sometimes even recomposed according to the director’s instructions), Williams creates a concert suite of the best musical moments of the film.
For example, his editor has published the score of a Children’s Suite from Harry Potter I, three pieces from Schindler’s List, a concert suite from the Star Wars saga and a long symphonic piece from E.T. – the Extraterrestrial, featuring music which doesn’t appear in the films. Each piece has therefore been musically revised, sometimes by adding new musical sequences and reusing similar musical material. These concert suites are generally designed for a concert performance of film music.


Lühl’s work

Lühl has faithfully transcribed around 70 pieces from John Williams’ film music repertoire, and one immediately notices how neat his rich orchestral scores become when looking at them through only one type of instrument.
To reach a broader audience for these themes haunting the minds of admiring viewers, many composers usually arrange – sometimes even anonymously – pieces for piano assembling the best parts of films musically illustrated by their respective composers. However, these arrangements, conceived for amateur pianists, sever the pieces dramatically and simplify them to the point that one barely recognizes the original score. This horribly weak adaptation destroys the work’s genuine character and reduces it to the slight minimum – the main theme and a primitive accompaniment! A work of nine minutes for orchestra is accordingly compressed into a one-minute pieces of two piano pages – just for the pleasure of the amateur performed calming that he is capable of playing the 'ET theme'. The quality of such scores does not do credit to the original purists and fans and many more serious pianists can only dream of one thing: relive the musical journey in a more realistic and demanding way by playing more of the original work than only a few reductive pages.
For this reason, Lühl started his tremendous work by enthusiastically adapting orchestral pieces by John Williams for piano solo and two pianos in a desire to make the public aware of John Williams’ musical quality from another perspective: the symphonic piano with all its variety of organic sounds! Lühl therefore decided to explore all the aspects of the instrument, using the piano as a contemporary tool which would recall the effects produced within the orchestra: bongos, cymbals, bass drum, chimes, harps, etc. Everything contributes to the atmosphere’s realism by e.g. hitting the piano lid and creating wooden sounds, pinching strings, using other body parts than only the fingers (nails, palms of the hands, knees, even at the same time during the performance). Finally, Lühl will be able to hear both new and authentic versions of the pieces he dreamt about in his childhood.


Genesis of a musical challenge

If Indiana Jones and the Temple of Doom has been released after Raiders of the lost Ark, this second episode from the saga sets the plot in 1935 – first in Shanghai, then in India –, whereas Raiders takes place in 1936. Therefore, in order to respect the chronological order of the four film series, and at the same time, introduce the March of Indiana Jones, it was necessary to begin with the sequel instead of the original first movie.
A major part of this program is dedicated to Raiders and the suite follows the chronological order during the first twenty minutes of the movie. Indiana Jones and the Last Crusade’s end credits include the formidable “Scherzo for motorcycle and orchestra”, in this present version transcribed for two pianos.
As for the last episode of the Indiana Jones chronicles, this time unfolding during the Cold War, the Kingdom of the Crystal Skull features a five-movement symphonic suite taken by Williams form his movie score and adapted for a live concert performance. In the last piece, Indiana Jones and his son Mutt Williams are being pursued by the baddies and lead their side-car motorcycle right across the terrain of a renowned academy. At this point, John Williams added a quotation to his music inspired by Johannes Brahms’ Academic Festival Ouverture op. 80. The work’s second theme is in itself a quotation from a merry song performed by 19th century German student’s entitled Fuchslied "song of the fox".


 

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Lühl-Dolgorukiy travaille en collaboration avec les éditions phonographiques Polymnie pour l’intégrale de l’enregistrement de ses œuvres. Sont déjà disponibles ses quatre premiers Quatuors à cordes (POL 480 243 et POL 480 364), le Requiem Vauban (POL 790 344), sa cinquième Symphonie sous sa direction (POL 990 361) et de nombreux CD Rachmaninoff, dont le deuxième Concerto pour piano op. 18 et la Rhapsodie sur un thème de Paganini dans une réduction pour deux pianos de l’auteur (POL 150 865). Notons aussi un travail considérable avec l'édition des oeuvres de John Williams Star Wars (POL 151 686), Harry Potter (POL 105 109), Jurassic Park (POL 108 115)... d’autres albums sont en préparation.

Lühl's recordings are available at the music label Polymnie, for which he already recorded several works of his own, conducting an orchestra for his Fifth Symphony (POL 990 361), or playing the piano, and more recently a CD of piano pieces by S. Rachmaninoff and the Rhapsody on a theme by Paganini as well as the Second piano concerto op. 18 (POL 150 865), also several CD by John Williams, Star Wars (POL 151 686), Harry Potter (POL 105 109), Jurassic Park (POL 108 115)... Lühl is planning to record his entire work (about 50 CDs).
 

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Mahery Andrianaivoravelona s'est produit pour la première fois comme pianiste avec orchestre à l'âge de 13 ans en interprétant le 9ème Concerto K271 "Jeune homme" de Mozart. En 1991, il entre au CNSM de Paris dans la classe de piano de Michel Béroff et suit parallèlement des cours de musique de chambre. Il obtient quatre ans plus tard le Diplôme de Formation Supérieure du CNSM de Paris, ainsi que diverses récompenses en histoire du jazz, en acoustique, en déchiffrage et en analyse. Suite à cela, il remporte divers Premiers Prix de Concours Nationaux et Internationaux tels que ceux du Royaume de la Musique, du Concours Claude Kahn ou encore du Concours de Saint-Nom La Bretèche et est depuis invité à se produire en récital en France, en Allemagne (Hattersheim/Düsseldorf), en Italie (Rome), en Tunisie (Hammamet) à La Réunion, et dernièrement à Madagascar, à l'occasion de festivals, congrès médicaux ou pour des œuvres caritatives (concerts au profit des victimes du cyclone « Geralda » à Antananarivo). Parallèlement à son activité de concertiste, il mène régulièrement une action pédagogique active à Madagascar au travers d'ateliers, de Master Classes, de concerts et de jury de concours.

Mahery Andrianaivoravelona first performed as a pianist with orchestra at the age of thirteen when he played Mozart’s 9th concerto K271. In 1991 he began his studies at CNSM of Paris with M. Béroff and at the same time followed courses in chamber music. Four years later he received his diploma from the CNSMDP as well as many awards in history of jazz, acoustics and musical theory. After that he won various first prizes nationally and internationally such as the Royaume de la musique, the Claude Kahn competition and the international Saint-Nom- la-Bretèche competition. He has also played internationally in France, Germany and Italy, Tunisia, La Réunion and lately in Madagascar for festivals and special events. Since 2004 he performs in duo with the pianist and composer Enguerrand-Friedrich Lühl. They are preparing a series of concerts for Musique et Toile. In parallel to his activity as a concert pianist he organises special music workshops for master classes, concerts and juries in Madagascar.


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